Le SNPL Air France ALPA a pris connaissance du rapport de contre-expertise judiciaire, demandé par Airbus, concernant l’accident du vol AF447 qui opérait entre Rio et Paris.
Pour le syndicat ce rapport "répond aux questions posées sous l’angle exclusif du rôle tenu par l’équipage.
En effet, dans la liste des facteurs contributifs sont exclues toutes les autres causes dont certaines sont pourtant présentes dans les rapports précédents, celui des premiers experts judiciaires et celui du BEA, à savoir :
- le rôle de l’EASA en tant qu’autorité de certification des tubes Pitot ;
- le rôle du constructeur Airbus dans la conception des systèmes de l’avion ;
- le rôle de la DGAC devant l’absence de prise en compte des nombreux évènements précurseurs.
Chacun pouvait prendre des mesures qui auraient permis d’éviter l’accident. Ce rapport omet opportunément de le rappeler."
Pour le syndicat, ce rapport constitue "un retour à la préhistoire de l’analyse des accidents aériens dans lequel les pilotes disparus ont systématiquement à en endosser l’entière responsabilité."
Pour le syndicat ce rapport "répond aux questions posées sous l’angle exclusif du rôle tenu par l’équipage.
En effet, dans la liste des facteurs contributifs sont exclues toutes les autres causes dont certaines sont pourtant présentes dans les rapports précédents, celui des premiers experts judiciaires et celui du BEA, à savoir :
- le rôle de l’EASA en tant qu’autorité de certification des tubes Pitot ;
- le rôle du constructeur Airbus dans la conception des systèmes de l’avion ;
- le rôle de la DGAC devant l’absence de prise en compte des nombreux évènements précurseurs.
Chacun pouvait prendre des mesures qui auraient permis d’éviter l’accident. Ce rapport omet opportunément de le rappeler."
Pour le syndicat, ce rapport constitue "un retour à la préhistoire de l’analyse des accidents aériens dans lequel les pilotes disparus ont systématiquement à en endosser l’entière responsabilité."
Air France va déposer un recours en nullité
Idem du côté d'Air France.
Dans un communiqué de presse, la compagnie "a constaté que cette contre-expertise a été conduite de manière unilatérale et non contradictoire, en violation du principe même du procès équitable, la Compagnie n'ayant pas, quant à elle, été invitée à participer aux travaux des experts."
"(...) Le rapport omet de nombreux éléments, qui concernent en particulier le fonctionnement de l'avion et qui figuraient dans le rapport définitif du BEA et le premier rapport d'expertise judiciaire. Certains des éléments omis ont d'ailleurs fait l'objet depuis de mesures correctrices de la part de l'industrie."
Dès lors un recours en nullité du rapport de contre-expertise sera déposé par Air France dans les prochains jours devant la Chambre de l'Instruction de la Cour d'Appel de Paris.
Dans un communiqué de presse, la compagnie "a constaté que cette contre-expertise a été conduite de manière unilatérale et non contradictoire, en violation du principe même du procès équitable, la Compagnie n'ayant pas, quant à elle, été invitée à participer aux travaux des experts."
"(...) Le rapport omet de nombreux éléments, qui concernent en particulier le fonctionnement de l'avion et qui figuraient dans le rapport définitif du BEA et le premier rapport d'expertise judiciaire. Certains des éléments omis ont d'ailleurs fait l'objet depuis de mesures correctrices de la part de l'industrie."
Dès lors un recours en nullité du rapport de contre-expertise sera déposé par Air France dans les prochains jours devant la Chambre de l'Instruction de la Cour d'Appel de Paris.