Dans la famille éparpillée du tourisme solidaire, il y a deux grands frères, un peu fâchés, mais tous deux motivés par de vraies convictions plutôt complémentaires. Et il y a aussi de nombreux "cousins et nièces" qui ont flairé l’air du temps et aimeraient bien profiter de la tendance du marché. Bouteille à l’encre pour le client et le conseiller en voyages. Essayons de trier un peu. Voici le 2e volet d'« Etat des lieux et perspectives du tourisme éthique » que vous retrouverez tour au long de la semaine.
lire le dossier d'Aline Pontailler
Il n'aura échappé à personne que le mot « durable » commence à faire recette dans l'ensemble du monde économique et vient de faire une entrée fracassante dans le monde politique. Le tourisme ne fait pas exception pas à la règle.
On assiste à un bouillonnement d'annonces et de communications qui peuvent prêter à confusion du côté des voyageurs peu ou pas encore avertis. Pourtant, le tourisme durable ressemble un peu à une auberge espagnole, même si le 21 décembre 2001, l'ONU a adopté un code mondial d'éthique du tourisme « force vive au service de la paix » et l'inscrit dans la logique du Sommet de Rio (1992) : « protection de l'environnement, développement économique et lutte contre la pauvreté ». Il est ainsi le premier organisme mondial à « promouvoir un tourisme responsable et durable, accessible à tous ».
TourMaG.com dressera dans un Dossier spécial, tout au long de cette semaine, les contours du tourisme « durable », de ses acteurs et de ses enjeux.
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