"Les Ingénieurs du Contrôle de la Navigation Aérienne, ou « contrôleurs aériens », sont des fonctionnaires de l’Etat chargé d’assurer la sécurité des avions, des passagers et des populations survolées.
Il est de leur lourde responsabilité de veiller au respect des procédures et consignes de sécurité (qu’ils ne déterminent en aucun cas eux-mêmes et qui peuvent changer régulièrement), sans céder aux pressions à caractère économique.
Comme souvent en été, la demande de trafic peut excéder ponctuellement la capacité offerte par le contrôle aérien, ce qui est à l’origine de « créneaux » (et donc de retards) pour lisser cette demande et éviter que les secteurs de contrôle se retrouvent en surcharge (ce qui mettrait la sécurité gravement en jeu)."
Il est de leur lourde responsabilité de veiller au respect des procédures et consignes de sécurité (qu’ils ne déterminent en aucun cas eux-mêmes et qui peuvent changer régulièrement), sans céder aux pressions à caractère économique.
Comme souvent en été, la demande de trafic peut excéder ponctuellement la capacité offerte par le contrôle aérien, ce qui est à l’origine de « créneaux » (et donc de retards) pour lisser cette demande et éviter que les secteurs de contrôle se retrouvent en surcharge (ce qui mettrait la sécurité gravement en jeu)."
Météo très défavorable et manque d'effectifs
Cette année, ce phénomène est accentué par deux facteurs : d’une part, la météo très défavorable avec de nombreux orages (qui doivent être évités et limitent donc la place disponible pour passer les avions) et de l’autre les conséquences de la politique gouvernementale de réduction des effectifs dans la Fonction Publique (RGPP).
Ainsi, pour la première fois en France depuis de nombreuses années, il n’y a plus assez de contrôleurs aériens pour passer sans délais significatifs les pointes de trafic estivales...
Nulle « grève du zèle » là-dedans, juste les limites d’un système que les Ingénieurs du Contrôle de la Navigation Aérienne tentent toutefois d’améliorer au quotidien, sans forcément recevoir beaucoup de soutien de la part de leur administration.
Malgré tout, les retards dus au contrôle aérien restent minoritaires par rapport aux retards dus aux compagnies aériennes elles-mêmes (embarquement tardif, retard de bagage, problèmes techniques, etc.).
L’UNSA-ICNA reste persuadé que les propos calomnieux à l’encontre des contrôleurs aériens ne restent l’oeuvre que de quelques personnes isolées et ne représente en aucun cas l’avis officiel de la compagnie Air France, ni de l’immense majorité de ses employés.
Il renouvelle sa confiance dans les pilotes de cette compagnie, qui sont de grands professionnels et concourent à faire du ciel français l’un des plus sûrs au monde.
Toutefois, il réagira avec fermeté, et attaquera en justice toute nouvelle diffamation publique des contrôleurs aériens."
Ainsi, pour la première fois en France depuis de nombreuses années, il n’y a plus assez de contrôleurs aériens pour passer sans délais significatifs les pointes de trafic estivales...
Nulle « grève du zèle » là-dedans, juste les limites d’un système que les Ingénieurs du Contrôle de la Navigation Aérienne tentent toutefois d’améliorer au quotidien, sans forcément recevoir beaucoup de soutien de la part de leur administration.
Malgré tout, les retards dus au contrôle aérien restent minoritaires par rapport aux retards dus aux compagnies aériennes elles-mêmes (embarquement tardif, retard de bagage, problèmes techniques, etc.).
L’UNSA-ICNA reste persuadé que les propos calomnieux à l’encontre des contrôleurs aériens ne restent l’oeuvre que de quelques personnes isolées et ne représente en aucun cas l’avis officiel de la compagnie Air France, ni de l’immense majorité de ses employés.
Il renouvelle sa confiance dans les pilotes de cette compagnie, qui sont de grands professionnels et concourent à faire du ciel français l’un des plus sûrs au monde.
Toutefois, il réagira avec fermeté, et attaquera en justice toute nouvelle diffamation publique des contrôleurs aériens."