TourMaG.com, le média spécialiste du tourisme francophone
TourMaG.com, 1e TourMaG.com, 1e

logo DestiMaG  



Banlieues : quand le gouvernement joue les pompiers


Pendant la crise des violences urbaines qui a agité les banlieues françaises et mis en émois le monde entier, le gouvernement a tenté d'éteindre le feu...dans les médias. Les ministres ont multiplié les rencontres avec la presse étrangère pour qu'elle diffuse la "vérité des faits"...avec les résultats que l'on sait.


Rédigé par La rédaction (HD) - redaction@tourmag.com le Mercredi 30 Novembre 2005

Le lendemain de la conférence, les unes des journaux n'ont guère changé...
Le lendemain de la conférence, les unes des journaux n'ont guère changé...
C'est le journal Télérama dans son édition du 23 novembre qui a vendu la mèche. Il y a quinze jours, le porte parole parole du gouvernement français, Jean François Copé, a convoqué la presse étrangère pour se livrer à un savant n° d'équilibriste.

L'objet de la réunion n'était ni plus ni moins que d'expliquer aux journalistes du monde entier que certains medias ont donné une bien mauvaise image de la France alors que les incidents étaient "trés circonscrits", souvent même "dépassés" et que ces agitations sociales "pourraient tout à fait arriver à d'autres pays."

"Nous convoquer pour ça ! Ca me rappelle l'Union Soviétique", a soupiré un journaliste allemand effaré. Et il n'était pas le seul raconte Télérama.

Le lendemain, CNN, qui était le média qui avait la main la plus lourde dans le traitement de l'information, continuait à montrer des images de la France en flamme. Tout ça pour ça...

C'est ce qu'a du se dire le premier ministre, Dominique de Villepin qui a une nouvelle fois tenté de corriger cette image en livrant son analyse de la situation sur CNN International.

Le Premier ministre a d'abord déclaré qu'il préférait parler de "graves troubles sociaux" plutôt que d'"émeutes" pour qualifier cette crise.

"Je ne suis pas sûr que nous puissions parler d'émeutes. C'est très différent de la situation que vous avez connue en 1992 à Los Angeles par exemple. Vous aviez eu à l'époque 54 personnes tuées et 2.000 autres blessées. En France, pendant ces deux semaines de troubles, personne n'est mort", a-t-il souligné.



Lu 1730 fois
Notez

Commentaires

1.Posté par amaia duval le 01/12/2005 12:57 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
mais COMMENT un homme politique, ou même n'importe qui, qui a suivi un tant soit peu les actualités, peut affirmer que "personne n'est mort" ??????? mais j'ai envie de hurler quand je lis ces quelques mots ! et ce pauvre homme qui, pour des raisons PROFESSIONNELLES photographiait son lampadaire s'est fait tabasser à mort, comme un chien, devant sa femme et sa fille ???? et cet autre brave homme qui était sorti éteindre un feu de poubelle qui s'est également fait sauvagement lyncher ?? Comment Monsieur de Villepin, notre très cher Premier Ministre, normalement un peu plus au courant des actualités que la moyenne des français, peut dire que "personne n'est mort" ? Quel cruel manque de respect envers ces véritables martyrs et leurs familles !


Dans la même rubrique :
< >











































TourMaG.com
  • Instagram
  • Twitter
  • Facebook
  • YouTube
  • LinkedIn
  • GooglePlay
  • appstore
  • Google News
  • Bing Actus
  • Actus sur WhatsApp
 
Site certifié ACPM, le tiers de confiance - la valeur des médias