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Calamity Fund Français : l'APST veut protéger vos clients des calamités !

garantir la bonne fin de toute prestation de voyage à forfait


Parmi les sujets évoqués durant ces 6ème Rencontres du Snav à Ténériffe, l'APST fait assez fort et sort de son chapeau une nouvelle garantie : le projet "Calamity Fund Français. Explications…


le Dimanche 3 Février 2013

Raoul Nabet (gche) et Alain Werwilghen, secrétaire général de l'EGFATT /photo CE
Raoul Nabet (gche) et Alain Werwilghen, secrétaire général de l'EGFATT /photo CE
Tout comme l'ECTAA, l'Association Européenne des Agents de Voyages, dont le Snav, comme se plaisait à souligner Georges Colson, est l'un des membres fondateur et seul syndicat reconnu en Europe face aux autorités européennes, l'EGFAATT est son pendant en termes d'Associations Professionnelles de garantie des clients.

Et, tout naturellement, c'est l'APST qui représente la France au sein de cette association, reconnue par les pouvoirs publics.

Les Hollandais, pragmatiques et soucieux non seulement de leurs adhérents mais également du consommateur "touristique" , ont créé depuis maintenant quelques années, un "Calamity Fund".

Ce dispositif est destiné à garantir, en cas de catastrophe ou d'évènement imprévisible, la bonne fin de toute prestation de voyage à forfait émise par l'un de ses adhérents.

Un système peu onéreux mais d'une réelle efficacité

En clair, en cas d'éruption d'un volcan fou (par exemple), dont le crachat a bloqué les voies aériennes, obligeant des centaines de milliers de touristes à attendre (à leurs frais) que tout ceci se calme, ce fond prend en charge les clients de ses adhérents et leur assure soit le rapatriement, soit la continuation de leur voyage, soit le remboursement.

Bien évidemment, ce ne sont que des exemples, mais le fond du fond de garantie est ainsi défini. Ce système fonctionne pour les Hollandais, à peu de frais mais avec une réelle efficacité.

Raoul Nabet et le Conseil d'Administration de l'APST ont pensé que ce nouveau système (faudra expliquer à Sylvia Pinel) pouvait être introduit en France, et pour un coût très modeste.

Pour le plus grand bien de ses adhérents et de leurs clients.

Les détails et l'adaptation "à la française" sont actuellement à l'étude. Mais une chose est particulièrement intéressante dans le procédé mis au point par nos voisins bataves : la décision d'instaurer la "calamité (ou catastrophe)" naturelle est prise par l'institution émettrice de cette garantie.

Pas par des pouvoirs publics, qui, au nom d'un improbable "principe de précaution", font tout et n'importe quoi… Au plus grand désarroi des clients !

En tout cas, une nouvelle initiative particulièrement judicieuse de la part de l'APST et de son Président Nabet, à qui, s'il veut concrétiser son projet, il faudra donner un nouveau mandat de Président au printemps !

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Commentaires

1.Posté par Gilbert MAUJEAN le 05/02/2013 14:37 | Alerter
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Messieurs les professionnels du tourisme, accepteriez-vous de prendre (aussi) l’avis du client ?
Cette idée de créer un « calamity fond » à la française n’est pas nouvelle.
Elle a déjà été suggérée à plusieurs reprises dans ces colonnes et dans d’autres.
Souvenons-nous de tous ces derniers cas de force majeure dont le plus significatif a été le volcan islandais. Souvenons-nous de toutes ces majors de la profession qui ont refusé d’assister le client ou de prendre en charge son rapatriement et ses frais au prétexte que la FM dégageait leur responsabilité. Certains, même, refusaient de rembourser le billet d’avion ! Leurs conseillers juridiques ne savaient-ils pas que le code du tourisme et la règlementation européenne sont pourtant précis sur le sujet ?
Après avoir subit, à chaque instance, un cuisant échec et une condamnation logique (comme le «trublion» du low cost la semaine passée), les voilà maintenant qui souhaitent mettre en place un système de couverture selon des modèles déjà existants.
Pourquoi pas. Cela va dans l’intérêt du vendeur et de l’acheteur.
Mais il ne faudrait pas transférer la responsabilité, notamment financière, sur le client.
Que la profession se dote d’un outil permettant d’assurer sa responsabilité ne concerne en rien le client. Il est choquant de voir les responsables du SNAV et de l’APST évoquer « quelques euros supplémentaires » qui viendraient majorer le prix d’un forfait touristique.
Avec cette élégante technique, le distributeur échappe à sa responsabilité, améliore sa marge d’exploitation (les fameux aléas), et fait supporter le tout au client.
En voilà une bonne idée !

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