Suite aux dernières déclarations d’Anne Hidalgo, maire de Paris annonçant travailler sur l’hypothèse d’une taxe touchant les chambres d’hôtels à plus 100 euros, l’UMIH et le GNC ont adressé mardi 9 septembre 2014, un courrier au Premier ministre et à Laurent Fabius leur faisant part de leur stupéfaction alors qu’une concertation est actuellement menée par le Quai d’Orsay avec l’ensemble des acteurs du tourisme.
"Sur la forme, faut-il croire avec ces déclarations que la concertation à laquelle nous sommes associés est un leurre ? Tout serait en fait déjà décidé d’avance ? Lors de la discussion du projet de loi de finances rectificatives pour 2014, nous avions dénoncé la méthode utilisée et l’absence de concertation avec les professionnels du secteur.
L’histoire semble se répéter : tout serait décidé avant les conclusions des travaux menés par le Quai d’Orsay dont le calendrier est pourtant fixé.
Sur le fond, nous sommes extrêmement inquiets sur la méconnaissance totale d’Anne HIDALGO sur l’industrie du tourisme et sur la réalité économique de nos entreprises car, en appelant à taxer les hôtels à plus de 100€ la chambre, la maire de Paris ne vise plus seulement la " grande hôtellerie ".
La quasi-totalité des hôtels parisiens seraient concernés. En effet, à Paris, le prix moyen d’un hôtel de milieu de gamme s’établit à environ 130 € et les hôtels économiques sont aux alentours de 100 € (source In Extenso Deloitte)."
"Sur la forme, faut-il croire avec ces déclarations que la concertation à laquelle nous sommes associés est un leurre ? Tout serait en fait déjà décidé d’avance ? Lors de la discussion du projet de loi de finances rectificatives pour 2014, nous avions dénoncé la méthode utilisée et l’absence de concertation avec les professionnels du secteur.
L’histoire semble se répéter : tout serait décidé avant les conclusions des travaux menés par le Quai d’Orsay dont le calendrier est pourtant fixé.
Sur le fond, nous sommes extrêmement inquiets sur la méconnaissance totale d’Anne HIDALGO sur l’industrie du tourisme et sur la réalité économique de nos entreprises car, en appelant à taxer les hôtels à plus de 100€ la chambre, la maire de Paris ne vise plus seulement la " grande hôtellerie ".
La quasi-totalité des hôtels parisiens seraient concernés. En effet, à Paris, le prix moyen d’un hôtel de milieu de gamme s’établit à environ 130 € et les hôtels économiques sont aux alentours de 100 € (source In Extenso Deloitte)."