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Bases de province : Air France va réduire la voilure mais pas de fermeture en vue

les patrons de la compagnie font le point sur le plan Transform 2015


Alexandre de Juniac, PDG d'Air France-KLM et Frédéric Gagey, PDG d’Air France reviennent, dans une interview au journal Les Echos, sur le deuxième volet du plan Transform 2014, qui sera dévoilé vendredi 4 octobre 2013. Les deux PDG font le point notamment sur le rôle de Transavia, sur les bases de Province et sur Alitalia.


Rédigé par le Mercredi 2 Octobre 2013

"Air France pouvait mourir. Sans le plan Transform 2015, je ne sais pas ce que la compagnie aurait été en 2015," a déclaré Alexandre de Juniac, PDG d'Air France-KLM dans une interview croisée avec avec Frédéric Gagey, PDG d'Air France au journal Les Echos.

Tous les deux ont par ailleurs précisé le rôle de Transavia, dont le but n'est pas de remplacer Air France : "Nous nous sommes évidemment posé la question de faire basculer tout le court et moyen-courrier vers un autre opérateur au sein du groupe ou en dehors.

Nous avons vite conclu que cela n’avait pas de sens (...) L’idée n’est pas de substituer Transavia à Air France, mais de réutiliser les créneaux horaires libérés à Orly pour développer l’activité de Transavia sur les liaisons européennes à dominante loisirs"
, explique F. Gagey.

Bases de Province : "nous avons été déçus par la recette unitaire"

Quant aux bases de province Marseille, Nice et Toulouse, des ajustements à la baisse seront programmés "mais nous n’en fermerons aucune," affirme Frédéric Gagey.

Au programme : arrêt des lignes déficitaires, réduction des fréquences pour s'adapter à la saisonnalité.

Des mesures qui vont entraîner la baisse du nombre d'avions dans chaque base, ajoute le PDG d'Air France. "Les bases sont un grand succès opérationnel (...) Mais nous avons été déçus par la recette unitaire", a-t-il précisé.


A lire aussi : Air France KLM pose les conditions de son soutien à Alitalia

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Tags : air france, KLM
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Commentaires

1.Posté par Gilles06 le 03/10/2013 11:07 | Alerter
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Bonjour

"Les bases sont un grand succès opérationnel (...) Mais nous avons été déçus par la recette unitaire"


Lamentable comme attitude de la part des dirigeants d’Air France. Les « bases » de Toulouse Marseille et Nice sont les parfaits boucs émissaires des mauvais résultats de la compagnie. On va dire qu’elles n’étaient pas « rentables », mais rien n’a été fait pour les pérenniser à long terme. N’est-ce pas un prétexte de la part des dirigeants pour masquer les vraies raisons beaucoup moins avouables et dont on ne veut pas remettre en question?

La conception des « bases » par les dirigeants d’Air France n’a pas été pensé sur le long terme, mais relève plus de stratégies de boutiquiers à courtes vue qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs nez. En réalité il fallait tout faire pour que celles-ci à long terme ne soient pas un franc succès, car sinon cela gênerait les intérêts de certains. D’où l’idée de ne se limiter à de simples « bases » temporaires et non des « hub » pensés sur le long terme. Mais pourquoi cela ? Et à qui profite le crime ?

Pourquoi a-t-on préféré privilégier Toulouse et Marseille en nombre de destinations et limiter Nice à la portion congrue alors qu’au départ, le deuxième aéroport français aurait dû être l’objectif prioritaire jusqu’en 2011?

Mais cela ne semble pas être la motivation de ses dirigeants vu que leurs intérêts sont ailleurs, et en particulier préserver les intérêts du lobby d’ADP.

Contrairement à Toulouse et à Marseille, Nice est beaucoup plus une menace pour les intérêts d'ADP ce qui explique pourquoi le manque de volonté politique des dirigeants d'Air France depuis 20 ans de s’y développer en profondeur, et cette piètre « base » en est révélatrice.

La base Air France de Nice n'est pas un franc succès car elle a été faite sans concertation du public concerné, à la différence de la base d'Easyjet : on ferme une ligne sans même les avoir laissé se développer, encore une stratégie de repli de plus de la part de nos dirigeants.

Pourtant à Nice, Air France aurait largement eu les moyens de développer une activité bien plus importante que cette base aléatoire. On pouvait créer un «hub» comprenant des vols vers l'Europe et la Méditerranée, mais aussi l'intercontinentale (Amérique du Nord, Asie, Moyen Orient et Amérique du Sud). Nice est le seule aéroport français en dehors de Paris à pouvoir développer une importante activité intercontinentale et Air France aurait pu compter compter sur ces partenaires comme Delta Airlines, China Eastern, China Southern, Etihad, Saudi Airlines, Middle East Airlines ou Vietnam Airlines pour l'épauler. Ça aurait été l’opportunité pour Air France de rester le 1er opérateur sur Nice, or avec les stratégies d’amateur de la direction, l’opérateur risque d’y perdre sa 1ère place, faute d’avoir eu des visions à long terme.

Aussi, en voulant supprimer tout avions gros porteurs du réseau court et moyen-courrier, comme pour les A330 d’Air inter, afin d’être dans le Guiness Book du record de fréquences par ligne, avec des avions de plus en plus petit, ce que l’on peut appeler la « navettisation du transport aérien » , les dirigeants d’Air France ont créé une bombe à retardement à long terme. Or cette « navettisation du transport aérien » a comme conséquence une amplification des retards et annulations de vols dû à l’encombrement excessif des couloirs aériens et des aéroports. Avec les petits arrangements entre amis avec ADP, la « navettisation du transport aérien » est l’autre cause majeure des difficultés qu’Air France traverse aujourd’hui, mais cela il ne faut surtout pas le remettre en cause, histoire de ne pas se fâcher avec ses amis. Les dirigeants devraient réfléchir à réintroduire des A330 sur le réseau court et moyen-courrier et limiter le nombre de fréquences, on sait qu’Airbus envisage de lancer un A330 «Régional » destiné pour cela, ce serait l’opportunité pour l’opérateur d’améliorer sa santé. On n’a pas besoin de 25 vols par jour entre Nice et Paris avec des monocouloirs et des intervalles toutes les 30 minutes, quand une douzaine de vols en A330 serait largement suffisant.

Le problème principal est que les dirigeants d’AF continuent à manipuler l’opinion publique sur le diagnostic de leurs mauvais résultats afin que ce lobbying puisse continuer en sous bassement, mais cela risque de conduire la compagnie à la banqueroute, mais eux ils s’en fichent vu que ce ne sont pas eux, mais l’Etat et les salariés de la compagnie qui vont payer leurs irresponsabilités.

Cordialement

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