
De passage à Paris, Tim Clark, le président d’Emirates, a souhaité faire une mise au point sur les accusations des compagnies concurrentes à son égard.
Celui qui pilote l'entreprise depuis sa création il y a tout juste 25 ans, trouve bien injustes les volées de bois vert que lui envoient les dirigeants des compagnies européennes, Air France/KLM en tête.
Première accusation : les compagnies du Golfe bénéficient de subventions des Emirats, ce qui explique leurs développements.
Réponse de Tim Clark : « Au versement du premier euro d’une quelconque subvention gouvernementale, je donnerais ma démission. Quant aux autres compagnies des Emirats, je n’ai pas accès à leurs comptes, alors je n’en sais rien ».
Et il continue : « La plus grande subvention qu’un gouvernement peut apporter à une compagnie c’est de la protéger contre la concurrence en limitant les droits de trafic des autres compagnies.
Si Air France veut opérer dix vols par jour sur Dubai, elle obtiendra l’autorisation de le faire. Tous les transporteurs sont les bienvenus à Dubai. »
Celui qui pilote l'entreprise depuis sa création il y a tout juste 25 ans, trouve bien injustes les volées de bois vert que lui envoient les dirigeants des compagnies européennes, Air France/KLM en tête.
Première accusation : les compagnies du Golfe bénéficient de subventions des Emirats, ce qui explique leurs développements.
Réponse de Tim Clark : « Au versement du premier euro d’une quelconque subvention gouvernementale, je donnerais ma démission. Quant aux autres compagnies des Emirats, je n’ai pas accès à leurs comptes, alors je n’en sais rien ».
Et il continue : « La plus grande subvention qu’un gouvernement peut apporter à une compagnie c’est de la protéger contre la concurrence en limitant les droits de trafic des autres compagnies.
Si Air France veut opérer dix vols par jour sur Dubai, elle obtiendra l’autorisation de le faire. Tous les transporteurs sont les bienvenus à Dubai. »
''Les droits de trafic sont négociés de gouvernement à gouvernement''
Ce qui n’est pas évidemment réciproque à Paris puisque la compagnie dubaïotte demande, en vain jusqu’à présent, des droits de trafic supplémentaires.
Et le patron d’Emirates de souligner que sa compagnie n’est une menace pour personne en Europe et qu’elle ne va pas tuer des compagnies.
Deuxième accusation : Dubai mettrait dans la balance un éventuel achat d’avions de chasse pour décrocher des droits de trafic supplémentaires.
Tim Clark se retranche alors derrière son activité de patron de compagnie aérienne. « Les droits de trafic sont négociés de gouvernement à gouvernement. La compagnie n’entre pas dans la négociation.
Tout ce que nous pouvons faire c’est préparer un dossier dans lequel nous alignons des arguments économiques pour démontrer qu’un gouvernement peut améliorer l’ensemble de l’économie de son pays en octroyant des droits de trafic à une compagnie ».
Troisième accusation : Les commandes d’avion d’Emirates sont irréalistes.
Et le patron d’Emirates de souligner que sa compagnie n’est une menace pour personne en Europe et qu’elle ne va pas tuer des compagnies.
Deuxième accusation : Dubai mettrait dans la balance un éventuel achat d’avions de chasse pour décrocher des droits de trafic supplémentaires.
Tim Clark se retranche alors derrière son activité de patron de compagnie aérienne. « Les droits de trafic sont négociés de gouvernement à gouvernement. La compagnie n’entre pas dans la négociation.
Tout ce que nous pouvons faire c’est préparer un dossier dans lequel nous alignons des arguments économiques pour démontrer qu’un gouvernement peut améliorer l’ensemble de l’économie de son pays en octroyant des droits de trafic à une compagnie ».
Troisième accusation : Les commandes d’avion d’Emirates sont irréalistes.
''Nous n’avons pas de mal à trouver des financements tellement notre bilan est brillant''
Pour Tim Clark, les détracteurs de la compagnie Emirates oublient que la compagnie a vingt cinq ans et qu’une partie de la commande vient en remplacement de la flotte actuelle. 70 appareils ont ainsi été retirés de la flotte qui en compte aujourd’hui 147.
Le quinzième A 380 est livré ces jours-ci à Emirates qui en attend encore 75 à venir. La compagnie a également commandé 78 exemplaires du futur A 350. « Nous n’aurions pas commandé ces avions si nous ne savions pas où les faire voler.
Pour chacun d’eux, nous avons un plan détaillé jusqu’en 2020. Il faut comprendre un marché lorsqu’il émerge ».
La Chine, et l’Asie en général ainsi que l’Afrique sont des marchés sur lesquels Emirates compte se développer.
Le patron d’Emirates souligne également qu’il n’y a pas une différence énorme entre la capacité de l’A 380 avec 489 sièges qui vient remplacer les B-777 de 442 sièges. L’effort commercial n’est donc pas irréaliste.
Quant aux financements des appareils, 20% d’entre eux sont financés par des fonds de crédit export. Et le patron d‘Emirates de signaler que d‘autres compagnies utilisent ce moyen. Il cite Qantas, Cathay Pacific, Singapore Airlines.
« Nous n’avons pas de mal à trouver des financements tellement notre bilan est brillant », résume-t-il.
Le quinzième A 380 est livré ces jours-ci à Emirates qui en attend encore 75 à venir. La compagnie a également commandé 78 exemplaires du futur A 350. « Nous n’aurions pas commandé ces avions si nous ne savions pas où les faire voler.
Pour chacun d’eux, nous avons un plan détaillé jusqu’en 2020. Il faut comprendre un marché lorsqu’il émerge ».
La Chine, et l’Asie en général ainsi que l’Afrique sont des marchés sur lesquels Emirates compte se développer.
Le patron d’Emirates souligne également qu’il n’y a pas une différence énorme entre la capacité de l’A 380 avec 489 sièges qui vient remplacer les B-777 de 442 sièges. L’effort commercial n’est donc pas irréaliste.
Quant aux financements des appareils, 20% d’entre eux sont financés par des fonds de crédit export. Et le patron d‘Emirates de signaler que d‘autres compagnies utilisent ce moyen. Il cite Qantas, Cathay Pacific, Singapore Airlines.
« Nous n’avons pas de mal à trouver des financements tellement notre bilan est brillant », résume-t-il.
''Nous ne sommes pas des moutons''
Quatrième accusation : Emirates n’a pas réduit la voilure pendant la crise, c’est bizarre...
Réponse de Tim Clark : « Nous ne sommes pas des moutons. Les compagnies ont tendance à se copier les unes les autres.
En 1998 lors de la crise bancaire qui a touché l’Asie, toutes les compagnies ont réduit leurs capacités et coupé des routes, Emirates a continué à voler et nous avons bénéficié de toute la clientèle qui souhaitait passer ses vacances en Asie car les prix locaux s’étaient effondrés.
Nous démontrons qu’une compagnie peut tenir dans la tempête sans arrêter de ligne ou annuler des commandes d’avions. Dubai a connu également des moments difficiles mais cela n’a pas entravé sa croissance, ni celle d’Emirates».
Cinquième accusation… en provenance des Etats-Unis : L’A 380 est un avion dangereux…
Pour Tim Clark, le fait que l’A 380 de Qantas résiste à l’incident et que le pilote ait pu ramener son appareil endommagé sans encombre prouve la robustesse de la structure.
Emirates qui n’utilise pas le moteur Trent 900 de Rolls Royce incriminé, n’a pas non plus enregistré de baisse de réservation à la suite de l’incident de Qantas.
Réponse de Tim Clark : « Nous ne sommes pas des moutons. Les compagnies ont tendance à se copier les unes les autres.
En 1998 lors de la crise bancaire qui a touché l’Asie, toutes les compagnies ont réduit leurs capacités et coupé des routes, Emirates a continué à voler et nous avons bénéficié de toute la clientèle qui souhaitait passer ses vacances en Asie car les prix locaux s’étaient effondrés.
Nous démontrons qu’une compagnie peut tenir dans la tempête sans arrêter de ligne ou annuler des commandes d’avions. Dubai a connu également des moments difficiles mais cela n’a pas entravé sa croissance, ni celle d’Emirates».
Cinquième accusation… en provenance des Etats-Unis : L’A 380 est un avion dangereux…
Pour Tim Clark, le fait que l’A 380 de Qantas résiste à l’incident et que le pilote ait pu ramener son appareil endommagé sans encombre prouve la robustesse de la structure.
Emirates qui n’utilise pas le moteur Trent 900 de Rolls Royce incriminé, n’a pas non plus enregistré de baisse de réservation à la suite de l’incident de Qantas.