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Voyages d'affaires : réduction de 71 % et multiplication de la chasses au gaspi

le business travel n'est plus glamour...


Selon une enquête internationale réalisée par KDS auprès des cadres d'entreprises, les voyages d'affaires ne figurent pas, pour 81 % d'entre eux, parmi les atouts de leur poste.


Rédigé par le Jeudi 11 Juin 2009

Un cadre sur deux seulement (49 %) a considéré que ses 5 derniers déplacements étaient tous indispensables. Les autres ont estimé que 4, voire 3 seulement, l'étaient réellement.
Un cadre sur deux seulement (49 %) a considéré que ses 5 derniers déplacements étaient tous indispensables. Les autres ont estimé que 4, voire 3 seulement, l'étaient réellement.
Voilà qui va dans le sens de l'histoire puisque, dans cette même enquête, les entreprises s'adaptent à la nouvelle donne économique en réduisant de 71 % leurs voyages d'affaires et en multipliant les chasses au gaspi.

Déclassés, les voyageurs d'affaires se passeraient volontiers de ces déplacements (22,5 % ) qui nuisent à leur santé (27 %) et à leur équilibre familial (32 %).

62 % des cadres interrogés souhaitent clairement voyager moins. 22,4 % déclarent même que les déplacements professionnels seraient un mauvais aspect de leur poste.

Que les professionnels du voyage d'affaires se rassurent. Dans cette enquête ils sont 81 % cadres voyageurs à estimer que les déplacements permettent une meilleure collaboration avec les collègues travaillant sur d'autres sites et qu'ils donnent une meilleure connaissance des enjeux et des défis locaux (63 %).

Certains ont déclaré que les déplacements professionnels donnaient l'opportunité d'identifier des risques ignorés. Mais la priorité va aux voyages à but commercial avec cet impératif : les entreprises attendent désormais un retour sur investissement pour chaque déplacement.

Au sein des entreprises les solutions alternatives sont encouragées comme la visio-conférence ou le e-learning.

Définir l'indispensable

Un cadre sur deux seulement (49 %) a considéré que ses 5 derniers déplacements étaient tous indispensables. Les autres ont estimé que 4, voire 3 seulement, l'étaient réellement.

9 % sont allés jusqu'à déclarer qu'aucun de leurs 5 derniers déplacements n'était indispensable au bon fonctionnement de l'entreprise ou à l'atteinte de leurs objectifs !

Parmi les frais « utiles » à la performance, le déjeuner arrive en tête , le dîner d'affaires nettement moins (nuit à la vie familiale). Quant au cadeau d'affaire, il ne ferait plus du tout recette.

Autorisations a minima de la Classe Affaires

75 % des sondés confirment devoir justifier davantage les raisons de leurs missions. Ce contrôle accru serait dû à l'usage des systèmes en ligne de réservation et de gestion des notes de frais.

Pour 62 % des participants à l'enquête la classe affaires n'est pas (ou plus) autorisée pour les déplacements en avion ! Certaines entreprises l'accordent tout de même mais sous certaines conditions.

Dans cet échantillon elle n'est tolérée pour les vols de moins de 3 heures que pour 9 % et, pour les vols de 3 à 5 heures, que pour 21 %. 40 % n'ont accès à la classe affaires qu'à partir des vols de plus de 5 heures.

S'il fallait faire un arbitrage pour raisons budgétaires 73 % des cadres préféreraient voler en Classe Affaires pour un long courrier (comme par exemple un Paris-San Francisco) plutôt que de privilégier le standing de l'hôtel et le confort de la chambre.

Les petits à-côtés

L'enquête fait ressortir que, constamment connectés, les voyageurs sont sous pression. En revanche, le week-end et le soir, quand ils le peuvent, ils souhaitent décompresser et consacrer le temps libre à « socialiser » entre collègues, à faire du shopping et du tourisme.

En matière de tourisme les français sont en tête (59 %) suivis par les allemands (35%) et les anglo-saxons (30 %). 10 % ont déclaré noir sur blanc qu'ils préféraient rester seuls pour travailler.

L'enquête auprès de 435 professionnels

KDS, éditeur de solutions logicielles de gestion des déplacements et des frais professionnels en ligne a réalisé cette enquête du 12 au 29 mai 2009 auprès de 435 professionnels implantés en France (62 %), aux Etats-Unis (13 %), en Allemagne (9 %) en Grande-Bretagne (7 %) ainsi pour une petite part, en Afrique du Sud, en Suisse, au Canada...
- 38 % travaillent dans des entreprises de plus de 10 000 salariés
- 10 % de 5 000 à 10 000 salariés,
- 23 % de 500 à 5 000 salariés
- 29 % de 1 à 500 salariés

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