Après la pagaille aérienne provoquée par l'éruption du volcan islandais Eyjafjallajökull, en avril 2010, la France a adopté un certain nombre de mesures, afin de mieux contrôler la situation, en cas de nouvelle éruption, rappelle le ministère des Transports dans un communiqué.
Une annonce qui intervient alors qu'un autre volcan islandais, Bardarbunga, donne des signes d'activité sismique depuis quelques jours.
Pour l'heure, le transport aérien n'est pas impacté, en dehors d'une restriction très locale de survol du volcan islandais, selon Eurocontrol, l'Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne.
Pour autant, l'Office de Météorologie islandais a rehaussé l'alerte destinée aux opérateurs de l'aviation civile européenne de jaune à orange, soit le niveau précédant un déclenchement d'éruption.
Une annonce qui intervient alors qu'un autre volcan islandais, Bardarbunga, donne des signes d'activité sismique depuis quelques jours.
Pour l'heure, le transport aérien n'est pas impacté, en dehors d'une restriction très locale de survol du volcan islandais, selon Eurocontrol, l'Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne.
Pour autant, l'Office de Météorologie islandais a rehaussé l'alerte destinée aux opérateurs de l'aviation civile européenne de jaune à orange, soit le niveau précédant un déclenchement d'éruption.
Evaluer les risques, choisir les trajectoires, surveiller les appareils
Le volcan est donc surveillé de près, notamment par les compagnies aériennes françaises. En 2010, l'éruption avait entraîné l'annulation d'environ 10 000 vols.
"Depuis cette crise, conformément aux préconisations de l'OACI (organisation internationale de l'aviation civile) et de l'AESA (agence européenne de la sécurité aérienne), la DGAC demande aux compagnies françaises une étude de sécurité avant d'entreprendre des vols dans les espaces concernés par les cendres, précise le ministère.
Cette étude de sécurité permet d'évaluer les risques, de choisir les trajectoires, de développer des procédures pour la gestion des opérations concernées et de surveiller les appareils."
Par ailleurs, chaque année, la France participe à un vaste exercice à échelle européenne, VOLCEX, qui permet d'améliorer :
- la connaissance du phénomène, la gestion et la coordination internationale de l'impact des cendres sur le trafic aérien ;
- les informations diffusées par les centres régionaux spécialisés appelés Centres Consultatifs sur les Cendres Volcaniques (VAAC pour « Volcanic Ash Advisory Centres ») ;
- et de développer un outil d'aide à la décision.
Ces travaux communs ont déjà permis de mieux gérer l'éruption du volcan Grimsvötn en mai 2011, avec l'annulation de seulement 900 vols.
"Depuis cette crise, conformément aux préconisations de l'OACI (organisation internationale de l'aviation civile) et de l'AESA (agence européenne de la sécurité aérienne), la DGAC demande aux compagnies françaises une étude de sécurité avant d'entreprendre des vols dans les espaces concernés par les cendres, précise le ministère.
Cette étude de sécurité permet d'évaluer les risques, de choisir les trajectoires, de développer des procédures pour la gestion des opérations concernées et de surveiller les appareils."
Par ailleurs, chaque année, la France participe à un vaste exercice à échelle européenne, VOLCEX, qui permet d'améliorer :
- la connaissance du phénomène, la gestion et la coordination internationale de l'impact des cendres sur le trafic aérien ;
- les informations diffusées par les centres régionaux spécialisés appelés Centres Consultatifs sur les Cendres Volcaniques (VAAC pour « Volcanic Ash Advisory Centres ») ;
- et de développer un outil d'aide à la décision.
Ces travaux communs ont déjà permis de mieux gérer l'éruption du volcan Grimsvötn en mai 2011, avec l'annulation de seulement 900 vols.