(cliquer pour agrandir) Jean-Pierre MAS, aux commandes, maintient la pression pour éviter que la machine ne déraille...
TourMaG.com - Afat Voyages va obliger les agences « mauvaises payeuses » à faire des avances de trésorerie pour limiter les risques. C’est en tous cas ce qu’a évoqué Jean-Pierre Mas lors de son discours de clôture de la convention annuelle. Comment cette opération va-t-elle se mettre en place ?
J-M Seveno : « C’est le résultat d’un long processus que nous avons initié pour lutter contre les impayés. En avril dernier, la Cofat, notre centrale de paiement a pris la décision de passer un contrat d’assurance crédit, une réassurance, pour se protéger contre le risque d’impayé.
Comme le font actuellement beaucoup d’entreprises. Parallèlement, nous avons entrepris à l’interne, une analyse des comptes de nos agences adhérentes afin d’établir une cotation et déterminer quelles sont les entreprises les plus fragiles. Il s’agit surtout d’aider ces adhérents à améliorer leurs ratios bilanciels. »
TM.com - Que va-t-il se passer avec les agences en difficulté ?
J-M S. : « A partir de janvier 2008, les agences qui, selon nos estimations, n’ont pas une couverture de trésorerie suffisante, auront à subir un prélèvement correspondant à 5% du montant trimestriel de facturation réalisé sur le même trimestre de l’année précédente, en l‘occurrence 2007. »
C’est une somme très réduite, volontairement, qui ne devrait pas pénaliser la trésorerie des agences concernées. Cela limite le risque pour la Cofat mais surtout, cela doit aider les agences concernées à trouver une solution à leurs problèmes de gestion. »
J-M Seveno : « C’est le résultat d’un long processus que nous avons initié pour lutter contre les impayés. En avril dernier, la Cofat, notre centrale de paiement a pris la décision de passer un contrat d’assurance crédit, une réassurance, pour se protéger contre le risque d’impayé.
Comme le font actuellement beaucoup d’entreprises. Parallèlement, nous avons entrepris à l’interne, une analyse des comptes de nos agences adhérentes afin d’établir une cotation et déterminer quelles sont les entreprises les plus fragiles. Il s’agit surtout d’aider ces adhérents à améliorer leurs ratios bilanciels. »
TM.com - Que va-t-il se passer avec les agences en difficulté ?
J-M S. : « A partir de janvier 2008, les agences qui, selon nos estimations, n’ont pas une couverture de trésorerie suffisante, auront à subir un prélèvement correspondant à 5% du montant trimestriel de facturation réalisé sur le même trimestre de l’année précédente, en l‘occurrence 2007. »
C’est une somme très réduite, volontairement, qui ne devrait pas pénaliser la trésorerie des agences concernées. Cela limite le risque pour la Cofat mais surtout, cela doit aider les agences concernées à trouver une solution à leurs problèmes de gestion. »
Jean-Marie Seveno, administrateur et président de la Cofat
TM.com - Combien d’agences sont concernées ?
J-M S. : « Environ 5% des 400 adhérents. Ce sont des agences qui ont un réel problème de trésorerie. Cette mesure ne nous garantira pas contre l’accident boule de neige : une entreprise qui défaille et fait à son tour défaillir son agence de voyages. Mais avec des agences mieux gérées, on diminue le risque. »
TM.com - Ne craignez-vous pas de voir des adhérents vous délaisser ?
J-M S. : « Au contraire, car aujourd’hui, ce sont les bons adhérents qui payent pour les mauvais. Les impayés peuvent représenter des sommes importantes. Cet argent devrait être utilisé à des développements dont tout le monde bénéficierait. »
TM.com - Le réseau n’a-t-il pas à aider financièrement les agences en difficulté ?
J-M S. : « Cela nous est arrivé dans le passé. Nous avons même racheté des agences pour les restructurer avant de les céder à des adhérents, notamment lorsque le maillage géographique était intéressant.
Cela peut encore arriver. Mais ce sont des cas particuliers. Nous n’avons pas vocation à gérer les agences. Cela incombe aux patrons de chaque entreprise adhérente. »
TM.com - Dans le même temps vous rappelez à l’ordre les tour-opérateurs qui continuent de travailler avec les agences radiées...
J-M S. : « La Cofat garantit les paiements de tous les départs en cas de défaillance d’une agence. Mais si Afat prend la décision de radier un adhérent, nous prévenons les tour-opérateurs qui ont alors le choix de continuer à bénéficier de la Cofat en cessant de travailler avec l’agence, ou bien ils continuent de travailler avec l’agence mais en se faisant payer directement par elle. »
J-M S. : « Environ 5% des 400 adhérents. Ce sont des agences qui ont un réel problème de trésorerie. Cette mesure ne nous garantira pas contre l’accident boule de neige : une entreprise qui défaille et fait à son tour défaillir son agence de voyages. Mais avec des agences mieux gérées, on diminue le risque. »
TM.com - Ne craignez-vous pas de voir des adhérents vous délaisser ?
J-M S. : « Au contraire, car aujourd’hui, ce sont les bons adhérents qui payent pour les mauvais. Les impayés peuvent représenter des sommes importantes. Cet argent devrait être utilisé à des développements dont tout le monde bénéficierait. »
TM.com - Le réseau n’a-t-il pas à aider financièrement les agences en difficulté ?
J-M S. : « Cela nous est arrivé dans le passé. Nous avons même racheté des agences pour les restructurer avant de les céder à des adhérents, notamment lorsque le maillage géographique était intéressant.
Cela peut encore arriver. Mais ce sont des cas particuliers. Nous n’avons pas vocation à gérer les agences. Cela incombe aux patrons de chaque entreprise adhérente. »
TM.com - Dans le même temps vous rappelez à l’ordre les tour-opérateurs qui continuent de travailler avec les agences radiées...
J-M S. : « La Cofat garantit les paiements de tous les départs en cas de défaillance d’une agence. Mais si Afat prend la décision de radier un adhérent, nous prévenons les tour-opérateurs qui ont alors le choix de continuer à bénéficier de la Cofat en cessant de travailler avec l’agence, ou bien ils continuent de travailler avec l’agence mais en se faisant payer directement par elle. »
