Pour la premiĂšre fois, le secteur du camping a sollicitĂ© le Centre dâInformation sur lâeau - Depositphotos.com Auteur SSilver
DĂšs que la ruĂ©e touristique vers le soleil sâest confirmĂ©e, les gĂ©ographes ont alertĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server les ressources en eau des destinations du sud convoitĂ©es par les touristes. TrĂšs tĂŽt tirĂ©e, y compris parmi les premiers groupes politiques Ă©cologistes, la sonnette dâalarme aurait pu ĂȘtre entendue et orienter les acteurs du tourisme, notamment les groupes hĂŽteliers et autres bĂątisseurs, vers plus de modĂ©ration et de sobriĂ©tĂ©.
Mais, lâheure Ă©tait Ă lâinsouciance, la dĂ©pense et autres extravagances. Dans un monde loin dâĂȘtre « fini », on conjuguait volontiers tourisme avec « toujours plus », sans se soucier ni de lâavenir ni des consĂ©quences dâun gaspillage intensif sur les populations locales.
VoilĂ pourquoi, entre autre, alors que plus de 2 milliards dâĂȘtres humains (*) nâont toujours pas accĂšs Ă de lâeau potable, les Ă©tats membres de lâONU se mobilisent pour une cause dĂ©terminante pour lâavenir de lâhumanitĂ© et de la planĂšte.
VoilĂ pourquoi la France de plus en plus touchĂ©e par les sĂ©cheresses, sâinquiĂšte elle-aussi non pas de son avenir mais de son prĂ©sent. Dâautant que 2023 sâannonce encore plus chaud que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes et quâĂ fin janvier 60% des nappes phrĂ©atiques affichaient un niveau plus bas que la normale !
Mais, lâheure Ă©tait Ă lâinsouciance, la dĂ©pense et autres extravagances. Dans un monde loin dâĂȘtre « fini », on conjuguait volontiers tourisme avec « toujours plus », sans se soucier ni de lâavenir ni des consĂ©quences dâun gaspillage intensif sur les populations locales.
VoilĂ pourquoi, entre autre, alors que plus de 2 milliards dâĂȘtres humains (*) nâont toujours pas accĂšs Ă de lâeau potable, les Ă©tats membres de lâONU se mobilisent pour une cause dĂ©terminante pour lâavenir de lâhumanitĂ© et de la planĂšte.
VoilĂ pourquoi la France de plus en plus touchĂ©e par les sĂ©cheresses, sâinquiĂšte elle-aussi non pas de son avenir mais de son prĂ©sent. Dâautant que 2023 sâannonce encore plus chaud que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes et quâĂ fin janvier 60% des nappes phrĂ©atiques affichaient un niveau plus bas que la normale !
Les touristes, l'eau, les Français
ParticuliÚrement concerné, le secteur touristique ne peut ignorer un phénomÚne qui menace sa clientÚle, son environnement et ses établissements.
Comme nous le rappelle Marillys MacĂ©, la directrice gĂ©nĂ©rale du Centre dâInformation sur lâeau (une association crĂ©Ă©e en 1996 dont la vocation est dâexpliquer le cycle de lâeau, ses qualitĂ©s, ses dĂ©fautsâŠ) : « cette annĂ©e et cela pour la premiĂšre fois, le secteur du camping nous a sollicitĂ©s ». « Une grande premiĂšre, note-t-elle, car ce nâĂ©tait pas du tout le cas avant ».
Et pourquoi cette premiĂšre ? Tout simplement car les canicules annoncĂ©es et les sĂ©cheresses sont devenues suffisamment courantes pour que des mesures soient prises par ces Ă©tablissements et quâil est encore temps dâagir.
Comme nous le rappelle Marillys MacĂ©, la directrice gĂ©nĂ©rale du Centre dâInformation sur lâeau (une association crĂ©Ă©e en 1996 dont la vocation est dâexpliquer le cycle de lâeau, ses qualitĂ©s, ses dĂ©fautsâŠ) : « cette annĂ©e et cela pour la premiĂšre fois, le secteur du camping nous a sollicitĂ©s ». « Une grande premiĂšre, note-t-elle, car ce nâĂ©tait pas du tout le cas avant ».
Et pourquoi cette premiĂšre ? Tout simplement car les canicules annoncĂ©es et les sĂ©cheresses sont devenues suffisamment courantes pour que des mesures soient prises par ces Ă©tablissements et quâil est encore temps dâagir.
Campings : les premiĂšres mesures Ă prendre
Exemple : la directrice insiste sur la nĂ©cessitĂ© dâintroduire de la sobriĂ©tĂ© dans la consommation quotidienne des campeurs. « Pour cela, il conviendrait selon elle, de limiter, avec des rĂ©ducteurs dâeau, le dĂ©bit des douches, des toilettes, des chasses dâeau qui consomment prĂšs de 60% de lâeau nĂ©cessaire au sĂ©jour dâun campeur ».
« Il faudrait Ă©galement changer la vĂ©gĂ©talisation des sites et avoir recours Ă des plantes nĂ©cessitant beaucoup moins dâarrosage ». Autre conseil : « rĂ©duire lâartificialisation des sols provoquĂ©e par la construction dâhĂ©bergements en dur et revenir Ă un habitat de toile ».
Moins de bĂ©ton, câest plus de vĂ©gĂ©tation donc plus de fraĂźcheur, donc moins de besoin dâeau. NĂ©anmoins, « fournir de lâeau courante abondamment Ă ses clients est un devoir dont il faut sâacquitter. Dâautant que, lâeau du robinet connait un Ă©tat de grĂące ».
« Les Français, dit-elle, exaspĂ©rĂ©s par les bouteilles en plastique, font de nouveau confiance Ă lâeau des robinets et remplissent volontiers leurs gourdes. Moins cher ! Moins polluant ! »
« Il faudrait Ă©galement changer la vĂ©gĂ©talisation des sites et avoir recours Ă des plantes nĂ©cessitant beaucoup moins dâarrosage ». Autre conseil : « rĂ©duire lâartificialisation des sols provoquĂ©e par la construction dâhĂ©bergements en dur et revenir Ă un habitat de toile ».
Moins de bĂ©ton, câest plus de vĂ©gĂ©tation donc plus de fraĂźcheur, donc moins de besoin dâeau. NĂ©anmoins, « fournir de lâeau courante abondamment Ă ses clients est un devoir dont il faut sâacquitter. Dâautant que, lâeau du robinet connait un Ă©tat de grĂące ».
« Les Français, dit-elle, exaspĂ©rĂ©s par les bouteilles en plastique, font de nouveau confiance Ă lâeau des robinets et remplissent volontiers leurs gourdes. Moins cher ! Moins polluant ! »
La consommation sobre, premiÚre réponse au défi climatique
La quasi-totalitĂ© des Français (89%), interrogĂ©s dans le cadre dâune enquĂȘte menĂ©e par Kantar pour le Centre dâinformation sur lâeau, se dit attentive aux quantitĂ©s dâeau consommĂ©e.
Cette adhĂ©sion massive en faveur dâune consommation plus raisonnĂ©e de lâeau est inspirĂ©e par une volontĂ© de protĂ©ger lâenvironnement :
- Un tiers (31 %) reconnait surveiller sa consommation dâeau pour contribuer Ă la prĂ©servation des ressources en eau en France,
- 26 % le font pour la sauvegarde de la planĂšte...
- Plus de 7 consommateurs sur 10 (74%) seraient intĂ©ressĂ©s par la mise Ă disposition dâun service de suivi rĂ©gulier de leur consommation dâeau Ă domicile.
De façon plus gĂ©nĂ©rale, les Français sâinscrivent dâailleurs de plus en plus dans lâaction pour prĂ©server les ressources en eau. Ils sont 89% Ă dĂ©clarer faire des gestes dans ce sens.
Cette adhĂ©sion massive en faveur dâune consommation plus raisonnĂ©e de lâeau est inspirĂ©e par une volontĂ© de protĂ©ger lâenvironnement :
- Un tiers (31 %) reconnait surveiller sa consommation dâeau pour contribuer Ă la prĂ©servation des ressources en eau en France,
- 26 % le font pour la sauvegarde de la planĂšte...
- Plus de 7 consommateurs sur 10 (74%) seraient intĂ©ressĂ©s par la mise Ă disposition dâun service de suivi rĂ©gulier de leur consommation dâeau Ă domicile.
De façon plus gĂ©nĂ©rale, les Français sâinscrivent dâailleurs de plus en plus dans lâaction pour prĂ©server les ressources en eau. Ils sont 89% Ă dĂ©clarer faire des gestes dans ce sens.
Le traitement des eaux usées : trop long, trop onéreux et pourtant nécessaire
Est-ce tout ? Non.
Bien Ă©videmment, pour les campings comme pour lâensemble des Ă©tablissements se pose la question du traitement des eaux usĂ©es. Vaste et Ă©pineux sujet que la France rĂ©sout moins bien que ses voisins italiens, espagnols ou quâun pays comme IsraĂ«l.
Pourquoi, « parce que, toujours selon Maryllis MacĂ©, les systĂšmes sont coĂ»teux et que leur installation nĂ©cessite en France environ 5 ans, Ă cause du parcours du combattant que doivent accomplir les projets : Ă©tudes, demandes dâautorisation interminables⊠».
En fait, on le sait, la France est championne de la lenteur administrative alors que la technologie existe et se montre performante. Un chiffre prouvant les lenteurs françaises : sur 30 000 stations de dépollution, 74 seulement peuvent traiter les eaux musées !
Mais, toujours selon la spĂ©cialiste, « ce sont les stations littorales dont la population augmente lâĂ©tĂ© qui devraient avancer au plus vite. Car, celles-ci sont en danger de pĂ©nurie. »
Bien Ă©videmment, pour les campings comme pour lâensemble des Ă©tablissements se pose la question du traitement des eaux usĂ©es. Vaste et Ă©pineux sujet que la France rĂ©sout moins bien que ses voisins italiens, espagnols ou quâun pays comme IsraĂ«l.
Pourquoi, « parce que, toujours selon Maryllis MacĂ©, les systĂšmes sont coĂ»teux et que leur installation nĂ©cessite en France environ 5 ans, Ă cause du parcours du combattant que doivent accomplir les projets : Ă©tudes, demandes dâautorisation interminables⊠».
En fait, on le sait, la France est championne de la lenteur administrative alors que la technologie existe et se montre performante. Un chiffre prouvant les lenteurs françaises : sur 30 000 stations de dépollution, 74 seulement peuvent traiter les eaux musées !
Mais, toujours selon la spĂ©cialiste, « ce sont les stations littorales dont la population augmente lâĂ©tĂ© qui devraient avancer au plus vite. Car, celles-ci sont en danger de pĂ©nurie. »
Quid des piscines, golfs et autres pelouses ?
Pour poursuivre sur le secteur touristique, il est clair que lâun des premiers clichĂ©s venant Ă lâesprit concerne les piscines et leurs Ă©normes besoins en eau. Cependant, si les piscines privĂ©es sont en ligne de mire, peut-on fermer les piscines publiques dĂ©jĂ bien souvent condamnĂ©es par la hausse des tarifs de lâĂ©nergie ?
Lesquelles sont souvent le seul moyen pour des familles ne partant pas en vacances, de se rafraĂźchir. La question, pour le moment, nâest pas Ă lâordre du jour⊠Mais, elle pourrait rapidement le devenir.
Quant aux parcours de golf, on pourrait effectivement sâinterroger sur leur survie dans les rĂ©gions les plus menacĂ©es ?
Dâautant que dans certains dĂ©partements, lâarrosage des pelouses et stades est dâores et dĂ©jĂ interdit par des arrĂȘtĂ©s sĂ©cheresse promulguĂ©s en 2022 qui sâĂ©ternisent. Les douches sur les plages quant Ă elles, sur la sellette depuis longtemps, ont du souci Ă se faire. Dâailleurs, beaucoup sont dâores et dĂ©jĂ verrouillĂ©es.
Mais le plus inquiĂ©tant, ce sont les coupures dâeau qui, comme dans certaines rĂ©gions dâEspagne et dâItalie, auraient une incidence sur la population locale et sur la population touristique de nombreux dĂ©partements français dont les 7 dĂ©jĂ en alerte qui sont tous trĂšs touristiques comme le Var, lâIsĂšre, lâAin, les Bouches-du-RhĂŽne, la Savoie, les PyrĂ©nĂ©es orientalesâŠ
Lesquelles sont souvent le seul moyen pour des familles ne partant pas en vacances, de se rafraĂźchir. La question, pour le moment, nâest pas Ă lâordre du jour⊠Mais, elle pourrait rapidement le devenir.
Quant aux parcours de golf, on pourrait effectivement sâinterroger sur leur survie dans les rĂ©gions les plus menacĂ©es ?
Dâautant que dans certains dĂ©partements, lâarrosage des pelouses et stades est dâores et dĂ©jĂ interdit par des arrĂȘtĂ©s sĂ©cheresse promulguĂ©s en 2022 qui sâĂ©ternisent. Les douches sur les plages quant Ă elles, sur la sellette depuis longtemps, ont du souci Ă se faire. Dâailleurs, beaucoup sont dâores et dĂ©jĂ verrouillĂ©es.
Mais le plus inquiĂ©tant, ce sont les coupures dâeau qui, comme dans certaines rĂ©gions dâEspagne et dâItalie, auraient une incidence sur la population locale et sur la population touristique de nombreux dĂ©partements français dont les 7 dĂ©jĂ en alerte qui sont tous trĂšs touristiques comme le Var, lâIsĂšre, lâAin, les Bouches-du-RhĂŽne, la Savoie, les PyrĂ©nĂ©es orientalesâŠ
Il nâest jamais trop tard : « on peut encore agir »
Marillys Macé
Fort heureusement, en attend le Plan Eau promis par le gouvernement, qui pourrait inclure un soutien financier pour les collectivités locales nécessitant des mesures urgentes.
Et, comme le prĂ©cise encore Maryllis MacĂ©, « lâUnion EuropĂ©enne pousse Ă la roue pour que le problĂšme hydrique soit traitĂ© en urgence et que des mutations interviennent dans le secteur de lâagriculture, la santĂ©, la pĂȘche donc lâĂ©conomie ». En fait, insiste-t-elle, « il faudrait dĂ©cider dâĂ©tablir une hiĂ©rarchie entre les territoires afin dâaider les plus nĂ©cessiteux en prioritĂ©. Mais, se pose la question de lâĂ©quitĂ© territoriale ».
« Je suis cependant optimiste, conclut-elle, car tout le monde dans le secteur est dâaccord sur le fait quâil faut faire quelque chose rapidement pour assurer lâavenir de lâeau. Il va bien falloir faire les compromis nĂ©cessaires et apaiser les conflits dâusage. »
Une allusion aux manifestations en cours sur les « mĂ©ga bassines » ? Sans douteâŠ
Et, comme le prĂ©cise encore Maryllis MacĂ©, « lâUnion EuropĂ©enne pousse Ă la roue pour que le problĂšme hydrique soit traitĂ© en urgence et que des mutations interviennent dans le secteur de lâagriculture, la santĂ©, la pĂȘche donc lâĂ©conomie ». En fait, insiste-t-elle, « il faudrait dĂ©cider dâĂ©tablir une hiĂ©rarchie entre les territoires afin dâaider les plus nĂ©cessiteux en prioritĂ©. Mais, se pose la question de lâĂ©quitĂ© territoriale ».
« Je suis cependant optimiste, conclut-elle, car tout le monde dans le secteur est dâaccord sur le fait quâil faut faire quelque chose rapidement pour assurer lâavenir de lâeau. Il va bien falloir faire les compromis nĂ©cessaires et apaiser les conflits dâusage. »
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Lâeau mondiale en chiffres
En 2020, 2 milliards de personnes (26% de la population) étaient toujours privées d'une eau potable sûre et 3,6 milliards (46% de la population) n'avaient pas accÚs à des services d'assainissement gérés de façon sûre. Parmi eux, 494 millions n'avaient d'autre choix que de faire leurs besoins en plein air.
Toujours en 2020, plus de 40% des eaux usĂ©es domestiques n'Ă©taient pas traitĂ©es de maniĂšre sĂ»re avant d'ĂȘtre rejetĂ©es dans l'environnement.
En outre, 2,3 milliards de personnes (29 % de la population mondiale) ne bénéficiaient pas de services d'hygiÚne de base. Et au moins deux milliards de personnes boivent de l'eau contaminée par des excréments.
Des conditions propices à la propagation du choléra, de la dysenterie, ou de la polio. En 2019, 1,4 million de morts auraient été causées par l'absence de services d'hygiÚne et d'assainissement adéquats.
En 2020, 2 milliards de personnes (26% de la population) étaient toujours privées d'une eau potable sûre et 3,6 milliards (46% de la population) n'avaient pas accÚs à des services d'assainissement gérés de façon sûre. Parmi eux, 494 millions n'avaient d'autre choix que de faire leurs besoins en plein air.
Toujours en 2020, plus de 40% des eaux usĂ©es domestiques n'Ă©taient pas traitĂ©es de maniĂšre sĂ»re avant d'ĂȘtre rejetĂ©es dans l'environnement.
En outre, 2,3 milliards de personnes (29 % de la population mondiale) ne bénéficiaient pas de services d'hygiÚne de base. Et au moins deux milliards de personnes boivent de l'eau contaminée par des excréments.
Des conditions propices à la propagation du choléra, de la dysenterie, ou de la polio. En 2019, 1,4 million de morts auraient été causées par l'absence de services d'hygiÚne et d'assainissement adéquats.
Journaliste, consultante, confĂ©renciĂšre, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin dâen analyser les consĂ©quences sur le secteur du tourisme.
AprĂšs avoir dĂ©veloppĂ© pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de lâactualitĂ© oĂč elle dĂ©code le prĂ©sent pour prĂ©voir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
AprĂšs avoir dĂ©veloppĂ© pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de lâactualitĂ© oĂč elle dĂ©code le prĂ©sent pour prĂ©voir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
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