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Croisieurope veut dépoussiérer l'image de la croisière fluviale

Le croisiériste rénove sa flotte et construit de nouveaux bateaux


Des bateaux rénovés, des péniches plus luxueuses, des développements à l'étranger : CroisiEurope souhaite aujourd'hui monter en gamme et renouveler l'image de la croisière fluviale. Le groupe familial espère ainsi séduire des clients plus jeunes et trouver de nouveaux relais de croissance.


le Jeudi 20 Novembre 2014

Axel Araszkiewicz, le responsable communication ainsi qu'Eric Collange, le directeur France de Croisieurope, devant la péniche Raymonde sur les quais de Seine à Paris. DR
Axel Araszkiewicz, le responsable communication ainsi qu'Eric Collange, le directeur France de Croisieurope, devant la péniche Raymonde sur les quais de Seine à Paris. DR
Monter en gamme pour séduire de nouveaux clients.

Voici l'objectif de CroisiEurope qui, après 38 ans d'existence, cherche de nouveaux relais de croissance.

"Nous voulons convaincre les quadragénaires d'embarquer à bord pour découvrir un produit qui leur correspond", explique Eric Collange, le directeur France.

Pourtant, le croisiériste ne souffre pas de la crise.

Il devrait terminer l'année avec un chiffre d'affaires en croissance de 6 à 7%, pour 220 000 passagers.

Son panier moyen est déjà en croissance, grâce notamment à l'instauration d'une formule tout compris et de nouvelles croisières sur les canaux français.

Les péniches remportent un franc succès auprès des clients étrangers

Ces 4 péniches, pouvant accueillir 24 passagers pour 6 membres d'équipage, ont séduit une clientèle d'actifs d'une cinquantaine d'année.

"C'est une croisière que l'on pourrait qualifier de "slow tourism". Nous naviguons plus lentement, nous proposons des vélos pour aller à la découverte des chemins de halage, ainsi qu'un jacuzzi pour se détendre", poursuit Eric Collange.

Mais au départ, il était plutôt perplexe quant au succès d'un tel produit, vendu assez chez : 1 300 euros.

Il n'avait qu'à moitié tort, car si ces croisières affichent complet, c'est surtout grâce aux tour-opérateurs étrangers, qui les affrètent à 70%. La croisière positionné sur la Seine pour Noël avait d'ailleurs été annulée à la dernière minute, faute de remplissage.

"Le marché français n'est pas encore totalement mûr pour ce concept. Nous devons mieux communiquer auprès des agences de voyages et les convaincre de vendre un voyage à haute valeur ajoutée", estime le Directeur Fra,ce.

D'autant que devant le succès de la formule chez les clients étrangers, le groupe a commandé deux nouvelles péniches pour 2015, qu'il va falloir remplir.

Autre nouveauté, le MS Gil Eanes, inauguré le 17 avril prochain, qui naviguera sur le Douro (Portugal). Le MS Camargue a également subi une cure de jouvence et sera positionné sur le Rhône.

Ces deux bateaux, classés 5 ancres, offrent des prestations plus luxueuses, avec des cabines spacieuses de 17 à 18 m2 (contre 12 m2 auparavant) et des douches à l'italienne. La décoration se veut également plus tendance.

"La clientèle pour le marché des 5 ancres existe en France, même si le prix est environ 15% plus cher", assure Eric Collange.

La compagnie espère ainsi monter en gamme la moitié de sa flotte de 41 bateaux en 5 ancres d'ici 2018.

S'attaquer au marché américain

Autre axe de développement, les croisières sur les fleuves à faible profondeur, grâce à l'arrivée du MS Princess. Construit à Saint Nazaire, ce navire est conçu pour naviguer dans de faibles tirant d'eau, avec des roues à aubes.

Le MS Princess sera positionné sur la Loire le 1er avril 2015. Un second bateau du même modèle débarquera sur l'Elbe en 2016, tandis qu'un troisième navire est déjà en construction. Le groupe a commandé trois autres unités du même type.

"Il existe de nombreux fleuves de faible profondeur où nous pourrions nous développer, je pense notamment à l'Irrawaddy en Birmanie", précise Eric Collange.

Justement, les croisières lointaines représentent aujourd'hui 18% du chiffre d'affaires du groupe. Si la Birmanie a bien décollé, avec 600 passagers, elle reste encore loin derrière le Mékong, la valeur sûre avec 1 600 clients.

Grâce au rachat de la compagnie du Mékong en février dernier, CroisiEurope possède désormais quatre bateaux sur place et souhaiterait en construire d'autres, avec un partenaire local.

En Afrique Australe, ses affrètements pour 24 passagers se sont très bien vendus, malgré un prix à 6400 euros. Un quota d'engagements similaire a été reconduit pour 2015 et les premières ventes sont déjà excellentes.

La Russie a plutôt bien marché (5 400 clients) mais les réservations pour 2015 restent timides, freinées par la situation politique en Ukraine. D'ailleurs, les troubles politiques ont incité CroisiEurope à abandonner Jérusalem, reportant le MS Belle de l'Adriatique entre Athènes et Istanbul.

Enfin, CroisiEurope regarde du coté des Etats-Unis, où il pourrait se lancer en 2016. Le groupe a ouvert cette année un bureau de représentation en Floride. De quoi développer encore un peu plus à la clientèle étrangère, qui représente aujourd'hui 40% de son chiffre d'affaires.

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