Sous un ciel éclatant, entouré d'un essaim de journalistes et de caméras de télévision, le groupe est monté au sommet de la tour sous la conduite de Jean-Bernard Bros, président de la société de gestion de la tour et adjoint au maire de Paris, chargé du Tourisme.
Les 56 Chinois, parmi lesquels des officiels, professionnels du tourisme et journalistes, se sont extasiés devant le panorama, entrevu dans des magazines mais qu'ils découvraient pour la première fois. Appareils photo et caméscopes ont fixé l'événement pour la postérité.
Les 24 touristes payants du groupe, certains avec des petits drapeaux français et chinois dans la main, tous de Pékin, sont admiratifs. D'un niveau socio-culturel élevé, habillés à la dernière mode et plutôt jeunes, ils semblent avoir été choisis pour donner une image moderne de la Chine d'aujourd'hui.
1% de Chinois ont des revenus pour voyager à l'étranger
Ils représentent la population urbaine aisée, les 1% de Chinois ayant des revenus leur permettant de voyager à l'étranger. Ils sont cadres de l'administration ou de l'industrie, avocat, informaticien. Ils sont venus en couples, seuls ou avec un parent. Une femme est venue avec sa fille de 25 ans, le voyage de retraités des chemins de fer a été payé par leur fille.
M. et Mme Li sont en voyage de noces. Ils ont 25 et 27 ans. Lui est cadre dans une société pharmaceutique sino-japonaise. Elle est informaticienne dans un hôpital pékinois. "C'était un rêve pour nous, et nous le réalisons", disent-ils. Un rêve qui leur aura coûté, avouent-ils, 40% de leur salaire annuel. "Mais nous avons reçu un tel accueil que ce n'est pas cher", dit M. Li.
M. Jia, cadre de l'industrie, qui connaît déjà New York, trouve "l'architecture de Paris beaucoup plus intéressante et variée". Une jeune femme en jean et lunettes de soleil, Han Fei, se dit "très impressionnée" par Paris, qu'elle trouve "romantique".
Une autre se dit "émerveillée par l'Arc de Triomphe, les Champs-Élysées, la tour Eiffel la nuit". "Je veux aller boire un café à une terrasse et me promener dans la rue". Reçu avec champagne et discours au salon Gustave Eiffel, le groupe est reparti ravi, muni d'une pochette cadeau avec un porte-clef Tour Eiffel et un livre de photos.
Un rêve qui a coûté... 40% de leur salaire annuel !
L'après-midi était principalement consacré à une visite d'une heure et demie des chef d'oeuvre du Musée du Louvre, qui intéresse beaucoup les Chinois de l'élite éduquée. Plusieurs membres du groupe disent leur intérêt pour les arts, l'architecture, l'urbanisme.
En les accueillant, le président du musée Henri Loyrette a manifesté son intérêt pour des partenariats et des échanges avec la Chine.
Il a souligné que "l'apport de la civilisation chinoise était irremplaçable", notamment dans la peinture et les arts décoratifs. Seul regret d'une jeune touriste devant la Joconde, entre deux photos: "la visite est trop rapide. Je n'ai pas le temps de bien voir".
Le soir, il était prévu un dîner-promenade sur la Seine et un spectacle au Moulin Rouge. Vendredi, le château de Versailles et un après-midi shoping sont au programme, avant un départ pour Genève par TGV tôt samedi matin, puis l'Italie.
Les 56 Chinois, parmi lesquels des officiels, professionnels du tourisme et journalistes, se sont extasiés devant le panorama, entrevu dans des magazines mais qu'ils découvraient pour la première fois. Appareils photo et caméscopes ont fixé l'événement pour la postérité.
Les 24 touristes payants du groupe, certains avec des petits drapeaux français et chinois dans la main, tous de Pékin, sont admiratifs. D'un niveau socio-culturel élevé, habillés à la dernière mode et plutôt jeunes, ils semblent avoir été choisis pour donner une image moderne de la Chine d'aujourd'hui.
1% de Chinois ont des revenus pour voyager à l'étranger
Ils représentent la population urbaine aisée, les 1% de Chinois ayant des revenus leur permettant de voyager à l'étranger. Ils sont cadres de l'administration ou de l'industrie, avocat, informaticien. Ils sont venus en couples, seuls ou avec un parent. Une femme est venue avec sa fille de 25 ans, le voyage de retraités des chemins de fer a été payé par leur fille.
M. et Mme Li sont en voyage de noces. Ils ont 25 et 27 ans. Lui est cadre dans une société pharmaceutique sino-japonaise. Elle est informaticienne dans un hôpital pékinois. "C'était un rêve pour nous, et nous le réalisons", disent-ils. Un rêve qui leur aura coûté, avouent-ils, 40% de leur salaire annuel. "Mais nous avons reçu un tel accueil que ce n'est pas cher", dit M. Li.
M. Jia, cadre de l'industrie, qui connaît déjà New York, trouve "l'architecture de Paris beaucoup plus intéressante et variée". Une jeune femme en jean et lunettes de soleil, Han Fei, se dit "très impressionnée" par Paris, qu'elle trouve "romantique".
Une autre se dit "émerveillée par l'Arc de Triomphe, les Champs-Élysées, la tour Eiffel la nuit". "Je veux aller boire un café à une terrasse et me promener dans la rue". Reçu avec champagne et discours au salon Gustave Eiffel, le groupe est reparti ravi, muni d'une pochette cadeau avec un porte-clef Tour Eiffel et un livre de photos.
Un rêve qui a coûté... 40% de leur salaire annuel !
L'après-midi était principalement consacré à une visite d'une heure et demie des chef d'oeuvre du Musée du Louvre, qui intéresse beaucoup les Chinois de l'élite éduquée. Plusieurs membres du groupe disent leur intérêt pour les arts, l'architecture, l'urbanisme.
En les accueillant, le président du musée Henri Loyrette a manifesté son intérêt pour des partenariats et des échanges avec la Chine.
Il a souligné que "l'apport de la civilisation chinoise était irremplaçable", notamment dans la peinture et les arts décoratifs. Seul regret d'une jeune touriste devant la Joconde, entre deux photos: "la visite est trop rapide. Je n'ai pas le temps de bien voir".
Le soir, il était prévu un dîner-promenade sur la Seine et un spectacle au Moulin Rouge. Vendredi, le château de Versailles et un après-midi shoping sont au programme, avant un départ pour Genève par TGV tôt samedi matin, puis l'Italie.
