On connaissait les calanques marseillaises, il y a maintenant les pistes de ski et la neige...Faut oser. Les compagnies aériennes n'hésitent pas.
La première, Ryanair annonce pas moins de 25 « destinations ski 2005 », tandis que la SN Brussels Airlines se limite à 11 aéroports décrits comme étant proche de domaines skiables.
A l’analyse, il apparaît qu’à force de vouloir trop prouver, les deux airlines se sont même quelque peu mélangé les pinceaux.
Il serait plus que temps de renvoyer les stratèges du marketing de Ryanair sur les bancs de l’école et leur refaire suivre des cours de géographie.
Déjà, nous étions habitué à ce que certains aéroports se voyaient attribués des destinations fort éloignées de la réalité comme Gérone, présentée comme l’un des aéroports de Barcelone ou encore l’aéroport suédois de Skavsta pour Stockholm... malgré un éloignement d’une centaine de kilomètres des 2 villes !
Venise, Valladolid, St Jacques de Compostelle... à la porte de domaines skiables
Aujourd’hui, on apprend, grâce à la compagnie irlandaise, que des villes comme Venise, Valladolid, St Jacques de Compostelle, Valence et Almeria sont situées à la porte de domaines skiables.
Nous on veut bien, mais alors les offices de tourisme de ces villes et régions font rudement mal leur boulot. Quoique, en ce qui concerne la lagune de Venise, si celle-ci se met à geler, on pourra toujours faire du patin à glace ou du bobsleigh...
Et une petite perle, l’aéroport de Bratislava est repris dans la liste comme étant situé en Lituanie. Comme quoi avec tous les changements qui se passent en Europe, nous n’avions pas tenu nos atlas à jour. Pour nous, Bratislava c'était pourtant la capitale de la Slovaquie…
Mais nous n’allons pas trop insister sur ce petit détail. Michael O’Leary risquerait d’en appeler à l’Europe et d’exiger que Bratislava devienne Lituanienne.
Nous l’entendons déjà clamer « C’est une atteinte à la liberté des entreprises privées. Un frein au développement de la compagnie la moins chère d’Europe. Il faut que l’Europe exige que les villes soit se rapprochent des aéroports que nous desservons, soit qu’elles changent de nationalité, soit qu’elles prennent le nom que nous utilisons. Si il y a des frais c’est aux pouvoirs publics de les assumer. »
Pour Ryanir, Bratislava se situe en Lituanie
Lorsqu’on lit donc le tableau communiqué par Ryanair, le mauvais élève de la classe que nous sommes pourrait penser que la compagnie, soit va lancer toutes ces villes au départ de Charleroi, soit va mettre en correspondance les vols. Mais pas du tout. La low cost est et reste une compagnie point to point. Et donc les temps de transit peuvent être assez aléatoires.
Ryanair annonce également , dans le même communiqué, que « Des billets pour les sommets sont déjà disponibles à partir de 0,06 € (aller simple et taxes non comprises faut pas pousser non plus) ».
Mais attention ces prix ne sont valables que pour le segment reliant l’aéroport d’envol à celui de la destination. Il ne s’agit donc pas de l’entièreté du voyage, s’il faut d’abord rejoindre l’aéroport de départ par un autre vol Ryanair.
Enfin, dernière information, la compagnie demande un forfait de 25 € pour les skis par personne. Sur Venise, elle ne devrait pas être en rupture de stock...
Chez SNBA, c’est le ski découverte qui est mis en évidence
Pour la copie SNBA, c'est mieux. On n'a pas l'impression qu'on a utilisé la carte de son agenda pour trouver une synergie neige dans les villes desservies. Quoique... Pour chacune des aéroports cités les responsables de la compagnie belge ont donné certains éléments justifiant ce choix.
Si pour les destinations Lyon, Genève, Turin, Oslo, Stockholm le choix est juste, elle parle de Munich, Séville (Sierra Nevada) et Istanbul comme des destinations fly&drive.
Par contre, la compagnie belge a tout à fait raison de rappeler que Sofia est distante d’une quarantaine de kilomètres de Borovets et de ses 45 kilomètres de pistes. Au niveau exotisme, elle a également raison de rappeler que la Turquie dispose de domaines skiables aussi intéressants que ceux de la vieille Europe.
En ce qui concerne le transport du matériel, c’est gratuit pour autant que le poids reste dans les limites contingentées. Un rapide calcul montre que le transport des skis reviendrait à 12 euros en full dépassement.
Enfin, il reste à espérer que les pilotes des deux compagnies n'ont pas fréquenté les mêmes écoles que leurs commerciaux et leur foi tellement sacré...qu'elle en déplace les montagnes.
A l’analyse, il apparaît qu’à force de vouloir trop prouver, les deux airlines se sont même quelque peu mélangé les pinceaux.
Il serait plus que temps de renvoyer les stratèges du marketing de Ryanair sur les bancs de l’école et leur refaire suivre des cours de géographie.
Déjà, nous étions habitué à ce que certains aéroports se voyaient attribués des destinations fort éloignées de la réalité comme Gérone, présentée comme l’un des aéroports de Barcelone ou encore l’aéroport suédois de Skavsta pour Stockholm... malgré un éloignement d’une centaine de kilomètres des 2 villes !
Venise, Valladolid, St Jacques de Compostelle... à la porte de domaines skiables
Aujourd’hui, on apprend, grâce à la compagnie irlandaise, que des villes comme Venise, Valladolid, St Jacques de Compostelle, Valence et Almeria sont situées à la porte de domaines skiables.
Nous on veut bien, mais alors les offices de tourisme de ces villes et régions font rudement mal leur boulot. Quoique, en ce qui concerne la lagune de Venise, si celle-ci se met à geler, on pourra toujours faire du patin à glace ou du bobsleigh...
Et une petite perle, l’aéroport de Bratislava est repris dans la liste comme étant situé en Lituanie. Comme quoi avec tous les changements qui se passent en Europe, nous n’avions pas tenu nos atlas à jour. Pour nous, Bratislava c'était pourtant la capitale de la Slovaquie…
Mais nous n’allons pas trop insister sur ce petit détail. Michael O’Leary risquerait d’en appeler à l’Europe et d’exiger que Bratislava devienne Lituanienne.
Nous l’entendons déjà clamer « C’est une atteinte à la liberté des entreprises privées. Un frein au développement de la compagnie la moins chère d’Europe. Il faut que l’Europe exige que les villes soit se rapprochent des aéroports que nous desservons, soit qu’elles changent de nationalité, soit qu’elles prennent le nom que nous utilisons. Si il y a des frais c’est aux pouvoirs publics de les assumer. »
Pour Ryanir, Bratislava se situe en Lituanie
Lorsqu’on lit donc le tableau communiqué par Ryanair, le mauvais élève de la classe que nous sommes pourrait penser que la compagnie, soit va lancer toutes ces villes au départ de Charleroi, soit va mettre en correspondance les vols. Mais pas du tout. La low cost est et reste une compagnie point to point. Et donc les temps de transit peuvent être assez aléatoires.
Ryanair annonce également , dans le même communiqué, que « Des billets pour les sommets sont déjà disponibles à partir de 0,06 € (aller simple et taxes non comprises faut pas pousser non plus) ».
Mais attention ces prix ne sont valables que pour le segment reliant l’aéroport d’envol à celui de la destination. Il ne s’agit donc pas de l’entièreté du voyage, s’il faut d’abord rejoindre l’aéroport de départ par un autre vol Ryanair.
Enfin, dernière information, la compagnie demande un forfait de 25 € pour les skis par personne. Sur Venise, elle ne devrait pas être en rupture de stock...
Chez SNBA, c’est le ski découverte qui est mis en évidence
Pour la copie SNBA, c'est mieux. On n'a pas l'impression qu'on a utilisé la carte de son agenda pour trouver une synergie neige dans les villes desservies. Quoique... Pour chacune des aéroports cités les responsables de la compagnie belge ont donné certains éléments justifiant ce choix.
Si pour les destinations Lyon, Genève, Turin, Oslo, Stockholm le choix est juste, elle parle de Munich, Séville (Sierra Nevada) et Istanbul comme des destinations fly&drive.
Par contre, la compagnie belge a tout à fait raison de rappeler que Sofia est distante d’une quarantaine de kilomètres de Borovets et de ses 45 kilomètres de pistes. Au niveau exotisme, elle a également raison de rappeler que la Turquie dispose de domaines skiables aussi intéressants que ceux de la vieille Europe.
En ce qui concerne le transport du matériel, c’est gratuit pour autant que le poids reste dans les limites contingentées. Un rapide calcul montre que le transport des skis reviendrait à 12 euros en full dépassement.
Enfin, il reste à espérer que les pilotes des deux compagnies n'ont pas fréquenté les mêmes écoles que leurs commerciaux et leur foi tellement sacré...qu'elle en déplace les montagnes.
