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Comment relancer une destination victime ?

réunion de l'Adonet, Cotal, FFTST et Skâl Int.


''Comment relancer une destination victime ?'' Vaste débat abordé le 11 septembre dans une réunion associative. Adonet, Cotal, FFTST et Skâl International de Paris se donnent régulièrement rendez-vous pour un déjeuner-débat. La semaine dernière les organisateurs avaient choisi ce thème trop souvent d'actualité : l'impact d'évènements imprévisibles sur le tourisme.


Rédigé par Michèle SANI le Lundi 15 Septembre 2008

Des représentants de Cuba, de Thaïlande, du Kenya ont pris la parole. Une destination manquait à l'appel, les Etats-Unis. C'est pourtant vers elle qu'allaient toutes les pensées. Nous étions le 11 septembre.

Les cyclones font partie de la culture du peuple caribéen


Gilberto Lopez l'affirme, pour Cuba qui était encore dans l'oeil du cyclone le jour de ce débat, les catastrophes naturelles sont inscrits dans la culture du peuple caribéen « A Cuba nous vivons tous les étés avec ce risque que nous avons appris à anticiper. Nous sommes organisés et garantissons la vie des populations et des touristes. La Sécurité Civile a toute l'expérience et le savoir faire pour les évacuer rapidement et les mettre le temps nécessaire en sécurité. »

Le directeur du tourisme de Cuba positive même. Cette année les cyclones ont apporté beaucoup de pluie.Les réserves d'eau sont pleines et ce n'est pas toujours le cas.

La France plus frileuse

De son côté l'Afrique est un continent encore trop souvent victime de rivalités ethniques et d'instabilité politique. Ce fut le cas du Kenya en décembre 2007. Moins de deux mois plus tard, les deux leaders politiques rivaux qui avaient provoqué une série d'émeutes sanglantes décidaient de collaborer.

En février 2008 la vie avait repris dans les villes et les villages, sur la côte, comme si de rien n'était à cette différence : toute forme de tourisme, activité capitale pour le pays, avait disparu.

« En France le principe de précaution et les Conseils aux Voyageurs donnés par les pouvoirs publics restent trop longtemps alarmistes alors qu'à destination les conditions de séjours ont retrouvé leur normalité » regrette Christine Mercier qui donne ces chiffres : en mars 2008 le marché français avait chuté de 82 % et l'international, de moins 46 % par rapport à mars 2007.

En juin 2008 la France subissait une baisse de 50 % alors que, pour l'ensemble des autres marchés émetteurs, elle était de 32 %.

Comment relancer une destination victime ?
En bord de Seine, devant l'une des unités des Bateaux Parisiens où s'est déroulé le 9e déjeuner-débat « inter associations », de gauche à droite : Bruno Moerman président de l'ADONET, Mesdames Patsee et Amphai de l'Office du Tourisme de Thaïlande, Christine Mercier Interface Tourisme pour le Kenya, Pierre Boudot Lamotte président du Skäl Paris, Gilberto Lopez directeur de l'Office de Tourisme de Cuba et Annette Masson présidente de la FFTST. Il manque sur la photo Françoise de Tailly présidente de la Cotal.

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