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IV - Tourisme spatial : le compte à rebours a commencé...

Et si l'Espace devenait une destination à part entière ?


Et si l'Espace avec un grand ''E'' devenait une destination à part entière, vendue sur catalogue et commissionnée pour les agents de voyages à l'instar de la République Dominicaine ou de la Thaïlande ? Y aura-t-il un véritable et vaste marché pour cette « destination » ou faudra-t-il la considérer comme une opportunité réservée aux seuls clients fortunés ? L'Etude de Consult'Tours nous éclaire à ce sujet.


Rédigé par Michèle SANI le Mercredi 21 Mai 2008

En réalité le compte à rebours a déjà commencé pour les agences de voyages, notamment celles accréditées par Virgin Galactic.

Les premiers départs devraient se situer en 2010 même si aucune date n'est officiellement arrêtée.

Ne peut être accrédité qui veut

Pour vendre ses sièges Virgin Galactic recherche des agences ayant une clientèle haut de gamme, spécialisées dans le tourisme d'aventure et jouissant d'une bonne notoriété sur son marché.

Ne peut être accrédité qui veut. Les études de marché font ressortir trois types de clients potentiels : aventuriers, scientifiques, entrepreneurs.

Les trois plus gros marchés visés par Virgin Galactis se révèlent anglo-saxons avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie. La sélection des agences de voyages est assez pointue.

Il n'existe pas pour autant de numerus clausus dans chacun des pays, l'importance du marché entrant bien évidemment en ligne de compte. Aux Etats-Unis une quarantiane d'agences sont accréditées.

La commission est fixée à 10 % et comme tout bon tour-opérateur, Virgin Galactic pourrait signer des accords basés sur des incentives en fonction du chiffre d'affaires. La maison promet l'espace mais reste pragmatique.

De son côté Space Adventures s'est placé sur le marché des entreprises et de l'incentive. Des accords auraient été passés dans de nombreux pays avec des sociétés qui, telles Pepsi Corporation, Hard Rock Café de Dubaï ou Volkswagen Brésil lancent des opérations offrant in fine des places sur des vols spatiaux.

A seulement 100 kilomètres de nous

Prix du billet ou non, les études prouvent que le potentiel du tourisme spatial est bien réel. Après tout, l'espace n'est qu'à une centaine de kilomètres ! Selon certaines sociétés spécialisées dans l'aérospatiale et les technologies de communication, il s'agirait d''un phénomène qui dépasse le marché de niche.

D'ici 2020 le marché du suborbital évalué à 15 000 passagers est d'ores et déjà considéré comme très prometteur.

De son côté le marché de l'orbital reste tout de même assez limité. Ils sont en effet moins nombreux les consommateurs capables de dépenser entre 12 et 20 millions de dollars (estimation du coût du vol spatial à bord de la navette Soyouz).

De nombeux pays participent au développement de ce nouveau marché mais deux puissances le dominent réellement, les Etats-Unis où les initiatives ne cessent de fleurir et la Russie.

L'Europe sait qu'elle doit rattraper son retard en matière de tourisme spatial. Cependant, depuis peu, les choses semblent bouger. Ainsi l'ESA (agence spatiale européenne) prévoit de sélectionner les trois meilleures idées d'entreprises privées européennes.

La Chine et l'Inde sur les rangs

Les Chinois s'intéressent au tourisme spatial. Ils travaillent sur le développement d'une capsule à trois places nommée Shenshou. Deux vols expérimentaux ont
déjà eu lieu et deux nouveaux vols sont programmés à bref délai.

Dans ses « ConcordiaSpace » le consortium chinois envisage de proposer des vols suborbitaux commerciaux avant 2010 à destination de la Station Spatiale Internationale.

Une escale de quelques heures serait même proposée... Mais la NASA et les agences spatiales russes et européennes ne l'entendent pas de cette oreille.

Elles ont d'ores et déjà fait savoir que la Station Spatiale Internationale n'avait pas vocation à devenir un lieu touristique en affirmant qu'en aucun cas un opérateur privé ne serait autorisé à s'y amarrer et encore moins à débarquer avec une horde de touristes !

L'Inde souhaite elle aussi être un acteur reconnu du tourisme spatial. Son savoir-faire technologique le lui permet.

Depuis de nombreuses années l'ISRO (Indien Space Research Organisation), sorte de NASA locale basée à Bengalore, travaille sur un programme spatial. Elle a déjà mis au point deux types de lanceurs de fusée, compte plusieurs clients et a déjà réussi quatre lancements.


Lundi, dernier volet : V - Tourisme spatial : A quand la fusée verte ?

Etude réalisée par Michel Messager/Consult'Tours
mm-@consultours.fr

Les 8 opérateurs européens accrédités

Les 8 opérateurs européens accrédités sont Virgin Galactic :Bru & Bru Exclusive Travel Designer (Espagne) - Caminho Das Estrelas (Portugal) - Deluxe Travel pour (Autriche) - Designreisen (Allemagne) - Extravagant Travel (Grèce et Chypre) - TYP Agency (République Tchèque) - Voyageurs du Monde (France) - Your Private Italy (Italie).


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Commentaires

1.Posté par Interface Tourism le 23/05/2008 09:49 | Alerter
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INTERFACE TOURISM, agence leader en marketing de destinations se tient à disposition de tout lecteur extraterrestre de TourMag qui souhaiterait voir sa planète dôtée d'une représentation marketing dans l'Hexagone.
Renseignements & devis : extraterrestre@interfacetourism.com

2.Posté par Interface Tourism le 23/05/2008 09:50 | Alerter
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PS : si nous sommes les premiers à établir le contact, promis - nous offrons le Champagne à tous les visiteurs de Top Resa !

Philippe MUGNIER :)




































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