La ville de Oaxaca, capitale de l’état éponyme, se demande encore comment elle a pu disparaître des circuits touristiques pendant plus de six mois. Une demie année d’agitations sociales mettant face à face toutes les forces de l’ordre - armée comprise- à des manifestants tellement déterminés qu’ils ont installé un blocus complet de la ville de mai à octobre 2006.
Cela n’avait pourtant commencé qu’avec la traditionnelle manifestation des enseignants au mois de mai pour réclamer des augmentations salariales. Puis tout s’est amplifié, embrasé dans cet état qui est aussi l’un des plus pauvres du Mexique du sud avec ses nombreuses communautés indiennes laissées au bord du développement économique.
Paradoxe pour l’économie touristique, c’est cette présence indienne qui est l’un des atouts de la région. La mise en valeur du site zapotèque de Monte Alban au début des années 80 en fait une étape obligée des circuits culturels. Une impressionnante civilisation de bâtisseurs capables d’aligner leurs pyramides pour marquer les solstices, 3000 ans avant le Christ.
La ville a été sauvegardée des centres commerciaux
Soumise à différentes interprétations en fonction des chercheurs, cette culture reste, pour l’instant, encore mystérieuse. Mais Monte Alban attire le Mexique tout entier … et les Français, première nationalité étrangère à visiter le site.
Cela n’avait pourtant commencé qu’avec la traditionnelle manifestation des enseignants au mois de mai pour réclamer des augmentations salariales. Puis tout s’est amplifié, embrasé dans cet état qui est aussi l’un des plus pauvres du Mexique du sud avec ses nombreuses communautés indiennes laissées au bord du développement économique.
Paradoxe pour l’économie touristique, c’est cette présence indienne qui est l’un des atouts de la région. La mise en valeur du site zapotèque de Monte Alban au début des années 80 en fait une étape obligée des circuits culturels. Une impressionnante civilisation de bâtisseurs capables d’aligner leurs pyramides pour marquer les solstices, 3000 ans avant le Christ.
La ville a été sauvegardée des centres commerciaux
Soumise à différentes interprétations en fonction des chercheurs, cette culture reste, pour l’instant, encore mystérieuse. Mais Monte Alban attire le Mexique tout entier … et les Français, première nationalité étrangère à visiter le site.
Monte Alban
Pour les habitants de Mexico, Oaxaca est aussi une escapade dépaysante. A cinq heures de (belle) route ou à une heure d’avion de la capitale, la ville a été sauvegardée des centres commerciaux et autres grandes enseignes internationales qui peuplent les villes touristiques.
Tout est dépaysant lorsque le shopping se limite aux objets artisanaux locaux, au chocolat fabriqué in situ, et à la gastronomie préservée de l’influence américaine.
Oaxaca : classée au patrimoine de l’Unesco
Et puis, la ville incite à un voyage dans le passé. Les maisons coloniales du 17e siècle avec leurs façades coloniales alignées et colorées, les églises érigées par des Dominicains prêts à toutes les splendeurs à la gloire de leur dieu.
La grand place où l’on vient s’asseoir sous les grands arbres pour refaire le monde ou bien regarder les autres refaire le monde… Un cadre exceptionnel pour une ambiance unique. Oaxaca est d’ailleurs classée au patrimoine de l’Unesco.
Alors c’est le moment de reprendre le chemin de Oaxaca. D’autant que l’affluence encore timide des visiteurs incite les hôteliers à proposer des tarifs attractifs jusqu’à la grande fête indienne de juillet (Guelaguetza) qui marque la très haute saison touristique. Personne n’ose imaginer que la traditionnelle manifestation des enseignants du mois de mai dégénère une fois encore…
Tout est dépaysant lorsque le shopping se limite aux objets artisanaux locaux, au chocolat fabriqué in situ, et à la gastronomie préservée de l’influence américaine.
Oaxaca : classée au patrimoine de l’Unesco
Et puis, la ville incite à un voyage dans le passé. Les maisons coloniales du 17e siècle avec leurs façades coloniales alignées et colorées, les églises érigées par des Dominicains prêts à toutes les splendeurs à la gloire de leur dieu.
La grand place où l’on vient s’asseoir sous les grands arbres pour refaire le monde ou bien regarder les autres refaire le monde… Un cadre exceptionnel pour une ambiance unique. Oaxaca est d’ailleurs classée au patrimoine de l’Unesco.
Alors c’est le moment de reprendre le chemin de Oaxaca. D’autant que l’affluence encore timide des visiteurs incite les hôteliers à proposer des tarifs attractifs jusqu’à la grande fête indienne de juillet (Guelaguetza) qui marque la très haute saison touristique. Personne n’ose imaginer que la traditionnelle manifestation des enseignants du mois de mai dégénère une fois encore…
Air France rajoute de la capacité sur l’axe mexicain
Sur les deux vols quotidiens opérés en 777, la compagnie prévoit de remplacer l’un des avions par un 747 ou un A340 sur la pointe de l‘été, rajoutant ainsi 12% de capacité supplémentaire.
A ceci s’ajoute une quarantaine de sièges en classe Economique et une dizaine en classe Business sur l’avion d’Aeromexico, partenaire Skyteam. Le coefficient de remplissage actuel atteint les 80 % avec une présence équilibrée à 50/50 entre la clientèle française et européenne, et la clientèle mexicaine.
Sur les deux vols quotidiens opérés en 777, la compagnie prévoit de remplacer l’un des avions par un 747 ou un A340 sur la pointe de l‘été, rajoutant ainsi 12% de capacité supplémentaire.
A ceci s’ajoute une quarantaine de sièges en classe Economique et une dizaine en classe Business sur l’avion d’Aeromexico, partenaire Skyteam. Le coefficient de remplissage actuel atteint les 80 % avec une présence équilibrée à 50/50 entre la clientèle française et européenne, et la clientèle mexicaine.
