Les recherche d’économies souhaitées par les entreprises vont de 20 et jusqu’à 50% des budgets voyages d’avant-crise...
Les études réalisées au printemps dernier montrant que les déplacements d’affaires seraient le premier pôle touché (devant les loyers et les flottes automobiles) par les plans d’économie mis en place au sein des entreprises (cabinet Arseg) se sont réalisées.
Une autre recherche effectuée par CFO Research auprès de 285 directeurs financiers pour American Express fait apparaître que 87% des entreprises réduisent le pôle voyages.
Ceci même si 82% sont tentées de maintenir une activité voyages identique à celle d’avant crise pour visiter de nouveaux clients, et 66% pour visiter des clients existants.
Bruno Mounier, directeur ventes et marketing du Corporate travel chez Carlson Wagonlit constate que les recherche d’économies souhaitées par les entreprises vont de 20 et jusqu’à 50% des budgets voyages d’avant-crise.
Mais si toutes les entreprises s’accordent sur la nécessité de réaliser des économies, chacune a sa propre politique pour y arriver.
Chez Ericsson, par exemple, l’aérien est en baisse de 43%. Michelin annonce un budget déplacement en baisse de 25%.
Une autre recherche effectuée par CFO Research auprès de 285 directeurs financiers pour American Express fait apparaître que 87% des entreprises réduisent le pôle voyages.
Ceci même si 82% sont tentées de maintenir une activité voyages identique à celle d’avant crise pour visiter de nouveaux clients, et 66% pour visiter des clients existants.
Bruno Mounier, directeur ventes et marketing du Corporate travel chez Carlson Wagonlit constate que les recherche d’économies souhaitées par les entreprises vont de 20 et jusqu’à 50% des budgets voyages d’avant-crise.
Mais si toutes les entreprises s’accordent sur la nécessité de réaliser des économies, chacune a sa propre politique pour y arriver.
Chez Ericsson, par exemple, l’aérien est en baisse de 43%. Michelin annonce un budget déplacement en baisse de 25%.
Pas de reprise des voyages d'affaires avant 2011
Autres articles
-
Sénégal : le Terrou-Bi fait de l'œil à la clientèle française 🔑
-
V. Boned (EDV) : "Le voyage d'affaires, c'est 70% de la production de nos adhérents" 🔑
-
Voyage d’affaires : 2023, "nouvelle année de référence"
-
Voyage d’affaires : ce que BCD Travel prévoit pour 2024 🔑
-
Transfert d'Air France d'Orly à Roissy : quelles conséquences pour les TMC ?🔑
Si BASF a maintenu la classe Affaires pour les déplacements de plus de six heures, elle laisse aussi aux employés le soin de décider si le déplacement est impératif ou non.
A l’inverse, EDF a une politique plus directive. La crise a fait resserrer les liens avec les fournisseurs privilégiés. Pas question donc, pour les collaborateurs de choisir leurs compagnies aériennes.
Ils n’ont pas le choix des vols et pourtant, le travel manager n’enregistre que 2% de demandes de dérogations…
Position totalement opposée chez Alcatel où la recherche de la solution la plus économique est recherchée voyage par voyage. Le train est privilégié à l’avion quand c’est possible, de même les compagnies low cost sont préférées aux compagnies traditionnelles. Total recommande les low cost à ses voyageurs.
Quant à la véritable reprise des voyages, CFO Research ne la situe pas avant 2011. Pour cette rentrée, les entreprises restent sur leurs positions de repli. « Il n’y a pas de reprise des réservations pour le mois de septembre », constate Bruno Mounier.
Cette situation d’attente aura des conséquences sur les tarifs aériens. C’est en tous cas l’opinion de Lucien Isnard chez EDF. Pour lui, la désertion des classes avant qui représentaient l’essentiel des revenus des transporteurs les obligera à augmenter les tarifs de la classe Economique.
A l’inverse, EDF a une politique plus directive. La crise a fait resserrer les liens avec les fournisseurs privilégiés. Pas question donc, pour les collaborateurs de choisir leurs compagnies aériennes.
Ils n’ont pas le choix des vols et pourtant, le travel manager n’enregistre que 2% de demandes de dérogations…
Position totalement opposée chez Alcatel où la recherche de la solution la plus économique est recherchée voyage par voyage. Le train est privilégié à l’avion quand c’est possible, de même les compagnies low cost sont préférées aux compagnies traditionnelles. Total recommande les low cost à ses voyageurs.
Quant à la véritable reprise des voyages, CFO Research ne la situe pas avant 2011. Pour cette rentrée, les entreprises restent sur leurs positions de repli. « Il n’y a pas de reprise des réservations pour le mois de septembre », constate Bruno Mounier.
Cette situation d’attente aura des conséquences sur les tarifs aériens. C’est en tous cas l’opinion de Lucien Isnard chez EDF. Pour lui, la désertion des classes avant qui représentaient l’essentiel des revenus des transporteurs les obligera à augmenter les tarifs de la classe Economique.
Vers une hausse des tarifs en classe Economique ?
Quant aux « unbundled fees », ces options payantes sur le check in, les bagages que les compagnies américaines traditionnelles ont copié sur les low cost., elles arrivent en Europe.
American Airlines fera payer le deuxième bagage aux voyageurs de la classe Eco à partir de la mi-septembre et Air France prévoit de proposer moyennant supplément les sièges des rangées disposant de davantage d’espace pour les jambes.
« Si seulement les compagnies nous prévenaient un peu à l’avance de ce genre de décision », regrette une travel manager de chez Total.
Mais à la crise économique s’ajoute maintenant la menace de la pandémie grippale. La Direction générale de la Santé affirme néanmoins que les aéroports ne seront pas fermés. « Toutes les zones du monde sont touchées, il n’y a donc pas de zone à protéger », affirme son représentant.
Les autorités sanitaires prévoit donc un scenario où la pandémie arrivera par vague - une vague durant une dizaine de semaines. Et bien sûr, il y aura plusieurs vagues, au moins deux et peut-être trois.
Pour la France, la Direction de la Santé estime que 20 millions de personnes pourraient être touchées et 600 000 hospitalisées. Le temps moyen de la maladie est estimé entre 5 et 7 jours.
Les autorités sanitaires préparent des recommandations aux entreprises de mise en place de plans de continuation d’activité.
Quant aux vaccins qui devraient être prêts vers la mi-octobre, ils seront destinés en priorité aux populations à risque. Les voyageurs ne sont pas classés dans cette catégorie.
American Airlines fera payer le deuxième bagage aux voyageurs de la classe Eco à partir de la mi-septembre et Air France prévoit de proposer moyennant supplément les sièges des rangées disposant de davantage d’espace pour les jambes.
« Si seulement les compagnies nous prévenaient un peu à l’avance de ce genre de décision », regrette une travel manager de chez Total.
Mais à la crise économique s’ajoute maintenant la menace de la pandémie grippale. La Direction générale de la Santé affirme néanmoins que les aéroports ne seront pas fermés. « Toutes les zones du monde sont touchées, il n’y a donc pas de zone à protéger », affirme son représentant.
Les autorités sanitaires prévoit donc un scenario où la pandémie arrivera par vague - une vague durant une dizaine de semaines. Et bien sûr, il y aura plusieurs vagues, au moins deux et peut-être trois.
Pour la France, la Direction de la Santé estime que 20 millions de personnes pourraient être touchées et 600 000 hospitalisées. Le temps moyen de la maladie est estimé entre 5 et 7 jours.
Les autorités sanitaires préparent des recommandations aux entreprises de mise en place de plans de continuation d’activité.
Quant aux vaccins qui devraient être prêts vers la mi-octobre, ils seront destinés en priorité aux populations à risque. Les voyageurs ne sont pas classés dans cette catégorie.