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Weekendesk : « La distribution en agence, ce n’est pas notre priorité... »

120 000 départs et 300 000 clients en France en 2010


Une activité pour le week-end, pas trop loin de chez soi et à un prix raisonnable : telle est la formule qui a fait le succès de Weekendesk avec 300 000 clients enregistrés l’année dernière. L’agence en ligne est rémunérée par une commission de 15 à 20% versée par les hôteliers.



le Mardi 26 Juillet 2011

Les ventes se font à, au moins 85% en direct sur le web. Weekendesk enregistre un trafic d’un million de visiteurs uniques par mois.
Les ventes se font à, au moins 85% en direct sur le web. Weekendesk enregistre un trafic d’un million de visiteurs uniques par mois.
La galaxie de Smart &Co créée par Pierre-Edouard Stérin, regroupe aussi bien Smartbox que Gault-Millau, ou encore La Fourchette, Weekendesk, Lookingo le challenger français de Groupon, etc.

Pour plus de clarté, deux pôles d’activités distincts ont été récemment créés : d’un côté Smart & Co garde les coffrets cadeaux Smartbox, de l’autre Smart & Co Ventures regroupe Weekendesk, Lookingo, La Fourchette, etc.

Chaque pôle dispose d’une autonomie totale avec fonctions ressources humaines, sourcing et production séparés.

« Cela aura l’avantage de faire disparaître la confusion qu’il pouvait y avoir dans les esprits entre Weekendesk qui est un producteur de week-ends à thèmes de proximité et Smartbox dont la déclinaison des produits va bien au-delà du voyage » , explique Laurent Salanié, le patron de Weekendesk.

Il est vrai que cette confusion vient de l’historique. La production des coffrets-cadeaux lancée en France par Pierre-Edouard Stérin en 2002 l’a été sous la marque Weekendesk.

Laurent Salanié affirme que l’activité est bénéficiaire en France

L’entreprise s’enrichit de la création de l’agence en ligne en 2005, et ce n’est qu’en 2008 que la partie coffrets cadeaux se renomme Smartbox pour laisser à Weekendesk la production et la distribution des courts séjours thématiques de proximité.

Weekendesk compte 55 collaborateurs dont une quarantaine en France et quinze dédiés à la production à travers le partenariat de 1500 hôteliers.

Une production qui s’affiche en forte progression : 10,2 millions d’euros de volume d’émissions en 2008, 16,2 millions en 2009. En 2010, il s’est élevé à 22 millions d’euros pour 120 000 départs et 300 000 clients dont 70% est réalisé à partir du marché français.

Laurent Salanié affirme que l’activité est bénéficiaire en France mais des investissements sont faits pour accroître une présence internationale en Belgique, Espagne, Pays-Bas et Italie.

Les ventes se font à, au moins 85% en direct sur le web. Weekendesk enregistre un trafic d’un million de visiteurs uniques par mois. 40% du trafic vient d’internautes ayant tapé le mot week-end. Ce qui évite d’avoir à investir lourdement sur des mots-clés dispendieux dans les moteurs de recherche…

L’essentiel pour Weekendesk est donc de disposer d’un éventail d’activités et de thématiques suffisamment large pour tenter le client.

Aucun accord avec la distribution classique.

Car ce sont quasiment des achats d’impulsion que les internautes réalisent chez Week-endesk : la moitié de la clientèle achète à moins de dix jours du départ sur des produits se situant à moins de trois heures de son domicile et la dépense commence à partir de 150 euros.

« Nous proposons toujours la nuitée avec le petit déjeuner à laquelle nous ajoutons une activité complémentaire. La dernière production en date est orientée sur les activités en famille.

Mais notre meilleur produit en région parisienne est le Clarion de Melun Sénart à cause de la qualité de son spa. Et c’est à trente minutes de Paris !
 »

Weekendesk travaille également en marque blanche pour des tiers : Fnac Voyages, Opodo, etc.

Aucun accord, en revanche avec la distribution classique. Laurent Salanié s‘explique : « Le canal des agents de voyages m’intéresse car ils ont une valeur ajoutée dans la relation client et une véritable expertise.

Mais le frein à la distribution de nos produits est que le panier moyen n’est pas élevé, ce qui induirait une rémunération du vendeur trop faible. Nous avons des échanges avec certains réseaux mais être distribué en agence, ce n’est pas ma priorité
 ».

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