Cette suppression "est dramatique pour ce secteur, particulièrement en espace rural et en zone de montagne", estime dans un communiqué l'Unat, qui a adressé un courrier aux députés. La loi doit passer en première lecture le 3 novembre.
"Un programme de consolidation des hébergements de tourisme social a été mis en place par l'Etat en 2001 et était prévu pour durer jusqu'à 2006, indique l'Unat. Il était doté d'une enveloppe annuelle globale légèrement supérieure à 5 millions d'euros".
Or si les engagements de l'Etat ont "globalement été respectés depuis 2001", le projet de loi de finances 2005 "ne prévoit plus le moindre euro en autorisations de programmes, et ne prévoit plus qu'un million d'euros en crédits de paiements".
Remise en cause de la globalité des plans de financement
"C'est la première fois depuis 1989, et qu'elle que fut la majorité en place, que cette ligne budgétaire n'est pas abondée", proteste l'Unat, pour qui "ceci signifie que plus aucun projet de rénovation du patrimoine du secteur du tourisme associatif (principalement les villages et maisons familiales de vacances, les centres d'accueil de jeunes) ne pourrait être engagé avec des fonds d'Etat".
Leur disparition pourrait également, selon l'Unat, "remettre en cause la globalité des plans de financement" auxquels participent aussi les collectivités locales.
Si ces aides n'existaient plus, conclut l'Unat, il faudrait, pour poursuivre les rénovations, augmenter les prix d'"environ 10 %", ce qui "pénaliserait donc d'abord les familles les plus modestes".
La rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
"Un programme de consolidation des hébergements de tourisme social a été mis en place par l'Etat en 2001 et était prévu pour durer jusqu'à 2006, indique l'Unat. Il était doté d'une enveloppe annuelle globale légèrement supérieure à 5 millions d'euros".
Or si les engagements de l'Etat ont "globalement été respectés depuis 2001", le projet de loi de finances 2005 "ne prévoit plus le moindre euro en autorisations de programmes, et ne prévoit plus qu'un million d'euros en crédits de paiements".
Remise en cause de la globalité des plans de financement
"C'est la première fois depuis 1989, et qu'elle que fut la majorité en place, que cette ligne budgétaire n'est pas abondée", proteste l'Unat, pour qui "ceci signifie que plus aucun projet de rénovation du patrimoine du secteur du tourisme associatif (principalement les villages et maisons familiales de vacances, les centres d'accueil de jeunes) ne pourrait être engagé avec des fonds d'Etat".
Leur disparition pourrait également, selon l'Unat, "remettre en cause la globalité des plans de financement" auxquels participent aussi les collectivités locales.
Si ces aides n'existaient plus, conclut l'Unat, il faudrait, pour poursuivre les rénovations, augmenter les prix d'"environ 10 %", ce qui "pénaliserait donc d'abord les familles les plus modestes".
La rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
