Jacques Charles, le directeur général : "la clientèle s’est vite adaptée aux vols avec escale proposés par Etihad Airlines, Qatar Airways ou Emirates, et dès le 2ème semestre, nous avons retrouvé notre fréquentation habituelle" - Photo DR
Avec la crise et la fin des vols européens d’Air Seychelles, on aurait pu craindre le pire pour le Constance Lemuria hôtel & spa.
Surtout quand 80 % de la clientèle arrive d’Europe…
Et bien non, l’établissement, récemment passé chez Leading Hôtels of the World, termine plutôt bien l’année 2012.
Pour 105 suites et villas, le taux d’occupation moyen annuel reste stable à 70 %, le prix moyen aussi, à 480 €/nuit hors taxes et service, si bien que le RevPar n’a pas été trop impacté.
Certes, on a bien constaté une légère baisse du revenu sur les ventes TO, le canal de distribution principal pour 75 % de la clientèle, mais cette contraction a été compensée par la progression des ventes directes en ligne qui atteignent désormais 10 % du total.
Surtout quand 80 % de la clientèle arrive d’Europe…
Et bien non, l’établissement, récemment passé chez Leading Hôtels of the World, termine plutôt bien l’année 2012.
Pour 105 suites et villas, le taux d’occupation moyen annuel reste stable à 70 %, le prix moyen aussi, à 480 €/nuit hors taxes et service, si bien que le RevPar n’a pas été trop impacté.
Certes, on a bien constaté une légère baisse du revenu sur les ventes TO, le canal de distribution principal pour 75 % de la clientèle, mais cette contraction a été compensée par la progression des ventes directes en ligne qui atteignent désormais 10 % du total.
Les Français loin devant les Italiens et les Allemands
« Il y a bien eu un fléchissement au tout début de l’année, » précise Jacques Charles, le directeur général de l’hôtel, en présentant ses résultats, « mais la clientèle s’est vite adaptée aux vols avec escale proposés par Etihad Airlines, Qatar Airways ou Emirates, et dès le 2ème semestre, nous avons retrouvé notre fréquentation habituelle. »
Les Français, comme les Italiens par exemple, sont en recul de 1 % par rapport à 2012, mais nos compatriotes ont quand même représenté plus d’un client sur 4, avec 28 % du marché ; preuve au passage que les Français n’ont pas vraiment boudé les Seychelles.
Les Allemands comme les Russes ont progressé de 3 % et pèsent respectivement 16 et 10 % de la clientèle, juste derrière les 18 % des Italiens.
Finalement, le seul marché réellement à la baisse, car la crise économique y est plus sévère qu’on ne le croit, c’est le marché britannique.
Les Français, comme les Italiens par exemple, sont en recul de 1 % par rapport à 2012, mais nos compatriotes ont quand même représenté plus d’un client sur 4, avec 28 % du marché ; preuve au passage que les Français n’ont pas vraiment boudé les Seychelles.
Les Allemands comme les Russes ont progressé de 3 % et pèsent respectivement 16 et 10 % de la clientèle, juste derrière les 18 % des Italiens.
Finalement, le seul marché réellement à la baisse, car la crise économique y est plus sévère qu’on ne le croit, c’est le marché britannique.
35 % de repeaters
Avec presque 35 % de « repeaters », le Lemuria aborde 2013 avec lucidité, mais aussi sans véritable appréhension : « Certains marchés seront sans doute en baisse ; les Italiens par exemple, » indique Jacques Charles, qui mise sur un taux d’occupation légèrement supérieur à 65 %.
« Mais nous avons aussi beaucoup d’idées et de nouveautés prévues pour attirer et fidéliser la clientèle. »
Après la nouvelle boutique, plus grande et mieux achalandée et la rénovation du Beach Bar & Grill à l’été 2012, l’hôtel lance déjà deux ou trois petites choses très sympathiques : un service de snack sur le golf, dont le parcours a été nommé pour la 5ème année consécutive « meilleur golf de l’Océan Indien », les piqueniques sur l’Anse Georgette, célèbre plage absolument préservée, pour les amateurs de robinsonnades gastronomiques.
Et la petite perle, « le Jardin du chef », un sorte de restaurant d’extérieur, dont les tables sont dispersées au milieu d’un jardin spécialement conçu par le chef, plein d’épices et de plantes endémiques, aux parfums et aux saveurs que l’on retrouvera dans son assiette…
Pour un français, quand on sait l’importance que le Lemuria accorde à la qualité culinaire de ses 4 restaurants ; ça vaut bien un vol avec escale.
« Mais nous avons aussi beaucoup d’idées et de nouveautés prévues pour attirer et fidéliser la clientèle. »
Après la nouvelle boutique, plus grande et mieux achalandée et la rénovation du Beach Bar & Grill à l’été 2012, l’hôtel lance déjà deux ou trois petites choses très sympathiques : un service de snack sur le golf, dont le parcours a été nommé pour la 5ème année consécutive « meilleur golf de l’Océan Indien », les piqueniques sur l’Anse Georgette, célèbre plage absolument préservée, pour les amateurs de robinsonnades gastronomiques.
Et la petite perle, « le Jardin du chef », un sorte de restaurant d’extérieur, dont les tables sont dispersées au milieu d’un jardin spécialement conçu par le chef, plein d’épices et de plantes endémiques, aux parfums et aux saveurs que l’on retrouvera dans son assiette…
Pour un français, quand on sait l’importance que le Lemuria accorde à la qualité culinaire de ses 4 restaurants ; ça vaut bien un vol avec escale.
