Le président de l'association sera un membre du conseil d'administation élu par ses pairs à l'issue de l'Assemblée Générale du 8 avril prochain.
Des noms circulent. Frank Voragen l'assure, lui il ne brigue en aucun cas le poste convoité de président.
Il déplore toutefois que cette élection se fasse dans la précipitation sans donner aux candidats la possibilité de se faire connaître officiellement et d'exposer clairement leur programme au conseil avant l'AG qui aura lieu dans un mois tout juste.
Des noms circulent. Frank Voragen l'assure, lui il ne brigue en aucun cas le poste convoité de président.
Il déplore toutefois que cette élection se fasse dans la précipitation sans donner aux candidats la possibilité de se faire connaître officiellement et d'exposer clairement leur programme au conseil avant l'AG qui aura lieu dans un mois tout juste.
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TM.com - On vous voit beaucoup mais on vous connaît peu. Comment êtes vous entré dans le métier et qu'elle est votre activité principale. ?
Frank Voragen : "J'ai commencé mon activité d'agent de voyages en créant ma société à Paris en 1992 avant de m'installer au Pays Basque.
En 2005 j'ouvrais à Bayonne une agence avec pignon sur rue. Depuis 17 ans j'exerce une activité d'agent de voyage indépendant, détenteur d'une licence et adhérant à l'APS et au SNAV. J'ai développé une activité d' incentives, de groupes, de tourisme de niche.
J'ai aussi développé une activité de consultant dans le monde du tourisme. Je ne suis pas né avec une cuiller d'argent dans la bouche. Mes garanties sont mes biens personnels, ma maison. En réalité je suis comme beaucoup d'adhérents de l'APS qui vont voter pour le renouvellement de cinq administrateurs.
J'ai une véritable légitimité. Je ne suis ni un parachuté ni un militant de la dernière heure. La preuve : cela fait dix ans que je me présente à cette élection. L'idée des sarcasmes que je pourrais susciter en présentant régulièrement ma candidature au suffrage des adhérents m'a effleuré. Mais je n'attends pas les honneurs.
En même temps je ne suis pas de ceux qui font trois petits tours et puis s'en vont. J'ai des convictions et ce qui m'intéresse ce sont les débats d'idées."
TM.com - Quelle formation avez vous ?
F.V. : "Avec pour bagages un DEUG de littérature comparée obtenu à la Sorbonne Paris 3 et un Diplôme Universitaire de Technologie dans la branche technico-commerciale j'ai débuté dans le tourisme comme accompagnateur des groupes. C'était il y a une trentaine d'années.
J'ai fait au moins 150 week-ends de ski et je ne sais combien de long-courriers. Croyez-moi, accompagner des groupes est une véritable école de la vie. On y développe des capacités d'autonomie et de réactivité essentielles pour un entrepreneur indépendant.
Pour le reste, avant de créer mon entreprise, j'ai appris sur le terrain. Je ressemble aux adhérents de base. J'en suis un. Comme eux je constate les baisses du chiffre d'affaires, l'augmentation des ventes de dernière minute, le développement des promotions."
Frank Voragen : "J'ai commencé mon activité d'agent de voyages en créant ma société à Paris en 1992 avant de m'installer au Pays Basque.
En 2005 j'ouvrais à Bayonne une agence avec pignon sur rue. Depuis 17 ans j'exerce une activité d'agent de voyage indépendant, détenteur d'une licence et adhérant à l'APS et au SNAV. J'ai développé une activité d' incentives, de groupes, de tourisme de niche.
J'ai aussi développé une activité de consultant dans le monde du tourisme. Je ne suis pas né avec une cuiller d'argent dans la bouche. Mes garanties sont mes biens personnels, ma maison. En réalité je suis comme beaucoup d'adhérents de l'APS qui vont voter pour le renouvellement de cinq administrateurs.
J'ai une véritable légitimité. Je ne suis ni un parachuté ni un militant de la dernière heure. La preuve : cela fait dix ans que je me présente à cette élection. L'idée des sarcasmes que je pourrais susciter en présentant régulièrement ma candidature au suffrage des adhérents m'a effleuré. Mais je n'attends pas les honneurs.
En même temps je ne suis pas de ceux qui font trois petits tours et puis s'en vont. J'ai des convictions et ce qui m'intéresse ce sont les débats d'idées."
TM.com - Quelle formation avez vous ?
F.V. : "Avec pour bagages un DEUG de littérature comparée obtenu à la Sorbonne Paris 3 et un Diplôme Universitaire de Technologie dans la branche technico-commerciale j'ai débuté dans le tourisme comme accompagnateur des groupes. C'était il y a une trentaine d'années.
J'ai fait au moins 150 week-ends de ski et je ne sais combien de long-courriers. Croyez-moi, accompagner des groupes est une véritable école de la vie. On y développe des capacités d'autonomie et de réactivité essentielles pour un entrepreneur indépendant.
Pour le reste, avant de créer mon entreprise, j'ai appris sur le terrain. Je ressemble aux adhérents de base. J'en suis un. Comme eux je constate les baisses du chiffre d'affaires, l'augmentation des ventes de dernière minute, le développement des promotions."
TM.com - Pour quelles raisons tenez-vous à siéger au conseil d'administration de l'APS ?
F.V. :"C'est la continuation naturelle du mandat électif que j'occupe au conseil d'administration du SNAV et au Comité Executif de la distribution où je représente le collège des distributeurs indépendants.
Elles sont près d'un millier en France les agences de voyages à avoir fait le choix de travailler hors enseigne en n'adhérant à aucun réseau. Ce sont des professionnels en prise directe avec le marché.
Pour survivre ils ont développé de véritables capacités de réactivité et d'adaptation. Ils sentent les tendances, connaissent la réalité des prix et sont de véritables témoins d'alerte. Beaucoup d'agences ont perdu du chiffre d'affaire au profit de casseurs de prix qui, aujourd'hui, ont déposé leur bilan.
L'APS doit avoir dans ses instances une représentation juste et équitable de ses adhérents. Mon but est d'être une force de proposition et de mettre au service de l'association toute mon expertise d'agent de voyage indépendant."
TM.com - Quels sont les sujets ou les dossiers sur lesquels vous souhaitez apportez votre expertise ?
F.V. : Par exemple, la nouvelle réglementation de nos métiers. La fin de l'exclusivité nous amène à réfléchir sur de nouvelles opportunités.
Nos vitrines et la déspécialisation des baux commerciaux nous donnent la possibilité de générer de nouveaux revenus. Nous verrons l'arrivée de nouveaux acteurs. Seront-ils concurrents ou partenaires ?
La normalisation des coffrets-cadeaux est un sujet sur lequel j'ai aussi engagé une réflexion. Nous devons mettre en place une feuille de route et transformer les intentions des uns et des autres en actes."
TM.com - Quelles sont les qualités incontournables que vous demandez au futur président de l'APS ?
F.V. : "Neutralité, discrétion, équité, justice. Il doit aussi avoir une véritable dimension humaine car derrière chaque difficulté d'entreprise il y a un drame humain.
Le président d'une association comme la nôte doit être proche des réalités du terrain ou qu'il les ait connues, qu'il s'en souvienne.
Le futur président aura cette chance : en dépit d'une année 2008 difficile et de lourdes défaillances Bernard Didelot laisse une une association qui présente un résultat positif. La bonne gestion de l'APS a transformé des accidents en incidents."
TM.com - Votre avis sur l'éventualité d'une femme présidente de l'APS ?
F.V. : "Les femmes occupent une place capitale dans notre profession et leur représentativité est importante au sein l'association Voir une femme présidente ne serait pas en contradiction avec notre secteur d'activité, au contraire. D'ailleurs ne dit-on pas que la femme est l'avenir de l'homme ?"
F.V. :"C'est la continuation naturelle du mandat électif que j'occupe au conseil d'administration du SNAV et au Comité Executif de la distribution où je représente le collège des distributeurs indépendants.
Elles sont près d'un millier en France les agences de voyages à avoir fait le choix de travailler hors enseigne en n'adhérant à aucun réseau. Ce sont des professionnels en prise directe avec le marché.
Pour survivre ils ont développé de véritables capacités de réactivité et d'adaptation. Ils sentent les tendances, connaissent la réalité des prix et sont de véritables témoins d'alerte. Beaucoup d'agences ont perdu du chiffre d'affaire au profit de casseurs de prix qui, aujourd'hui, ont déposé leur bilan.
L'APS doit avoir dans ses instances une représentation juste et équitable de ses adhérents. Mon but est d'être une force de proposition et de mettre au service de l'association toute mon expertise d'agent de voyage indépendant."
TM.com - Quels sont les sujets ou les dossiers sur lesquels vous souhaitez apportez votre expertise ?
F.V. : Par exemple, la nouvelle réglementation de nos métiers. La fin de l'exclusivité nous amène à réfléchir sur de nouvelles opportunités.
Nos vitrines et la déspécialisation des baux commerciaux nous donnent la possibilité de générer de nouveaux revenus. Nous verrons l'arrivée de nouveaux acteurs. Seront-ils concurrents ou partenaires ?
La normalisation des coffrets-cadeaux est un sujet sur lequel j'ai aussi engagé une réflexion. Nous devons mettre en place une feuille de route et transformer les intentions des uns et des autres en actes."
TM.com - Quelles sont les qualités incontournables que vous demandez au futur président de l'APS ?
F.V. : "Neutralité, discrétion, équité, justice. Il doit aussi avoir une véritable dimension humaine car derrière chaque difficulté d'entreprise il y a un drame humain.
Le président d'une association comme la nôte doit être proche des réalités du terrain ou qu'il les ait connues, qu'il s'en souvienne.
Le futur président aura cette chance : en dépit d'une année 2008 difficile et de lourdes défaillances Bernard Didelot laisse une une association qui présente un résultat positif. La bonne gestion de l'APS a transformé des accidents en incidents."
TM.com - Votre avis sur l'éventualité d'une femme présidente de l'APS ?
F.V. : "Les femmes occupent une place capitale dans notre profession et leur représentativité est importante au sein l'association Voir une femme présidente ne serait pas en contradiction avec notre secteur d'activité, au contraire. D'ailleurs ne dit-on pas que la femme est l'avenir de l'homme ?"
