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"Terres oubliées" s'en souvient... 15 ans et la fougue qui va avec !

Une croissance à deux chiffres en 2018


Le voyagiste d’aventure lyonnais Terres Oubliées se porte comme un charme et ça n’est pas près de s’arrêter. A l’occasion de ses 15 ans, en mars 2018, il propose à ses voyageurs un parcours dans les Andes pour 3 semaines, 3 mois… Et plus si affinité !


Rédigé par Juliette Pic le Mardi 9 Janvier 2018

Le treck du Condor au Chili, créé pour l'Odyssée Andine sera sans doute au programme des prochaines saisons. DR Terres Oubliées
Le treck du Condor au Chili, créé pour l'Odyssée Andine sera sans doute au programme des prochaines saisons. DR Terres Oubliées
L’année 2018 signe les 15 ans de Terres Oubliées. En mars 2003, Mathieu Flye Sainte-Marie et Stéphane Couturier co-fondaient le voyagiste d’aventure, en opposition avec ce qu’ils voyaient comme l’industrialisation du secteur.

Terres Oubliées a 15 ans et comme tous les jeunes de son âge, le voyagiste d’aventure ne fait pas les choses à moitié. Il dit ce qu’il pense, et ça n’est pas toujours du bien.

La concurrence ? « Nous ne sommes plus que 3 indépendants, si je ne compte pas les tout petits comme Double Sens que j’aime beaucoup par ailleurs affirme Mathieu Flye Sainte-Marie.

Lire : Double Sens veut doubler son activité sur les groupes

Les autres sont concentrés autour de 2 gros groupes qui ont tout rachetés et font du mainstream, avec les mêmes parcours et les mêmes recettes. Ils ne se distinguent plus que par le prix ».

Agir pour un Tourisme Responsable (ATR), association fondée, au départ, par des voyagistes d’aventures ?

« Nous refusons d’être confondus avec des gens qui ne nous ressemblent pas et n’ont pas la même démarche. Nous ne voulons pas être associé à un label auquel certains ne méritent pas d’appartenir », et de renvoyer vers un (très long) échange de commentaires avec Julien Buot, président d’ATR à ce sujet.

Ou il compare l’industrialisation du tourisme d’aventure à celui du textile et ses dérives, tout en modulant : « (…) je n’ai absolument rien contre [ATR], votre action que je trouve juste et constructive »

L’idée est de rester fidèle aux pionniers du genre. « Nous recherchons un retour aux sources, à ce qu’était le voyage d’aventure il y a 40 ans, avec des offres originales et la recherche d’aller où personne n’est allé avant » explique Mathieu Flye Sainte-Marie.

La recette du succès

Qu’on approuve la fidélité à l’esprit du tourisme d’aventure, ou qu’on regrette le jusqu’au boutisme, 15 ans après, les résultats sont là.

L’année 2017 s’est terminée avec un chiffre d’affaire en hausse de 13,09% avec 3.8 M€. Un chiffre que Terres Oubliées compte largement dépasser en 2018, qui « devrait être encore meilleure que la précédente avec une croissance à 2 chiffres » prophétise Mathieu Flye Sainte-Marie, ajoutant : « nous visons un CA entre 4.2 et 4.3 M€ contre 3.8 M€ en 2017 ».

Le premier trimestre 2018 (l’exercice 2018 s’est ouvert en octobre 2017) va d’ailleurs dans ce sens. Avec une augmentation de 270 000€ par rapport à la même période l’année précédente, Terres Oubliées connaît une croissance de 47,66%.

Démarrées à 4, Terres Oubliées compte désormais 12 salariés, tous chefs de produits et conseillers, alliant connaissance du terrain, création de voyage, commercialisation et conseil client.

Car c’est la plus-value de Terres Oubliées : une connaissance du terrain et une relation client dans laquelle le mot relation n’est pas galvaudé.

« Pour chaque secteur, il y a deux chefs de produits, qui sont recrutés à la fois sur leur connaissance du secteur mais aussi sur l’apport de nouvelles destinations, qu’ils connaissent déjà, sur le terrain ». Terres Oubliées utilise l’expérience du terrain de chacun pour créer de nouveaux séjours originaux et uniques.

Le rôle des chefs de produits est d’imaginer, mais aussi de commercialiser le séjour, et d’effectuer un suivi des dossiers. Les séjours comptent 8 à 9 personnes maximum, là où la concurrence directe en accueille 12 à 15. Ce qui permet au voyagiste de cultiver une relation privilégiée avec une clientèle en recherche d’authenticité.

« Ce sont des gens qui préfèrent consommer chez le petit producteur du coin plutôt que dans un supermarché. Ils ont la même approche pour le voyage et préfère s’adresser à une petite structure qu’à une grosse machine » affirme Mathieu Flye Sainte-Marie, qui estime récupérer une bonne part de « déçus des grosses structures ».

Résultats : « Nos voyageurs ont le sentiment de faire partie d’une tribu, ils reviennent on a un taux de fidélité proche des 90%. En 15 ans on n’a eu qu’un seul litige : un guide en milieu polaire qui, malgré son expérience n’était pas à la hauteur. On a remboursé tout le monde intégralement, c’est aussi ça, notre démarche éthique et ça fidélise ».

Main dans la main avec les réceptifs

En amont des voyages, les chefs de produits ont aussi pour mission de… Ne pas négocier. Pourtant, avec un panier moyen tournant autour des 3900€ par personne, le coût du séjour reste à peu près le même que ceux des concurrents.

Terres oubliées estime que le prix proposé par les réceptifs est le bon. S’il est trop cher, ils aménagent en choisissant de supprimer un trajet ou changer un hébergement, mais ils respectent à la lettre le prix demandé par le fournisseur. Là aussi, une recette imparable pour fidéliser.

« On défriche des destinations que d’autres ne font pas, l’Atacama par exemple, personne ne l’avait fait en Argentine avant nous. Nous sommes les premiers. Depuis 4 – 5 ans, d’autres essaient mais c’est compliqué et nous avons un coup d’avance grâce à nos relations avec les réceptifs notamment ».

L'Odyssée Andine

Un coup d’avance qui lui permet d’être ambitieux. Pour ses 15 ans, Terres Oubliées a imaginé l’Odyssée Andine un voyage de 5 mois. Enfin, 9 voyages de 3 semaines. La première étape partira des Andes Péruviennes le 8 septembre 2018 et la dernière le 23 janvier 2019 partira en croisière pour la cordillère Darwin, où se rejoignent l'Océan Pacifique et Atlantique, près d'Ushuaïa.

Pourquoi la Cordillère des Andes ? Parce qu’il a une bonne expérience dans la région et qu’ « au cours des années, beaucoup de voyageurs ont évoqué cette région, alors on a décidé de faire un parcours complet ».

A chaque étape, les voyageurs finiront leur séjour en rencontrant ceux qui partent pour l’étape suivante, avec les équipes locales, à la frontière des pays. Une manière de mettre en exergue ce lien humain que Terres Oubliées met en avant.

Chaque séjour inclut des parties de trajets déjà programmés dans d’autres séjours, légèrement modifiés ou pas, et d’autres parties totalement nouvelles, que Terres Oubliées envisage de proposer les années à venir.

Notamment le trek du Condor dans la Cordillère de Maule.

Chacun est libre de choisir un ou plusieurs des voyages proposés, mais Terres Oubliées a déjà enregistré « deux ou trois demandes de voyageurs prêts à faire la totalité de la traversée ! »... A passionné, passionné et demi !

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Commentaires

1.Posté par Sylvia le 10/01/2018 09:34 | Alerter
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Bravo à Terres Oubliées pour ses 15 ans d'acharnement et fidélité à son éthique vis à vis de vous et pour vos voyageurs ! j'ai été témoin de la fougue de vos débuts qui est toujours là avec Mathieu ; longue vie à nous, Petits Organisateurs de rêves mais Grands dans l'esprit de nos clients-Voyageurs fidèles!

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