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I - Les diplômes actuels en phase avec les besoins des entreprises ?

Formation : Quelle formation pour quels professionnels


Le Formation est un véritable leitmotiv dans la bouche des professionnels. Il ne se passe pas de convention sans que, directe ou indirectement, le sujet ne soit abordé. Pourtant, lorsqu’on se penche sur le sujet, il va souvent loin de la parole aux actes. Face à une profession fragilisée, aux marges réduites et aux plans de carrière aléatoires, les rêves de carrière dans le voyage se brisent parfois sur l’écueil des rémunérations.


Rédigé par Aline PONTAILLER le Lundi 24 Septembre 2007

Un marché à la fois porteur et fragile

Les jeunes gens actuellement formés au tourisme sont-ils à même de répondre aux besoins de entreprises ?
Les jeunes gens actuellement formés au tourisme sont-ils à même de répondre aux besoins de entreprises ?
La France reste le pays le plus touristique du monde et la croissance du secteur maintient sa courbe ascendante.

On compte aujourd’hui plus d’un million de personnes employées dans un métier du tourisme en France (et le double en emplois indirects) et la palette de postes est large et attractive : animateur, accompagnateur, hôtelier, agent d’accueil, producteur de voyages ou conseiller...

Il n’est guère étonnant que les jeunes en quête d’une activité dynamique et intéressante, venant d’obtenir leur bac, se tournent vers le tourisme. Mais là, la perplexité peut les guetter.

Des formations variées en contenu, en durée et en qualité, leur sont proposées. Accueil/animation ou conception/commercialisation, Bafa, BTS, DESS, MBA, la jungle est dense.

Le problème n’est guère différent pour les salariés déjà en poste. L’évolution rapide de leurs métiers, stimulée par la montée en puissance des techniques informatiques en général et de l’internet en particulier, par un environnement mondial turbulent, une montée en puissance des exigences de la clientèle, laisse peu de place à la réflexion.

Bâtir un plan de carrière devient à la fois indispensable et difficile à mettre en œuvre dans un monde toujours plus rapide. Car la multiplication des besoins suit une courbe exponentielle que les écoles peinent à suivre.

b) L’expérience du terrain ne suffit plus toujours

Naguère (et ça n’est vraiment pas vieux), les carrières se construisaient plutôt sur le terrain. Porteurs de valises, danseurs de cancan, accompagnateur d’excursions, régisseur de plannings, les activités multiples des structures comme les villages du ClubMed ou les circuits de Nouvelles Frontières, formaient des multi spécialistes ouverts avant tout au service à la clientèle et à la connaissance du produit.

Les échelons se gravissaient à la force de la curiosité et de l’ouverture d’esprit. En haut des échelles, on trouvait des Gilbert Trigano ou des Jacques Maillot sans véritable formation universitaire. Et pourtant...

Aujourd’hui, les managers en place recrutent du niveau BTS, pour les services de réservations, les conseillers, les back offices, aux masters de grandes écoles commerciales, HEC, ESSEC, sans réelle implication tourisme, pour les cadres de la production-marketing.
À quelques très rares exceptions près qui privilégient toujours le recrutement en interne, le diplôme est incontournable.

b) La formation sous sa forme actuelle

• La formation initiale aux métiers du tourisme est assurée par des universités, des lycées et des écoles privées.

Le contenu des programmes des filières universitaires semble être très discuté par le monde professionnel, comme en témoignent les conclusions du rapport de la commission parlementaire Franco : « L’ensemble des formations (licences professionnelles, IUP, DESS, MST, Masters), constitue un dispositif parfaitement anarchique et incohérent avec les objectifs de formation qui ne sont ni clairs ni pertinents ».

On le sait, l’Éducation nationale française a parfois quelques difficultés à s’adapter au monde du travail. De nombreuses écoles spécialisées se sont donc substituées à la formation universitaire, aussi diverses en contenus de programmes qu’en taux de réussite d’insertion de leurs diplômés.

• La formation continue en entreprise et en alternance, c’est-à-dire quand les salariés sont formés par leur employeur a été récemment assez bouleversée par la loi de 2004. Ses implications en sont encore mal connues et peu utilisées.

Elle représente pourtant des budgets énormes. Une manne pour les organismes de formation extérieurs, puisque toutes les entreprises paient une contribution qui représente 1,6 % de leur masse salariale globale.

Cette formation continue concerne à la fois les salariés en place, quel que soit leur âge, à travers des qualifications diplômantes, et les jeunes recrutés, jusqu’à 26 ans, via les nouveaux contrats de professionnalisation, apparus en 2004 à la suite des anciens contrats de qualification.

• Depuis 2004, le droit individuel à la formation est inscrit dans la loi. À l’initiative de l’employé et avec accord de l'entreprise, il tente de remettre le parcours humain et le maintien en activité au cœur du sujet. Mais tout le monde n’en a pas encore trouvé le financement et les dispositifs adaptés.

c) La dichotomie entre les besoins et les profils mis à disposition

Les jeunes gens actuellement formés au tourisme sont-ils à même de répondre aux besoins de entreprises ?

Les entreprises se sont-elles approprié les dispositifs de la réforme de la formation professionnelle pour optimiser leur personnel et leur permettre de rester en adéquation avec les besoins évolutifs de leur marché ?

Selon l’angle de vue, la réponse est la fameuse bouteille à moitié vide ou à moitié pleine.
Dans les jours à venir, nous allons essayer de vous donner quelques informations et pistes de réflexion pour clarifier la situation.

Demain : II - La formation initiale

* www.studyrama.com

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Commentaires

1.Posté par abehsera le 24/09/2007 08:55 | Alerter
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Pour réagir à votre question, il me semble qu'au regard des étudiants en BTS que nous recevons pour les entretiens, l'avenir de notre metier ne soit absolument pas pris en compte par les etablissments de formations. il faut former les jeunes aux problematiques de la ventes en ligne, du marketing en ligne, du web 2.0 ...

2.Posté par Un internaute le 24/09/2007 09:43 | Alerter
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Quid des salaires dans le tourisme? Sont-ils suffisamment intéressants pour attirer des talents?

3.Posté par Yves Léglise le 24/09/2007 09:55 | Alerter
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En parlant d'incohérences, le rapport Franco faisait essentiellement référence aux Bac + 3 à + 5. C'est vrai que licences et masters pullulent et ne sont trop souvent qu'une solution pour les Universités de se trouver des ressources financières, sans se préoccuper des besoins de la profession.
Pour ce qui est des BTS, le référentiel des programmes et les options proposées ("patrimoine" et "multimedia") sont bien adaptés aux professions. Par contre, là encore, l'éducation nationale ne joue pas son rôle en laissant se multiplier des formations... qui ne suivent pas les programmes : Plus de 200 formations actuellement aux BTS du tourisme, c'est absurde ! Que 2/3 de ces formations soient privées montre bien que, là encore, le but est "mercantile" : c'est financièrement intéressant d'avoir beaucoup d'étudiants, qu'importe si le milieu professionnel n'y trouve pas son compte...

4.Posté par françois piot le 24/09/2007 10:32 | Alerter
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Il est surprenant, voire décevant, de constater que les professionnels estiment nos jeunes mal formés, alors que la dernière réforme du BTS date de moins de 4 ans. Cela fait 9 ans que je suis dans la profession et je n'ai rien vu de nouveau dans cet article.
Je souhaite juste vous faire partager deux choses :
- une conviction : les attentes des jeunes ont changé, mais ils constituent, encore et toujours, un merveilleux terreau que nous avons le devoir d'ensemencer avec notre passion du métier. Ils sont l'avenir de notre métier, et notre métier a un bel avenir, même s'il est forcément très différent de son présent.
- une information : je partage l'avis de ceux qui déplorent le fossé grandissant entre formation et entreprise. C'est pourquoi j'ai ouvert il y a trois semaines une école préparant au BTS. 10% de mes collaborateurs sont maintenant des apprentis. Et il est temps de redonner sa noblesse à l'apprentissage...



5.Posté par Michel Goetschmann le 24/09/2007 11:07 | Alerter
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Oui les Universités développent des formations qui ne correspondent à rien car elles n'ont pas compris les demandes des Professionnels ! Elles se disent elles-mêmes et très bizarrement ne pas vouloir faire de formations ... professionnalisantes !!! allez comprendre ! elles font donc des formations pour que les étudiants puissent afficher leurs beaux diplômes dans leurs chambres ! il n'en va pas du tout de même pour les ESC qui elles développent d'excellentes formations à Bac+5 pour des cadres de l'industrie du Voyage. Les exigences des professionnels sont totalement prises en compte et les formations correspondent exactement aux exigences. Il est vrai que ce genre de formations est ... rare ! Je peux citer tout-de-même l'ESC de Toulouse et très bientôt l'ISC de Paris. Ces formations sont effectuées en collaboration avec les Professionnels et parlent de tous les problèmes de l'industrie du Voyage. De même une chaire sera très bientôt ouverte à l'ESSEC (chaire de recherches) à disposition des professionnels. Ce ne sont pas les idées et les compétences qui manquent mais souvent l'argent ! l'industrie du Voyage veut bien se doter de structures professionnalisantes mais ne veut pas y mettre les moyens autant avant qu'après (salaires de misère !)
bien à vous, Michel Goetschmann

6.Posté par ESC le 24/09/2007 11:04 | Alerter
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Diplomé d'une ecole de commerce, je peux vous dire que très peu de mes camarades sont tentés par le tourisme : des salaires vraiment trop bas, et peu d'évolution dans les fonctions marketing. Il reste l'attrait pour les nouvelles technologies, dans certaines entreprises du secteur...

7.Posté par Julien le 24/09/2007 11:18 | Alerter
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Pour plus d'infos sur les bts, le contenu des formations et les débouchés je vous conseille le site www.dimension-bts.com . Vous pourrez voir que les bts dans le secteur du tourisme ne sont pas forcément ceux qui sont le plus mis en avant ou recherchés par les étudiants. Le secteur du tourisme ne séduirait-il plus ?...

8.Posté par Yves Léglise le 24/09/2007 13:46 | Alerter
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Tout à fait d'accord avec F. Piot sur l'intérêt de l'apprentissage. Dans le cadre de diplômes professionalisants, c'est sûrement la meilleure voie. Encore faudrait-il que les professionnels du tourisme y participent. Trop souvent, les jeunes qui veulent présenter un BTS du tourisme ne trouvent que des stuctures hôtelières qui leur ouvrent leurs portes.
Il ne faut donc pas s'étonner si, par la suite, les agents de voyages trouvent les jeunes diplômés insuffisament formés...

9.Posté par Esther Lévine le 24/09/2007 20:35 | Alerter
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Le tourisme souffre à présent des mêmes maux que le reste des secteurs d'emploi : la rencontre du 3° type qui n'a pas lieu entre ...
*des employeurs qui souhaitent de beaux dossiers de motivation sans même s'attarder sur la substantifique moëlle des lettres du même nom et cherchent le "mouton à cinq pattes", : jeune mais bardé de diplômes et d'expérience, désintéressé voire bénévole !
*des nouveaux diplômés sans expérience du tourisme ou, pire, du travail persuadés que leur titre suffit à justifier leur compétence sur le terrain et un salaire de cadre sup...

Tant que les uns chercheront des collaborateurs formatés à la tête bien pleine plutôt que bien faite et les autres un plan de carrière tout tracé, le tourisme ne retrouvera pas ce qui a l'a toujours distingué : un monde "auberge espagnole" où l'on trouve ce que l'on apporte...


10.Posté par Marinellis Christophe le 25/09/2007 16:07 | Alerter
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Je cherche une formation diplomante dans le tourisme
Je une experience dans le tourisme /hotellerie depuis deux ans
entre la france etl l'etranger .Je focalise pour le domaine de tourisme
Comme j'ai eu une formation Marketing-Management
j'aimerais me specialise dans leTourisme en general......

11.Posté par MEREL FRANCOISE le 27/09/2007 11:29 | Alerter
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Bonjour à tous
Enseignante en BTS VPT, à SAINT MALO, je pense que nous pouvons encore mieux faire dans nos formations grâce à l'aide des entreprises du tourisme ; A ST MALO, nous nous battons tous les jours pour participer en tant que formateurs à toutes les réunions et manifestations de la profession . Aidez nous à être encore meilleurs et considérez nous comme des professionnels en nous associant un maximum à vos entreprises. le BTS VPT est vraiment un diplôme qualifiant qu fait la part des choses entre l'enseignement général et l'enseignement professionnel. A la sorite de la promotion 2007, 5 étudiants sont déjà intégrés à la vie professionnelle en agence de voyages.
Si vous avez des idées, n'hésitez pas à nous contacter sur notre bôte e-mail
Bonne journée
Salutations malouines
F. MEREL / POUR TOUTE L'EQUIPE DU BTS VPT DE ST MALO

12.Posté par crepresentant le 12/01/2008 12:23 | Alerter
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Canadian. Commercial .Corporation

Madames et monsieur
Nous venons par le biais des menbres d'organistaion vous proposez une seance de recrutement qui se tiens ici au canada
pour le recrutement dans une grande entreprise nouvellement construire qui
recrute des gens pour
le recrutement surtout les etudiants diplomes sans emploi dans le monde
entier .La réforme CCC homogénéise la formation en trois niveaux débouchant sur trois diplômes:
- Licence : bac 3
- Maîtrise : bac 5
- Doctorat : bac 8
En établissant la comparabilité des diplômes, nous favorisons la mobilité de l’étudiant canadien à l’échelle nationale et internationale et le recrutement de nos diplômés dans les marchés de l’emploi national et à l’étranger.
Nous profitons de cette occassion pour vous annoncez que nous avons des representants officielles dans touts les pays du monde entiers surtout en afrique de l'ouest .



_une lettre de demande d'emploi

_un cv

_les diplomes obtenus
_une photo d'identite
_numero de portable

ces dossiers doivent etres scanez et etre envoyez ci_joint par adresse
email du representant sur son email

crepresentant@yahoo.fr

BONNE COMPREHENSION




13.Posté par jacques le 25/07/2008 17:54 | Alerter
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