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GB : chaud devant... les bus low cost Stagecoach déboulent en France !

35 000 employés et presque 2,4 milliards de livres de CA en 2011


Stagecoach, c’est 35 000 employés en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis et un chiffre d’affaires de près de 2,4 milliards de livres en 2011. C’est aussi la success story la plus évidente de la dérégulation des bus et des trains outre-Manche. Le groupe entend conquérir le continent, d’abord avec ses autocars. Après, on verra…


le Lundi 16 Avril 2012

Le groupe britannique Stagecoach annoncé hier la mise en place d’un service régulier d’autocars sur les lignes internationales au départ de Londres vers Boulogne, Paris, Bruxelles et Amsterdam.

Le début d’une opération qui devrait croître au fur et à mesure de la dérégulation des lignes internationales d’autobus.

Prochain objectif : l’Allemagne. Les sièges seront vendus sur le site Megabus.com avec des tarifs à partir de 1,50 euros pour bien amorcer l’hameçon…

Et la dérégulation, Stagecoach connaît bien. C’est même une success story exemplaire née de la dérégulation britannique du transport routier de voyageurs.

Au début des années 80, Brian Souter et sa sœur Ann, infirmière à Perth à l’époque, décident d’acheter un autocar pour faire de la concurrence à National Express qui disposait du monopole du transport longue distance en bus.

Petit à petit, le duo s’impose sur les lignes d’autocar entre l’Ecosse et Londres en offrant un service à bord de qualité (café et thé gratuits) à des tarifs extrêmement tirés.
Au début des années 80, Brian Souter et sa sœur Ann, infirmière à Perth à l’époque, décident d’acheter un autocar pour faire de la concurrence à National Express qui disposait du monopole du transport longue distance en bus.  Petit à petit, le duo s’impose sur les lignes d’autocar entre l’Ecosse et Londres en offrant un service à bord de qualité (café et thé gratuits) à des tarifs extrêmement tirés./photo Wikipedia
Au début des années 80, Brian Souter et sa sœur Ann, infirmière à Perth à l’époque, décident d’acheter un autocar pour faire de la concurrence à National Express qui disposait du monopole du transport longue distance en bus. Petit à petit, le duo s’impose sur les lignes d’autocar entre l’Ecosse et Londres en offrant un service à bord de qualité (café et thé gratuits) à des tarifs extrêmement tirés./photo Wikipedia

Eurolines aura désormais un adversaire de poids

L’entreprise s’est ensuite lancée sur l’exploitation des services régionaux, locaux répondant aux appels d’offres des municipalités.

Puis avec la dérégulation du rail britannique, Stage coach a tenté, avec succès, l’aventure de l’exploitation en franchise de lignes ferroviaires. Sur la côte ouest anglaise, le groupe est même associé à Virgin pour l’exploitation de la ligne qui remonte jusqu’à Manchester.

Le groupe a également des opérations aux Etats-Unis et écoule ses véhicules usagés vers les pays du tiers monde.

Petit bémol dans l’expansion à tout va, une première expérience en Europe continentale au Portugal et en Suède il y a quelques années n’a pas été concluante …

Mais avec ce retour sur le continent, Eurolines aura désormais un adversaire de poids sur les lignes de Londres d’autant qu’à la gare routière de Victoria, les connexions seront possibles sur le réseau inter cités régulier que Stagecoach opère non seulement vers l’Ecosse mais également vers toutes les régions anglaises et vers le pays de Galles.

De là à penser que Stagecoach sera également présent en opérateur de trains le jour où le tunnel sous la Manche s’ouvrira à la concurrence….

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