TourMaG.com - Vous avez débuté la conférence par la présentation des principaux résultats de votre baromètre annuel "Courts séjours-Vacances-Nouvelles tendances et Internet, Bilan 2005 et perspectives" (réalisé auprès d'un échantillon de 1000 Français représentatifs en face à face à domicile). Quelles en sont les grandes lignes ?
Guy Raffour : Le taux de départ l’an dernier était identique à celui de 2004. Nous avons constaté aussi une augmentation du long séjour non marchand. Cela s’explique par une tension sur le budget des ménages - et donc sur le budget vacances - liée en partie à la hausse du pouvoir d’achat limitée à 0,9% en 2005 et aux différentes surtaxes pétrolières. On relève toutefois une volonté de partir ; les Français sont prêts à sacrifier d’autres postes de dépenses pour cela.
Par ailleurs, le succès du court séjour marchand se confirme. Nous avons noté également que les gens de plus de 50 ans ont moins envie de changer et retournent plus souvent au même endroit en été.
T.M.com – Quels sont les grandes évolutions du e-tourisme en France ?
G.R : Si les Français partis en 2005 ont été plus nombreux à utiliser internet pour préparer leurs vacances (37% d’entre eux, soit 11,5 millions), la croissance du nombre d’acheteurs en ligne a été encore plus importante (18% des français, soit 5,7 millions, + 46 % par rapport à 2004). Même si certains hésitent toujours à laisser leurs numéros de carte bancaire, les freins à l’achat tendent à disparaître.
La confiance dans ce média dépasse largement les 50%. Internet est préféré sur des critères objectifs ; on peut réserver quand on veut et préparer son voyage sans se déplacer. Compte tenu de sa praticité et de son amélioration qualitative, ce media est encore amené à croître fortement. Par ailleurs, contrairement à ce qu’on pouvait imaginer, les e-touristes accordent une grande importance à la marque. Ils en attendent transparence et engagement. Elle donne confiance et rassure.
T.M.com – Une vingtaine de «personnalités qualifiées» sont intervenues sur la conférence. Que pouvons-nous retenir des expériences et des innovations des uns et des autres ?
Guy Raffour : L’innovation est l’un des mots clé. Elle est liée à un «temps internet» plus rapide et doit être constante. On a pu aussi noter que les partenariats sont parfois la clé de la réussite sur internet. La destination Québec a monté un portail au travers d’une alliance public et privé. Le CDT de la Côte d’Or a mis en place une méthodologie pertinente pour faire travailler ensemble sur le net les différents acteurs du tourisme. Autre exemple, le site Geoportail de l’IGN va être assisté par Maison de la France.
NB : Raffour Interactif a édité un cdrom contenant plus de 200 graphiques détaillés de son étude et les supports de la conférence du 27 juin (bon de commande sur la page d'accueil du site www.raffour-interactif.fr
Guy Raffour : Le taux de départ l’an dernier était identique à celui de 2004. Nous avons constaté aussi une augmentation du long séjour non marchand. Cela s’explique par une tension sur le budget des ménages - et donc sur le budget vacances - liée en partie à la hausse du pouvoir d’achat limitée à 0,9% en 2005 et aux différentes surtaxes pétrolières. On relève toutefois une volonté de partir ; les Français sont prêts à sacrifier d’autres postes de dépenses pour cela.
Par ailleurs, le succès du court séjour marchand se confirme. Nous avons noté également que les gens de plus de 50 ans ont moins envie de changer et retournent plus souvent au même endroit en été.
T.M.com – Quels sont les grandes évolutions du e-tourisme en France ?
G.R : Si les Français partis en 2005 ont été plus nombreux à utiliser internet pour préparer leurs vacances (37% d’entre eux, soit 11,5 millions), la croissance du nombre d’acheteurs en ligne a été encore plus importante (18% des français, soit 5,7 millions, + 46 % par rapport à 2004). Même si certains hésitent toujours à laisser leurs numéros de carte bancaire, les freins à l’achat tendent à disparaître.
La confiance dans ce média dépasse largement les 50%. Internet est préféré sur des critères objectifs ; on peut réserver quand on veut et préparer son voyage sans se déplacer. Compte tenu de sa praticité et de son amélioration qualitative, ce media est encore amené à croître fortement. Par ailleurs, contrairement à ce qu’on pouvait imaginer, les e-touristes accordent une grande importance à la marque. Ils en attendent transparence et engagement. Elle donne confiance et rassure.
T.M.com – Une vingtaine de «personnalités qualifiées» sont intervenues sur la conférence. Que pouvons-nous retenir des expériences et des innovations des uns et des autres ?
Guy Raffour : L’innovation est l’un des mots clé. Elle est liée à un «temps internet» plus rapide et doit être constante. On a pu aussi noter que les partenariats sont parfois la clé de la réussite sur internet. La destination Québec a monté un portail au travers d’une alliance public et privé. Le CDT de la Côte d’Or a mis en place une méthodologie pertinente pour faire travailler ensemble sur le net les différents acteurs du tourisme. Autre exemple, le site Geoportail de l’IGN va être assisté par Maison de la France.
NB : Raffour Interactif a édité un cdrom contenant plus de 200 graphiques détaillés de son étude et les supports de la conférence du 27 juin (bon de commande sur la page d'accueil du site www.raffour-interactif.fr
