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Beyrouth : les Forces de vente Asia font contre mauvaise fortune bon coeur...

remettre en lumière la prod Moyen-Orient


Pour sa première délocalisation, le séminaire pluri-annuel des forces de vente, Asia a choisi Beyrouth pour tenter de remettre en lumière la production du TO sur le Moyen-Orient. Le destin capricieux a fait coïncider la démarche avec des événements qui pourraient à nouveau déstabiliser la destination.


Rédigé par Aline Pontailler le Lundi 7 Février 2011

Beyrouth : les Forces de vente Asia font contre mauvaise fortune bon coeur...
Face à la revue à la baisse de ses objectifs, malheureusement commune à une grande partie de la profession depuis quelque temps, l’équipe commerciale d’ASIA a jugé opportun de repositionner ses fondamentaux.

Une opération « mezzés et joie de vivre » a réuni les sept délégués régionaux et leurs responsables dans un lieu propice aux excès gastronomiques et aux feux d’artifice nocturnes : Beyrouth.

Avec la complicité de partenaires locaux (Office de tourisme, MEA et Mövenpick), le groupe a harmonieusement réparti ses plus de vingt heures de veille quotidienne entre séances de travail et découverte du pays.

Les axes stratégiques de la direction ont été déclinés par les commerciaux de terrain en fonction des réseaux auxquels ils ont affaire, chacun demandant une gamme d’animations spécifique à ses troupes (départs régionaux, visas inclus…).

En particulier ceux qui se trouvent confrontés à la concurrence plus affirmée chaque année de nouveaux venus sur le marché de l’Asie, poids lourds en quête de nouveaux débouchés, petits poucets positionnés en niche ou travail en direct des agences et des groupistes.

Réaffirmer la présence d’Asia en Asie Mineure et Centrale

« Pour faire face à la crise ces deux dernières années, Asia s’est recentré sur son cœur de cible asiatique.

Ce séminaire est l’occasion de rappeler que nous sommes aussi présents sur l’Asie centrale et le Moyen Orient, et que les vendeurs peuvent compter sur une série d’opérations et de promotions de notre part dans cette région
» résume Yannick Barde, directeur de la production Middle East.

Dans la période troublée que traverse l’Egypte, la récente stabilité libanaise, même si rien n’est jamais acquis ici, est en effet une bonne alternative aux envies de balades dans cette région du monde.

Depuis onze ans, la capitale a retrouvé une architecture flamboyante dans le quartier d’Ashrafiyeh, des villas réhabilitées dans les jardins privés d’Hamra, des hôtels mythiques rénovés comme le Phoenicia relooké Intercontinental, des adresses design avant-gardistes comme le Grey et, surtout, elle a su conserver une joie de vivre exubérante dans ses bistrots, restaurants, pubs et bars de nuit à géométrie variable.

Un séjour à Beyrouth aujourd’hui est l’occasion de redécouvrir une ville de bord de mer ouverte et tolérante, les vitrines de créateurs dans les rues scénarisées du quartier Solidere enfin terminé, les richesses archéologiques aussi grandioses que mal connues de Balbeck ou Byblos, les guinguettes surannées de Zahle et les délicieux mezzés omniprésents sur les tables libanaises.

Le tout saupoudré de la classe, l’élégance et l’hospitalité qui caractérisent les Beyrouthins.

Quid de l’avenir proche ?

Le tout nouveau gouvernement local semble revenu aux ordres de la Syrie et l’intérêt de celle-ci est sans doute de conserver à son alliée obligée un calme propice aux activités qu’elle tente de développer dans la région.

Mais les incertitudes quant au déroulement de la crise arabe ne peuvent qu’inquiéter le monde du tourisme.

Que vont devenir l’Egypte ? La très proche Jordanie ? Que vont décider les Syriens ? Quelle sera la position d’Israël ?

Le Liban depuis longtemps est entièrement dépendant de ses voisins et de leurs alliés occidentaux. La réponse est peut-être dans les mains d’Allah mais « Nous ne pouvons qu’adopter une position wait and see », se désole Yannick Barde.

« Le contexte va évidemment pénaliser la destination, pourtant à ce jour, les inscriptions sur notre combiné Jordanie/Liban/Syrie se maintiennent. »

Ce qui n’est pas le cas des réservations hôtelières dans la capitale, annulées ces derniers jours à 60 et 80% selon les établissements.

« Nous ne pouvons que subir et tenter de convaincre » confirme le très confiant directeur des ventes du Phoenicia.

Qui compte sur notre passage pour faire savoir aux vendeurs que la destination est sûre et joyeuse. Si nous en jugeons par les multiples rencontres diurnes et nocturnes recensées par l’équipe, dans la bonne humeur et la convivialité, c’est effectivement le cas !

Le Mövenpick Beyrouth

Beyrouth : les Forces de vente Asia font contre mauvaise fortune bon coeur...
Sur la corniche, les pieds dans l’eau, à 10mn en voiture de la vie animée de Gemmayzeh et du centre vile d’Ashrafiyeh, l’hôtel propose 292 chambres et suites réparties en trois ailes en étoile, vue sur ville ou sur mer.

Le design est un peu marin oriental, avec des coursives en bois rêvées par un émir suisse, mais avec des chambres lumineuses, spacieuses et très bien équipées dans le style international, avec un large place faite dans la déco à Matisse et Rothko.

Du bar Hemingway, on jouit d’une jolie vue sur la ville, d’un feu de bois et de fauteuils profonds, cave à cigares et fumeurs bienvenus.

Restaurant Méditerranée (international, très joli buffet petit déjeuner), La Piscine (cuisine italienne) et Burj el Haram (cuisine libanaise) de qualité.

Spa, piscines couverte et extérieure, tennis, fitness, plage, salles de conférences.


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