La Tunisie et sa constitution retrouvée de nouveau sur les chemins de la liberté ? /photo dr
Il aura fallu plus de deux ans et, quelques péripéties barbuzardes.
Mais finalement la Tunisie parait décidée à faire fi des vieux démons d'un autre âge pour se tourner vers un avenir plus engageant.
L'Assemblée Constituante a, en effet adopté à une large majorité, la nouvelle Constitution du pays, constitution qui devrait engager le pays vers une stabilité politique et économique et conduire le pays vers le calme et la sérénité !
Très franchement, sans aucun (enfin presque pas) parti pris, je pense que c'est une bonne nouvelle.
Pour le tourisme particulièrement, activité économique du pays primordiale et envers qui la Révolution n'a pas été bénéfique…
Le nouveau gouvernement, présidé par un indépendant, Medhi Jomaâ, accueille en son sein, deux personnalités intéressantes pour le tourisme: Chiheb ben Ahmed, pour les Transports et surtout une femme, Amel Karboul, Ministre du Tourisme.
On a failli hériter de Trabelsi, un grand professionnel du tourisme tunisien.
Pas de pot, il est juif, et, malheureusement, il y a encore des progrès à faire en Tunisie pour quitter l'obscurantisme...
Si j'en juge par les réactions des professionnels du tourisme français que nous avons interrogé (lire ci-dessus), la nouveauté parait appréciable.
Ne restent maintenant plus qu'à convaincre les populations laborieuses du tourisme français, c’est-à-dire les clients. J'aime d'ailleurs la remarque de René-Marc Chickli, qui les qualifie de "géopoliticiens du tourisme". C'est en même temps tellement vrai!
Mais finalement la Tunisie parait décidée à faire fi des vieux démons d'un autre âge pour se tourner vers un avenir plus engageant.
L'Assemblée Constituante a, en effet adopté à une large majorité, la nouvelle Constitution du pays, constitution qui devrait engager le pays vers une stabilité politique et économique et conduire le pays vers le calme et la sérénité !
Très franchement, sans aucun (enfin presque pas) parti pris, je pense que c'est une bonne nouvelle.
Pour le tourisme particulièrement, activité économique du pays primordiale et envers qui la Révolution n'a pas été bénéfique…
Le nouveau gouvernement, présidé par un indépendant, Medhi Jomaâ, accueille en son sein, deux personnalités intéressantes pour le tourisme: Chiheb ben Ahmed, pour les Transports et surtout une femme, Amel Karboul, Ministre du Tourisme.
On a failli hériter de Trabelsi, un grand professionnel du tourisme tunisien.
Pas de pot, il est juif, et, malheureusement, il y a encore des progrès à faire en Tunisie pour quitter l'obscurantisme...
Si j'en juge par les réactions des professionnels du tourisme français que nous avons interrogé (lire ci-dessus), la nouveauté parait appréciable.
Ne restent maintenant plus qu'à convaincre les populations laborieuses du tourisme français, c’est-à-dire les clients. J'aime d'ailleurs la remarque de René-Marc Chickli, qui les qualifie de "géopoliticiens du tourisme". C'est en même temps tellement vrai!
Là réside d'ailleurs le nœud du problème.
Parce que, comme pour l'Egypte, ce n'est pas faute, pour les professionnels du Tourisme, d'avoir tout tenté afin de convaincre les clients que la destination gardait tous ses attraits touristiques.
N'oublions quand même pas que les professionnels du tourisme français ont été cruellement affecté par cette révolution et que eux aussi, ont laissé de sacrées plumes dans l'affaire.
Pour ne pas le citer, si la Tunisie s'engage sur la voie du progrès, de la démocratie et du modernisme, tant religieux qu'économique.
Fram pourrait peut-être bénéficier d'un renouveau qui lui éviterait la déchéance !
Reste à savoir si madame Karboul, la nouvelle ministre du tourisme, tiendra la distance.
Si j'en juge par son parcours, c'est pas franchement une spécialiste.
Point positif, c'est une femme et, moi vous me connaissez, j'ai bien évidemment tendance à applaudir des deux mains (des deux pieds si je pouvais), la venue d'une dame à la tête de ce ministère.
Encore que, parfois, on peut être déçu, mais heureusement, il n'y a pas Mademoiselle en Tunisie.
Madame Karboul va cependant avoir du pain sur la planche.
En Tunisie, qu'on le veuille ou non, la main d'œuvre touristique, par manque d'activité, s'est un peu…"laisser aller".
Et si la gentillesse est toujours au rendez-vous, le service dans certains établissements aurait tendance à se dégrader…
Mais, bien évidemment, il n'est pas trop tard pour redresser rapidement la barre.
A condition que les "géopoliticiens" soient clairement rassurés et réconfortés, que les agences de voyages et les producteurs jouent, une fois de plus le jeu… et que les barbus aussi !
Madame Karboul va devoir convaincre. Non seulement, elle va devoir convaincre sa propre population, mais également la communauté du tourisme international.
Un beau challenge que, sincèrement, je lui souhaite de remporter. Pour l'avenir de son pays… et le renouveau de nos professionnels à nous !
Parce que, comme pour l'Egypte, ce n'est pas faute, pour les professionnels du Tourisme, d'avoir tout tenté afin de convaincre les clients que la destination gardait tous ses attraits touristiques.
N'oublions quand même pas que les professionnels du tourisme français ont été cruellement affecté par cette révolution et que eux aussi, ont laissé de sacrées plumes dans l'affaire.
Pour ne pas le citer, si la Tunisie s'engage sur la voie du progrès, de la démocratie et du modernisme, tant religieux qu'économique.
Fram pourrait peut-être bénéficier d'un renouveau qui lui éviterait la déchéance !
Reste à savoir si madame Karboul, la nouvelle ministre du tourisme, tiendra la distance.
Si j'en juge par son parcours, c'est pas franchement une spécialiste.
Point positif, c'est une femme et, moi vous me connaissez, j'ai bien évidemment tendance à applaudir des deux mains (des deux pieds si je pouvais), la venue d'une dame à la tête de ce ministère.
Encore que, parfois, on peut être déçu, mais heureusement, il n'y a pas Mademoiselle en Tunisie.
Madame Karboul va cependant avoir du pain sur la planche.
En Tunisie, qu'on le veuille ou non, la main d'œuvre touristique, par manque d'activité, s'est un peu…"laisser aller".
Et si la gentillesse est toujours au rendez-vous, le service dans certains établissements aurait tendance à se dégrader…
Mais, bien évidemment, il n'est pas trop tard pour redresser rapidement la barre.
A condition que les "géopoliticiens" soient clairement rassurés et réconfortés, que les agences de voyages et les producteurs jouent, une fois de plus le jeu… et que les barbus aussi !
Madame Karboul va devoir convaincre. Non seulement, elle va devoir convaincre sa propre population, mais également la communauté du tourisme international.
Un beau challenge que, sincèrement, je lui souhaite de remporter. Pour l'avenir de son pays… et le renouveau de nos professionnels à nous !
