Comme déjà annoncé, la production forfaitisée "mainstream" de clubs de vacances et circuits, sera resserrée sur une quinzaine de destinations principalement autour du bassin méditerranéen mais également en long courrier DR
Après une analyse "aussi fine que possible" des activités du groupe, "par agence, par produit, par destination", Michel Rességuier qui préside aux destinées de Thomas Cook France, est arrivé à la conclusion qu'il fallait garder et/ou transformer trois business units de l'activité française : le tour-operating industriel, la distribution et l'activité de groupiste.
Cette dernière "qui a servi longtemps à écouler les excédents de la production" va prendre un élan nouveau.
Quant aux deux activités "marginales" que sont la production Escapades de courts séjours, elle sera maintenue mais réalisée par Thomas Cook suisse tandis que la production à la carte - un foyer de pertes tel que le qualifie Michel Rességuier - disparaitra.
Une partie de cette production sera emmenée par Hélion de Villeneuve et ses associés qui rachèteront en juillet prochain Austral lagons, Secrets et la marque le Monde à la carte, tandis que le à la carte Asie et Amérique sera stoppé et le personnel licenciés.
Au total, c'est un volume d'affaires de 64 millions d'euros qui disparaitra des comptes du tour operating (20 millions pour Escapades, 24 millions pour Austral Lagons et Secrets et 20 millions pour le à la carte Amérique et Asie).
Cette dernière "qui a servi longtemps à écouler les excédents de la production" va prendre un élan nouveau.
Quant aux deux activités "marginales" que sont la production Escapades de courts séjours, elle sera maintenue mais réalisée par Thomas Cook suisse tandis que la production à la carte - un foyer de pertes tel que le qualifie Michel Rességuier - disparaitra.
Une partie de cette production sera emmenée par Hélion de Villeneuve et ses associés qui rachèteront en juillet prochain Austral lagons, Secrets et la marque le Monde à la carte, tandis que le à la carte Asie et Amérique sera stoppé et le personnel licenciés.
Au total, c'est un volume d'affaires de 64 millions d'euros qui disparaitra des comptes du tour operating (20 millions pour Escapades, 24 millions pour Austral Lagons et Secrets et 20 millions pour le à la carte Amérique et Asie).
38 postes supprimés au Call Center
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Sur les 60 postes de travail des centres d'appel liés à ces activités, il est prévu que 38 postes seront supprimés tandis que dix collaborateurs partiront avec Austral Lagons.
8 assistantes commerciales seront également licenciées. Il y aura trois créations de postes pour renforcer la production de circuits "mainstream".
Le call center de Clichy sera maintenu pour le B to C tandis qu'un prestataire belge prendra le relais pour le B to B...
Comme déjà annoncé, la production forfaitisée "mainstream" de clubs de vacances et circuits, sera resserrée sur une quinzaine de destinations principalement autour du bassin méditerranéen mais également en long courrier sur la Rep Dom, Cuba, le Mexique, la Thaïlande, Maurice, les Antilles, etc..
Les trois marques liées à la production seront maintenues. Jet tours, dont 50% des ventes sont réalisées par des distributeurs extérieurs au groupe Thomas Cook, sera la marque principale et les Eldoradors maintenus.
Le réseau Thomas Cook aura aussi sa marque "maison" avec les Thomas Cook Villages tandis que la production régionale Aquatour sera elle aussi maintenue. "Il est important que le réseau aient des produits exclusifs", commente Michel Rességuier.
8 assistantes commerciales seront également licenciées. Il y aura trois créations de postes pour renforcer la production de circuits "mainstream".
Le call center de Clichy sera maintenu pour le B to C tandis qu'un prestataire belge prendra le relais pour le B to B...
Comme déjà annoncé, la production forfaitisée "mainstream" de clubs de vacances et circuits, sera resserrée sur une quinzaine de destinations principalement autour du bassin méditerranéen mais également en long courrier sur la Rep Dom, Cuba, le Mexique, la Thaïlande, Maurice, les Antilles, etc..
Les trois marques liées à la production seront maintenues. Jet tours, dont 50% des ventes sont réalisées par des distributeurs extérieurs au groupe Thomas Cook, sera la marque principale et les Eldoradors maintenus.
Le réseau Thomas Cook aura aussi sa marque "maison" avec les Thomas Cook Villages tandis que la production régionale Aquatour sera elle aussi maintenue. "Il est important que le réseau aient des produits exclusifs", commente Michel Rességuier.
Développer une relation vendeur / client
C'est sur la distribution que l'évolution pourrait être la plus perceptible. C'est une révolution culturelle des vendeurs que le patron de Thomas Cook France entend imposer.
"Le groupe a trop longtemps négligé la formation des vendeurs. Or, nous souhaitons développer une véritable relation entre le vendeur et son client". Les franchisés auront à adopter la même philosophie...
Si l'entreprise va supprimer 23 points de vente, le nombre d'agences en propre - 280 actuellement - est appelé à évoluer.
Le scénario d'un regroupement des vendeurs autour d'une boutique "flagship" est un scénario envisagé. Autre idée en gestation, des vendeurs travaillant de chez eux avec un portefeuille de clients.
Thomas Cook pourrait même renouer avec le business travel, notamment en province ou bien "là ou le business travel pourrait servir le développement de la clientèle individuelle".
Décision attendue pour l'automne prochain. Quant aux agences, leur lifting sera minime : "ce n'est pas l'agence qui intéresse le client, c'est l'agent !"
Autre changement en vue, l'avenir des franchisés Jet tours.
Un séminaire va les réunir en juin pour "les faire réfléchir à ce que signifie dans la durée que d'avoir une enseigne Jet tours".
Il leur sera présenté deux solutions envisagées : renforcer les ventes Jet tours d'une part ou bien avoir une plus grande marge de manoeuvre. Chacune des solutions aura son pendant de conditions...
"Le groupe a trop longtemps négligé la formation des vendeurs. Or, nous souhaitons développer une véritable relation entre le vendeur et son client". Les franchisés auront à adopter la même philosophie...
Si l'entreprise va supprimer 23 points de vente, le nombre d'agences en propre - 280 actuellement - est appelé à évoluer.
Le scénario d'un regroupement des vendeurs autour d'une boutique "flagship" est un scénario envisagé. Autre idée en gestation, des vendeurs travaillant de chez eux avec un portefeuille de clients.
Thomas Cook pourrait même renouer avec le business travel, notamment en province ou bien "là ou le business travel pourrait servir le développement de la clientèle individuelle".
Décision attendue pour l'automne prochain. Quant aux agences, leur lifting sera minime : "ce n'est pas l'agence qui intéresse le client, c'est l'agent !"
Autre changement en vue, l'avenir des franchisés Jet tours.
Un séminaire va les réunir en juin pour "les faire réfléchir à ce que signifie dans la durée que d'avoir une enseigne Jet tours".
Il leur sera présenté deux solutions envisagées : renforcer les ventes Jet tours d'une part ou bien avoir une plus grande marge de manoeuvre. Chacune des solutions aura son pendant de conditions...
Internet : "nous allons rattraper notre retard"
Reste enfin l'internet qui réalise 10% des ventes de l'entreprise.
"C'est moins que les 16% que réalise la concurrence et nous allons rattraper notre retard", indique Michel Résseguier. "le site jettours.com viendra apporter son aide au tour opérateur, tandis que le site thomascook.com sera "l'ami des agents mais pas l'ennemi des agences". Chaque vente internet sera mise sur le compte du distributeur local", précise-t-il.
A noter que les quatre systèmes informatiques utilisés actuellement seront supprimés de façon à ne plus garder que Nurvis, le système IT du groupe.
Quant au PSE qui prévoit la suppression de 172 postes, l'accompagnement financier des licenciés "n'ira pas au delà des compensations légales"...
Ces changements devraient permettre à la filiale française du groupe Thomas Cook qui l'a recapitalisée à hauteur de 70 millions d'euros en septembre dernier, d'atteindre peu ou prou l'équilibre d'exploitation sur l'exercice 2014 (clos au 30 septembre).
"C'est moins que les 16% que réalise la concurrence et nous allons rattraper notre retard", indique Michel Résseguier. "le site jettours.com viendra apporter son aide au tour opérateur, tandis que le site thomascook.com sera "l'ami des agents mais pas l'ennemi des agences". Chaque vente internet sera mise sur le compte du distributeur local", précise-t-il.
A noter que les quatre systèmes informatiques utilisés actuellement seront supprimés de façon à ne plus garder que Nurvis, le système IT du groupe.
Quant au PSE qui prévoit la suppression de 172 postes, l'accompagnement financier des licenciés "n'ira pas au delà des compensations légales"...
Ces changements devraient permettre à la filiale française du groupe Thomas Cook qui l'a recapitalisée à hauteur de 70 millions d'euros en septembre dernier, d'atteindre peu ou prou l'équilibre d'exploitation sur l'exercice 2014 (clos au 30 septembre).