Visas pour l'Inde : la mesure sur les données biométriques reportée au 1er mai 2015

Les autorités indiennes seraient-elles sur le point de faire machine arrière, à propos de la modification des procédures d'obtention des visas pour les voyageurs français.

Elles avaient annoncé, fin novembre 2014, qu'à partir du 2 janvier 2015, les requérants devraient se déplacer en personne dans l'un des 5 centres de VFS, l'organisme en charge des visas pour l'Inde, pour y fournir leurs données biométriques, à savoir : empreintes digitales, et données faciales (photo) au moment de soumettre le formulaire de demande.

Les centres en question se situent à Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux et Strasbourg. Conséquence : les demandes ne pourront plus être déposées par des tiers.

Cette mesure est finalement reportée au 1er mai 2015.

Dans un message posté sur Facebook, l'Ambassade d'Inde précise qu'"il a été décidé que l'obligation de fournir des données biométriques par les demandeurs de visa au moment de soumettre leurs formulaires de demande se déroulera à partir du 1er mai 2015 au lieu du 2 janvier 2015."

L'annonce de la mise en place de cette mesure avait provoqué un tollé chez les professionnels du tourisme.

Plusieurs TO, groupistes, agences et réceptifs avaient mené des actions de lobbying qui semblent aujourd'hui avoir porté ses fruits.

Pour rappel : le 9 décembre 2014, les professionnels du tourisme avaient rencontré les représentants de l'ambassade indienne à Paris pour exprimer leurs inquiétudes face à ces changements.

Certains pros espèrent désormais que ce recul, puisse faire évoluer favorablement la situation de la France, qui pourrait alors rejoindre la liste des 43 pays bénéficiant du Visa à l'arrivée (TVoA - Tourist Visa on Arrival).

Un souhait partagé par le SETO, qui reste très mobilisé, via ses contacts institutionnels français et indiens, "pour que la France puisse bénéficier du système "Visa à l'Arrivée" mis en place pour 43 pays depuis fin novembre 2014, précise le syndicat dans un communiqué.

Les autorités indiennes y seraient favorables et nous œuvrons pour que la France puisse être dans une deuxième liste de pays éligible à ce système, d'ici au 1er mai 2015."