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Sri Lanka : la France plus sévère que les autres pays européens ?

ventes suspendues jusqu’au 26 novembre 2006


Dans sa rubrique « Conseils aux Voyageurs » le message du Quai d’Orsay est sans ambiguïté : en raison de la recrudescence des violences et des attentats suicides le ministère conseille aux ressortissants français « de reconsidérer pour l’instant tout projet de déplacement non essentiel à Sri Lanka.» De leur côté les voyagistes suspendent leurs ventes jusqu’au 26 novembre 2006.


Rédigé par Michèle Sani - redaction@tourmag.com le Mardi 14 Novembre 2006

Pour cette très touristique destination l’heure est d’autant plus grave que nous entrons dans sa période de haute saison. Après Londres, les responsables du tourisme sri lankais sont de passage à Paris pour tenter de débloquer une situation lourdement pénalisante pour l’économie de leur pays.

« Nous demandons au Ministère des Affaires Etrangères de modifier le texte de la rubrique consacrée aux conseils aux voyageurs en remplaçant l’expression « il est conseillé de reconsidérer » par « il est conseillé une grande prudence », a déclaré hier Udaya Nanayakara, Chairman du Sri Lanka Tourist Board à l’occasion d’une conférence de presse.

Il a rappelé que depuis 1983, aucun des 5 millions de touristes qui avaient voyagé au Sri Lanka n’avait été victime d’un attentat et que tous les sites touristiques étaient préservés.

L’attitude de la France, 3e marché européen et 4e mondial, semble étonner les autorités sri lankaises. Le Royaume-Uni, la Belgique, la Suisse, les Pays-Bas n’auraient pas suspendu les ventes. Seule l’Italie rejoindrait la France dans sa politique de suspension.

En 23 ans pas 1 des 5 millions de visiteurs n’a été victime d’un attentat

CETO : ''avant toute reprise le Sri Lanka  doit s’engager à clarifier son volet de sécurité...''
CETO : ''avant toute reprise le Sri Lanka doit s’engager à clarifier son volet de sécurité...''
A entendre la délégation sri lankaise, un nouveau dialogue s’engagerait entre le parti au pouvoir et l’opposition en vue de modifier la constitution.
Le pays s’engagerait alors vers un système fédéral décentralisé. Mais seul l’avenir dira si le « nord-est » obtiendra l’indépendance qu’il réclame avec une violence accrue.

Au cours de la journée d’hier la délégation du Sri Lanka a argumenté auprès des Ministères des Affaires Etrangères et du Tourisme ainsi qu’auprès des voyagistes, du SNAV et du CETO.

Interrogé à ce sujet René-Marc Chikli estime qu’avant toute reprise le Sri Lanka doit s’engager à clarifier son volet de sécurité.

Quant à savoir s’il convient ou non de vendre le Sri Lanka avec une décharge signée par les clients, le président du CETO a déclaré que ce n’était pas une notion à communiquer en ce moment.

Rappelons à ce sujet qu’en cas de procès, une décharge ne pèse pas lourd devant un tribunal.

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Commentaires

1.Posté par de LA PORTE du THEIL le 15/11/2006 12:52 | Alerter
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Il est proprement aberrant que sous couvert du principe de précaution, on "assassine" une destination tel que le Sri Lanka. Notre politique étrangère manque singulièrement de retenue..... Après le Tsunami, notre gouvernement a joué sur la corde sensible de nos citoyens au delà du raisonnable en "noircissant" une situation, déjà suffisament grave ( mais pas désespèrée ), afin de faire appel à la charité publique ( qui fût extraordinaire). Malheureusement, au titre des effets secondaires, ceci a également entrainé une reprise trés lente des activités touristiques. Or, c'est de cette reprise que le Sri Lanka avait avant tout besoin.....
Comme quoi les bons sentiments peuvent parfois avoir des résultats contradictoires.
Revenons à la crise actuelle. Que je sache, nous nous sommes amérement plaints lorsque, aprés les attentats terroristes qui ont eus lieu à Paris, que certains professionnels américains aient annulé des voyages de leurs ressortissants....et pourtant il n'y avait pas de "recommandations officielles".
Avons nous fait les mêmes recommandations à l'égard de la Grande Bretagne, de l'Espagne, de la Tunisie ou du Maroc lorsque ces pays ont été frappés par le terrorisme aveugle qui ne choisit pas ses victimes !!!. Le prisme de la politique n'aurait-il pas un rôle à jouer dans l'appréciation des situations !!!!!
Certes le Sri Lanka est la cible d'actions terroristes depuis une trentaine d'années. Pour autant, force est de constater que les "rebelles" ne s'en prennent pas aux touristes. Il est vrai que l'importance (en nombre de victimes militaires) a atteint un sommet dans l'horreur au cours d'un attentat récent. Pour autant la zone et la nature du conflit n'a pas changé. Alors pourquoi cette mesure qui "oblige" au boycott nos TOs pour des raisons légales.
Dernier point, sommes nous, une fois de plus, plus intelligents que la grande majorité de nos pays voisins qui n'ont pas pris, eux, de mesures aussi pénalisantes....
En conclusion, arrétons de considérer que l'êtat doit surprotéger ses ressortissants, qu'il informe en toute transparence, ensuite, chacun sera alors capable de prendre les décisions le concernant. en connaissance de cause.


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