Affaire Thomas Cook : silence radio et intéressés aux abonnés absents...

Sur le papier, les factures des fournisseurs « hors groupe TC » ne devraient pas atteindre des sommets, puisque les producteurs et les marques « maison » représenteraient, à entendre les intéressés, près de 90 % des ventes.

Cette facturation intempestive et unilatérale devient une affaire de principe et, quels que soient les montants prélevés, qu'on se le dise, il y aura des suites !

Quid du grand projet de Fédération des métiers du tourisme dans tout ça ?

Et que dire de l'UDIV et de ses grands distributeurs ? Silence radio. Denis Wathier, président de Thomas Cook, moteur et animateur et de la Fédération des métiers du tourisme et de l'UDIV est, lui aussi, aux abonnés absents.

Dans une dépêche de l'AFP reprise durant le week-end dernier dans le Journal le Monde, c'est Rachel Picard, directrice du tour-operating Thomas Cook qui parle.

A lire ses propos, la situation de Thomas Cook ne semble pas désespérée.

« L'hiver part plutôt bien », dit-elle en annonçant plus de 80 % de croissance sur l'Europe méditerranéenne et en se réjouissant du mauvais temps de juillet, qui a décidé des vacanciers avides de soleil à s'expatrier. Faudrait savoir.

Silence aussi au CETO, grand partenaire de l'UDIV, Normal son président René-Marc Chikli termine ses vacances du côté de Shangai ou de Singapour.

Au SNAV Georges Colson reste discret. Il a déjà dit que la méthode Thomas Cook allait avoir des répercussions et qu'elle remettait en question le principe même d'une Union des Opérateurs de Voyages.

Sa position, il la présentera à ses administrateurs dans le cadre du prochain Conseil d'Administration du SNAV , un conseil décentralisé à Marseille le 14 septembre prochain. (A cette occasion le SNAV relancera sa « Commission Mer » qui était en sommeil depuis plusieurs années).

Alors que la rentrée est là, les protagonistes qui s'étaient déclarés partants pour une grande Fédération du tourisme - tels la FNAM pour les transporteurs ou le Groupement des Chaînes Hôtelières pour les hébergeurs – brillent par leur discrétion.

Dans trois semaines tous se retrouveront ou s'éviteront dans les allées de Top Resa. A suivre...