La performance de 2013 sera portée par les mêmes activités en progression qu’en 2012 : la maintenance mais surtout l’activité passage - Photo LEROUX, Christophe DR
Le groupe Air France-KLM a donc fini l’année 2012 avec une perte nette alourdie de 47% à 1,19 milliard d’euros.
Mais lors de la présentation des résultats à la presse, Jean-Cyril Spinetta, n’a pas manqué de souligner les premiers résultats significatifs comme la réduction des coûts unitaires de 1,1% et la diminution de la dette de 6,5 à à 6 milliards.
Les dividendes d’Amadeus participent de l’amélioration de la trésorerie à hauteur de 466 millions. Et la perte nette inclut 471 millions de provisions liées au plan Transform 2015.
Il reste un sacré chemin à faire jusqu’au retour à l’équilibre et le patron d’AF/KL a fait preuve d’une extrême prudence sur la suite des événements.
Il souligne une croissance mondiale estimée à moins de 3% cette année, la pause de l’ensemble des compagnies aériennes qui n’ont programmé qu’une augmentation modeste de 2% des capacités en Europe.
Pour Air France/KLM ce sera +2% sur le long courrier et -2% sur le moyen courrier.
Mais lors de la présentation des résultats à la presse, Jean-Cyril Spinetta, n’a pas manqué de souligner les premiers résultats significatifs comme la réduction des coûts unitaires de 1,1% et la diminution de la dette de 6,5 à à 6 milliards.
Les dividendes d’Amadeus participent de l’amélioration de la trésorerie à hauteur de 466 millions. Et la perte nette inclut 471 millions de provisions liées au plan Transform 2015.
Il reste un sacré chemin à faire jusqu’au retour à l’équilibre et le patron d’AF/KL a fait preuve d’une extrême prudence sur la suite des événements.
Il souligne une croissance mondiale estimée à moins de 3% cette année, la pause de l’ensemble des compagnies aériennes qui n’ont programmé qu’une augmentation modeste de 2% des capacités en Europe.
Pour Air France/KLM ce sera +2% sur le long courrier et -2% sur le moyen courrier.
Le chiffre d'affaires total en hausse de 5,2%
Le président du groupe ne se résout pas à indiquer une date précise sur ce qui demeure l’objectif essentiel du groupe, la rentabilité.
Quant à la réduction de la dette, l’objectif est de passer de 6 milliards à 4,5 milliards fin 2014 mais l’effort à réaliser en 2013 reste flou…
La performance de 2013 sera portée par les mêmes activités en progression qu’en 2012 : la maintenance mais surtout l’activité passage.
Avec un chiffre d’affaires en hausse de 7,2% à 20,19 milliards d’euros, le transport passagers a permis au groupe d’afficher un CA total en hausse de 5,2% à 25,63 milliards d’euros.
L’activité long courrier, liée à un contrôle des capacités a enregistré une performance « en très forte amélioration « , selon les termes de Patrick Calavia, directeur financier du groupe.
En dépit d’une facture carburant qui pèse désormais pour 40% des coûts, l’exploitation long courrier devrait rester la meilleure source de revenus en 2013.
D’autant que les avions les moins productifs (MD-11) devraient sortir de la flotte plus rapidement que prévu.
Quant à la réduction de la dette, l’objectif est de passer de 6 milliards à 4,5 milliards fin 2014 mais l’effort à réaliser en 2013 reste flou…
La performance de 2013 sera portée par les mêmes activités en progression qu’en 2012 : la maintenance mais surtout l’activité passage.
Avec un chiffre d’affaires en hausse de 7,2% à 20,19 milliards d’euros, le transport passagers a permis au groupe d’afficher un CA total en hausse de 5,2% à 25,63 milliards d’euros.
L’activité long courrier, liée à un contrôle des capacités a enregistré une performance « en très forte amélioration « , selon les termes de Patrick Calavia, directeur financier du groupe.
En dépit d’une facture carburant qui pèse désormais pour 40% des coûts, l’exploitation long courrier devrait rester la meilleure source de revenus en 2013.
D’autant que les avions les moins productifs (MD-11) devraient sortir de la flotte plus rapidement que prévu.
Le court/moyen courrier a vu ainsi ses pertes s’alourdir
A noter que la joint venture liant Air France, KLM, Alitalia et Delta a été re-signée en décembre dernier pour une période de dix ans.
Avec une réduction des capacités de 5,3% sur l’axe transatlantique la JV a vu sa recette unitaire hors change progresser de 10,4% en 2012.
L’histoire est beaucoup plus noire sur le moyen courrier.
Les bases de province n’ont pas porté leurs fruits et le court/moyen courrier a vu ainsi ses pertes s’alourdir de 100 millions d‘euros à -600 millions au total pour Air France.
Chez KLM la perte moyen courrier est restée stable à -200 millions. Au global, la recette unitaire domestique s’effrite de 5% tandis que celle de l’Europe est stable à 0,5%.
Des décisions de réduction du réseau ont d’ores et déjà été prises. Les bases de province qui étaient le laboratoire d’Air France face à l’agressivité des low cost voient leur bienfondé remis en cause. Une décision « structurelle » interviendra à la rentrée de septembre.
Le redressement du moyen courrier est donc l’une des priorités du groupe pour 2013.
Avec une réduction des capacités de 5,3% sur l’axe transatlantique la JV a vu sa recette unitaire hors change progresser de 10,4% en 2012.
L’histoire est beaucoup plus noire sur le moyen courrier.
Les bases de province n’ont pas porté leurs fruits et le court/moyen courrier a vu ainsi ses pertes s’alourdir de 100 millions d‘euros à -600 millions au total pour Air France.
Chez KLM la perte moyen courrier est restée stable à -200 millions. Au global, la recette unitaire domestique s’effrite de 5% tandis que celle de l’Europe est stable à 0,5%.
Des décisions de réduction du réseau ont d’ores et déjà été prises. Les bases de province qui étaient le laboratoire d’Air France face à l’agressivité des low cost voient leur bienfondé remis en cause. Une décision « structurelle » interviendra à la rentrée de septembre.
Le redressement du moyen courrier est donc l’une des priorités du groupe pour 2013.
Nouvelle organisation est en cours d’élaboration
Le programme d’été verra le retrait de 16 Airbus de la flotte Air France, les accords de productivité avec les pilotes permettant d’assurer un programme quasi-similaire à celui de l’an dernier.
La flotte de Hop (ex-Airlinair, Britair et Régional) qui perdra également 18 appareils cette année, continuera à assurer 530 vols quotidiens.
Transavia qui réalise son premier (léger) bénéfice d’exploitation en 2012, va faire face à un sacré challenge avec l’addition de 28% de capacité supplémentaire avec trois nouveaux appareils basés à Paris, Nantes et Lyon.
Quant à la concrétisation des accords collectifs, il devrait permettre d’économiser 200 millions d’euros sur les frais de personnel en 2013. Par ailleurs, sur les 2700 départs volontaires des personnel sol prévus dans le plan Transform, 1900 accords ont d’ores et déjà été conclus sur les 2 000 volontaires qui se sont d’ores et déjà manifestés.
Le groupe ne table pas sur une amélioration de la facture pétrole. De 9,4 milliards en 2012, elle devrait passer à 9,8 milliards pour l‘ensemble de cette année.
A noter enfin qu’une nouvelle organisation est en cours d’élaboration afin d'accélérer les processus de décision. Une centralisation des fonctions corporate, métiers et support groupe devrait en découler.
Et ce, " pour rester parmi les dix à quinze groupes mondiaux qui, demain, contrôleront le transport aérien". Jean-Cyril Spinetta, lui, passera le flambeau au printemps 2014.
La flotte de Hop (ex-Airlinair, Britair et Régional) qui perdra également 18 appareils cette année, continuera à assurer 530 vols quotidiens.
Transavia qui réalise son premier (léger) bénéfice d’exploitation en 2012, va faire face à un sacré challenge avec l’addition de 28% de capacité supplémentaire avec trois nouveaux appareils basés à Paris, Nantes et Lyon.
Quant à la concrétisation des accords collectifs, il devrait permettre d’économiser 200 millions d’euros sur les frais de personnel en 2013. Par ailleurs, sur les 2700 départs volontaires des personnel sol prévus dans le plan Transform, 1900 accords ont d’ores et déjà été conclus sur les 2 000 volontaires qui se sont d’ores et déjà manifestés.
Le groupe ne table pas sur une amélioration de la facture pétrole. De 9,4 milliards en 2012, elle devrait passer à 9,8 milliards pour l‘ensemble de cette année.
A noter enfin qu’une nouvelle organisation est en cours d’élaboration afin d'accélérer les processus de décision. Une centralisation des fonctions corporate, métiers et support groupe devrait en découler.
Et ce, " pour rester parmi les dix à quinze groupes mondiaux qui, demain, contrôleront le transport aérien". Jean-Cyril Spinetta, lui, passera le flambeau au printemps 2014.