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EasyJet dans le collimateur d’Icelandair

croissance annuelle de plus de 10% dans les 5 ans


Les compagnies à bas coûts continuent de séduire passagers, voyagistes et agences en ligne, analystes et actionnaires. Sans oublier le FL Group (Icelandair, Sterling), lequel souhaite mettre la main sur easyJet.


Rédigé par Vincent de Monicault - redaction@tourmag.com le Mardi 10 Janvier 2006

EasyJet dans le collimateur d’Icelandair
Les compagnies "low cost" attisent les convoitises. Le FL Group, propriétaire d’Icelandair, Air Iceland et depuis octobre dernier du transporteur à bas coûts Sterling, a notamment des visées sur easyJet.

La société d’investissement islandaise n’a pas cessé de monter dans le capital de la compagnie britannique depuis plusieurs mois : il en détient désormais 16,2% contre 40,5% pour la famille Haji-Ioannou qui vient de mandater la banque Goldman Sachs pour contrer le risque d’OPA inamicale, selon la presse britannique.

Un tel mouvement de concentration, s’il aboutit, ne serait pas nouveau dans le monde des "low cost", pour ne citer que le rachat de Go (British Airways) par easyJet ou celui de buzz (KLM) par Ryanair.

Ryanair et easyJet, insolentes de réussite...


Cela fait en effet une dizaine d’années, depuis la création d’easyJet et la conversion de Ryanair au "low cost", que ce marché connaît des réussites exemplaires… et quelques crashs financiers (Goodjet, Air Polonia, Volare, etc).

Insolentes de réussite, Ryanair et easyJet affichent, dès à présent, des chiffres d’affaires en hausse respectivement de 24,4% et 23% sur les exercices 2005. Et certains analystes financiers de penser en priorité à ces deux transporteurs - cotés en bourse - lorsqu’ils anticipent une croissance annuelle de plus de 10% des passagers des "low cost" dans les cinq ans à venir.

Les compagnies à bas coûts devraient alors compter pour un tiers environ du trafic aérien intra européen. En Grande-Bretagne - seul marché en Europe où ce créneau est mature – et aux Etats-Unis, les "low cost" détiennent déjà un tiers du marché aérien.

Les compagnies à bas coût, pour soutenir leurs croissances, comptent sur le développement du web. La pertinence du modèle économique passe en effet par la commercialisation via internet (plus de 90% aujourd’hui) ; la toile explique la faiblesse de leurs coûts de vente et de distribution : 4% chez Ryanair et 8% chez easyJet.

Les "low cost" présentes sur les moteurs vols

Et les "low cost" de compter sur un nouveau levier s’ajoutant à leurs propres sites web : les moteurs vols de TO et agences en ligne. En France, eBookers et Nouvelles Frontières depuis quelques mois, de même qu’Opodo depuis quelques semaines, ont montré la voie en intégrant dans leurs moteurs vols une offre "low cost" accessible sur leurs sites web.

eBookers commercialise aussi cette offre dans son agence physique de la rue Pierre Lescot à Paris. L’offre « low cost » du moteur d’eBookers se retrouve aussi sur les sites de comparateurs tels www.easyvols.com et www.kelkoo.fr.

L’opportunité de saisir l’avantage concurrentiel des compagnies à bas coûts sur les transporteurs réguliers, lequel avantage tend d’ailleurs souvent à disparaître à mesure que la période d’achat se rapproche de la date de départ...

NB : En France, parmi les principales compagnies « low cost », on citera Ryanair, easyJet, Wizzair, flybe.com, bmibaby.com, Blue Air et Sterling.

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