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En juillet 2010, Ryanair a transporté plus de passagers qu'Iberia vers et depuis l'Espagne, de quoi faire réfléchir les compagnies régulières.
C'est ce que fait d'ailleurs Air France qui étudierait la création d'une structure à bas coût sur les vols domestiques, pour contrer la concurrence d'Easyjet et de Ryanair, dans l'Hexagone.
Baptisé en interne "Air France Express", le projet pourrait être mis en place dès l'an prochain si un accord est trouvé avec les syndicats.
Il prévoirait de détacher une partie des pilotes en province à Marseille, Nice et Toulouse, ainsi qu'une hausse du nombre d'heures de vols pour les pilotes : entre 650 et 700 heures de vol par an, contre 560 heures en moyenne, avec un salaire plus élevé.
C'est ce que fait d'ailleurs Air France qui étudierait la création d'une structure à bas coût sur les vols domestiques, pour contrer la concurrence d'Easyjet et de Ryanair, dans l'Hexagone.
Baptisé en interne "Air France Express", le projet pourrait être mis en place dès l'an prochain si un accord est trouvé avec les syndicats.
Il prévoirait de détacher une partie des pilotes en province à Marseille, Nice et Toulouse, ainsi qu'une hausse du nombre d'heures de vols pour les pilotes : entre 650 et 700 heures de vol par an, contre 560 heures en moyenne, avec un salaire plus élevé.
Exit ''Mimosa'' voici venir Air France Express !
Alors que partout en Europe les compagnies low cost, souvent associées au niveau capitalistique avec des majors de l’aérien (Lufthansa-Germanwings par exemple), il n'en va pas de même en France.
Résultat : les bas-coût taillent des croupières sur le trafic moyen courrier à Air France-Klm. Il en va de même sur les liaisons domestiques, avec l'accélération par Easyjet et Ryanair de dessertes transversales.
La compagnie tricolore va-t-elle, enfin, réagir ? Après avoir longtemps tergiversé, il semble que AF ait pris la mesure du danger qui se profile.
Et ce d'autant plus que la Sncf, elle aussi, envisage des tarifs ultra low cost sur ces TGV. Bref, l'étau se resserre. Il suffit pour s'en convaincre de jeter un oeil à une carte réseau d’Easyjet pour constater que cette dernière quadrille l’Europe d’un réseau avec des bases multiples.
Il fallait aussi réagir à l'offensive d’Easyjet sur le réseau intérieur français (ouverture prochaine de Nice Lyon en attendant peut être Nice Toulouse ou Nice Bordeaux).
Autant d'éléments qui obligent la compagnie à "sortir du bois" et ressortir de ses cartons son projet low cost « Mimosa « évoqué en début d’année puis remis dans les tiroirs.
Un projet qui prévoyait initialement de s'appuyer sur la filiale Transavia, déjà à l’œuvre au départ d’Orly vers des destinations européennes.
Une compagnie régulière peut-elle avoir une productivité de low cost ?
Mais la montée au créneau des syndicats de pilote avait fait remettre le dossier au placard. Et voilà que la rumeur parle à nouveau d’un projet low cost sur les lignes intérieures.
Le projet s’intitulerait "Air France Express" et cette filiale utiliserait des avions basés à Marseille, Nice et Toulouse dès 2011... si les syndicats approuvent le projet.
Air France Express se rapproche du modèle qui fait le succès des compagnies low cost avec des bases multiples qui permettent d’irriguer un réseau point à point en toile d’araignée sur l’Europe et demain sur le territoire national.
Le projet AFE est plus souple et évite un retour des avions sur les aéroports parisiens avec plus de rotation et des coûts moindres.
Il reste à savoir si Air France est en mesure, avec sa structure, ses coûts et ses syndicats, de se mettre dans la peau d'une low cost. Il paraît qu'on naît low cost qu'on ne le devient pas... AF fera-t-elle mentir l'adage ?
Affaire à suivre…
Michel Bovas & Jean da Luz
Résultat : les bas-coût taillent des croupières sur le trafic moyen courrier à Air France-Klm. Il en va de même sur les liaisons domestiques, avec l'accélération par Easyjet et Ryanair de dessertes transversales.
La compagnie tricolore va-t-elle, enfin, réagir ? Après avoir longtemps tergiversé, il semble que AF ait pris la mesure du danger qui se profile.
Et ce d'autant plus que la Sncf, elle aussi, envisage des tarifs ultra low cost sur ces TGV. Bref, l'étau se resserre. Il suffit pour s'en convaincre de jeter un oeil à une carte réseau d’Easyjet pour constater que cette dernière quadrille l’Europe d’un réseau avec des bases multiples.
Il fallait aussi réagir à l'offensive d’Easyjet sur le réseau intérieur français (ouverture prochaine de Nice Lyon en attendant peut être Nice Toulouse ou Nice Bordeaux).
Autant d'éléments qui obligent la compagnie à "sortir du bois" et ressortir de ses cartons son projet low cost « Mimosa « évoqué en début d’année puis remis dans les tiroirs.
Un projet qui prévoyait initialement de s'appuyer sur la filiale Transavia, déjà à l’œuvre au départ d’Orly vers des destinations européennes.
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