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IATA : hausse de 6% du trafic passager chaque année jusqu’en 2009

deuxième sommet IATA/ Asian Aerospace Aviation


Lors Giovanni Bisignani, Directeur Général et Président de l’Association Internationale du Transport Aérien, à l’ouverture du deuxième sommet IATA/ Asian Aerospace Aviation a déclaré que les compagnies aériennes d'Asie devront "Transformer la croissance en bénéfices". Elles devront notamment faire face à la grippe aviaire et à la concurrence des compagnies low cost. Voici l'intégralité du communiqué de presse


Rédigé par La redaction (CE) - redaction@tourmag.com le Lundi 20 Février 2006

« Les compagnies ont perdu 42 milliards de dollars depuis 2001 et nous attendons de nouvelles pertes de 4 milliards de dollars cette année. Quelque chose ne fonctionne pas bien dans l’industrie du transport aérien », a déclaré Mr Giovanni Bisignani, Directeur Général et Président de l’Association Internationale du Transport Aérien, à l’ouverture du deuxième sommet IATA/ Asian Aerospace Aviation.

« Alors que l’on s’attend à une hausse de 6% du trafic passager et du cargo à 8,5% chaque année jusqu’en 2009, la croissance ne se traduit pas par des profits. Bien que certaines compagnies aériennes d’Asie soient parmi les plus profitables de l’industrie, la marge moyenne est à présent de 2%, loin des 7% à 8% nécessaires pour couvrir le coût du capital », a déclaré Mr Bisignani. Dopé par les marchés en forte croissance en Inde et en Chine, l’Asie est un des marchés au potentiel le plus important de l’industrie. « Transformer la croissance en bénéfices sera le challenge », a ajouté Mr Bisignani.

Trois menaces pour l’industrie

Mr Bisignani détermine trois menaces pour l’industrie. « La concurrence des compagnies low cost amène un autre niveau à la compétition en Asie. Avec un coût moyen de 0.06 dollar par ATK au delà de 1500 Km, les compagnies asiatiques connaissent des coûts parmi les plus bas. Il n’y pas de fin dans la course à une meilleure productivité », a annoncé Mr Bisignani.

Avec une réserve de commandes de plus de 4000 appareils, équivalent à 29% de la flotte existante, une politique prudente de la gestion des capacités sera de mise. « La bonne nouvelle est que les transporteurs gèrent les capacités aussi prudemment que les coûts de gestion », déclare Mr Bisignani. Lors des deux prochaines années l’industrie va connaître un niveau de livraison égal à 5.7% de la flotte à comparer avec les 7.5% et 6.5% des années record de 1991 et 1999.

La grippe aviaire est l’élément difficile. Jusqu’à présent la maladie ne concerne que les oiseaux. Mais si la transmission de la maladie entre être humains est avéré, l’impact sur les compagnies aériennes et sur l’économie mondiale sera énorme. Nous avons l’expérience du SRAS derrière nous et nous travaillons étroitement avec l’Organisation Mondiale de la Santé pour être sur que l’industrie du transport aérien soit prête », a ajouté Mr Bisignani.

Préparer l’avenir

Mr Bisignani a identifié quatre domaines clés pour que l’Asie puisse profiter de son extraordinaire potentiel.

1. La sécurité. « C’est la priorité numéro 1 de notre industrie. Le transport aérien est déjà le mode de transport le plus sur, mais nous travaillons à des améliorations. L’Audit IATA Operational Safety (IOSA) est le premier modèle de référence pour la gestion de la sécurité des compagnies aériennes et est reconnu par la FAA, CASA, Transport Canada et bien d’autres. A la fin de 2007, il deviendra une des conditions obligatoires pour être membre de IATA. Déjà plus de 140 compagnies sont dans le processus d’audit, ce qui représente 70% des compagnies de l’industrie de l’aviation civile dans le monde. Nous sommes engagés à être une association de qualité et nous poussons les gouvernements à utiliser les données IOSA dans leurs programmes de sécurité » a annoncé Mr Bisignani.

2. Simplifier l’activité. IATA a lancé un programme de simplification des modèles économiques à Singapour en juin 2004 avec le double objectif d’être au service des passagers et des compagnies aériennes tout en permettant à l’industrie d’économiser 6,5 milliards de dollars. « La priorité absolue est de parvenir à 100% d’e-tickets pour la fin 2007. Ceci permettra d’économiser 3 milliards de dollars chaque année. Nous avons pu tenir notre objectif d’atteindre 40% d’e-tickets à la fin 2005 et nous sommes bien placés pour atteindre le chiffre de 70% pour la fin 2006. Mais l’Asie a terminé 2005 à 34%. Cela n’évolue pas assez vite. Nous devons avoir toutes les compagnies à bord et avec cet objectif en tête » a déclaré Mr Bisignani.

3. Rapport qualité / prix. La facture des aéroports et des services de navigation aérienne est de 42 milliards chaque année. « Bien que nous ayons d’importants partenaires, certains aéroports vivent encore à l’époque du monopole bienheureux. La semaine dernière, IATA a fait part de ses préoccupations à propos des aéroports à la Commission Européenne, avec en toile de fond l’augmentation outrageuse de 5% par année des coûts aéroportuaires approuvée pour Paris Charles de Gaulle. La bonne nouvelle est que Mr Jacques Barrot, le Commissaire Européen pour le Transport et l’Energie, a admis que la politique des redevances aéroportuaires est arbitraire et qu’il y a un besoin pour une plus grande transparence. IATA demande à ce qu’il y ait une régulation européenne et une gestion des contentieux qui soit juste, transparente, indépendante et rapide. Gérer un aéroport ne doit pas être le synonyme d’une planche à billets », a ajouté Mr Bisignani.

4. Liberté Commerciale. « Les compagnies aériennes ont été les premières entreprises à opérer de façon globale mais nous sommes les derniers à bénéficier de la globalisation. Par des demi-mesures de dérégulation, les gouvernements sont trop impliqués dans une industrie très concurrentielle, qui réduit ses coûts constamment. Les compagnies ne peuvent vivre avec des règles du jeu qui datent de 60 ans – le système bilatéral – qui ont été inventées pour un autre âge. Les gouvernements doivent avancer vers une libéralisation progressive pour bâtir une industrie plus solide. Le plus urgent est l’accord de ciel ouvert entre les Etats-Unis et l’Union Européenne et la convergence des réglementations. Ceci lancera un signal fort pour que l’aviation puisse avancer » a délcaré Mr Bisignani.

« La recette pour conduire le transport aérien vers le succès n’est pas compliquée. Elle comporte trois dimensions : les compagnies aériennes, les partenaires et les gouvernements. Si ces trois dimensions coopèrent, les chances sont bonnes d’avoir une industrie plus sûre, plus solide, plus en phase avec les questions d’environnement qui générera 6 milliards de profit en 2007. Cela ne constituerait d’ailleurs qu’une marge de 1.5% mais aboutirait à une meilleure stabilité » a dit Mr Bisignani.

www.iata.org

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Commentaires

1.Posté par seydou le 21/02/2006 10:01 | Alerter
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