Jean-Pierre Mas a prononcé son discours d'ouverture à l'IFTM Top Resa 2014 - Photo CE
"Le rachat du MAP Pro par Reed Expo est un premier pas vers un grand salon du tourisme, un salon que mérite la France, que mérite Paris, et que nous méritons nous aussi les professionnels du tourisme, c’est-à-dire un salon de visibilité mondiale", a déclaré en préambule Jean-Pierre Mas, Président du SNAV et président d’honneur de l’IFTM, à l’occasion du déjeuner inaugural du salon.
Il est ensuite revenu sur les nombreux défis que le secteur du tourisme doit surmonter.
"Ce sont des défis démographiques avec un milliard d’habitants supplémentaires dans le monde dans les 10 ans à venir, des défis économiques, climatiques, sanitaire, ou géopolitiques."
Le tourisme mondial a progressé de 5% au cours du 1er semestre 2014, il va progresser de 3,8% aux cours des années à venir, et pendant ce temps les vieux pays d’Europe sont en stagnation.
Nos perspectives de progression sont inférieures de 1%, et le centre du monde est en train de riper doucement de la vielle Europe vers l’Asie du Sud-Est." a t-il ajouté.
Il est ensuite revenu sur les nombreux défis que le secteur du tourisme doit surmonter.
"Ce sont des défis démographiques avec un milliard d’habitants supplémentaires dans le monde dans les 10 ans à venir, des défis économiques, climatiques, sanitaire, ou géopolitiques."
Le tourisme mondial a progressé de 5% au cours du 1er semestre 2014, il va progresser de 3,8% aux cours des années à venir, et pendant ce temps les vieux pays d’Europe sont en stagnation.
Nos perspectives de progression sont inférieures de 1%, et le centre du monde est en train de riper doucement de la vielle Europe vers l’Asie du Sud-Est." a t-il ajouté.
Ebola, prise d'otage en Algérie
Jean-Pierre Mas a également abordé les problèmes liés au Virus au Ebola en Afrique. "Je voudrais saluer nos amis africains, qui sont obligés de relever des défis en terme de communication, lié au virus Ebola.
Ce virus n’a pas atteint de touristes, les zones sont limitées, mais toute l’Afrique est considérée comme une destination à risque et c’est un défi qui aujourd’hui touche l’Afrique mais qui a touché le monde entier lors du H1N1, ou encore la grippe aviaire…"
Le président du SNAV a également évoqué la prise d’otage, d’un touriste français en Algérie :
"La menace terroriste plane partout et ce qui s’est passé hier, lundi, en Algérie, est un très très mauvais signe pour le tourisme de façon générale".
Il a également abordé le sujet fiscal : "le tourisme est considéré, en France comme dans beaucoup de pays, comme une vache à lait.
Quand on a besoin d’un impôt, il est pris en priorité sur les voyageurs étrangers, et sur le transport aérien. C’est une vision des années 50 on imagine que le voyageur est un jet setteur. C’est une vision pré-historique du monde."
Ce virus n’a pas atteint de touristes, les zones sont limitées, mais toute l’Afrique est considérée comme une destination à risque et c’est un défi qui aujourd’hui touche l’Afrique mais qui a touché le monde entier lors du H1N1, ou encore la grippe aviaire…"
Le président du SNAV a également évoqué la prise d’otage, d’un touriste français en Algérie :
"La menace terroriste plane partout et ce qui s’est passé hier, lundi, en Algérie, est un très très mauvais signe pour le tourisme de façon générale".
Il a également abordé le sujet fiscal : "le tourisme est considéré, en France comme dans beaucoup de pays, comme une vache à lait.
Quand on a besoin d’un impôt, il est pris en priorité sur les voyageurs étrangers, et sur le transport aérien. C’est une vision des années 50 on imagine que le voyageur est un jet setteur. C’est une vision pré-historique du monde."
Il n’a pas non plus manqué d’égratigner Booking et Google, revenant sur les défis de la mondialisation.
"Je prendrais deux exemples : Booking.com est synonyme de délocalisation de l’emploi, d’absence de maîtrise des marques par les hôteliers, c’est la fuite fiscale et c’est l’absence de la protection du consommateur.
Autre exemple : si vous avez un cadavre à cacher vous savez ou il faut le mettre : sur la deuxième page de Google, personne ne le verra" a-t-il lancé.
Pour terminer, le nouveau Président du SNAV a conclu son discours avec le défi social, faisant référence à la grève des pilotes d’Air France :
"Ce mouvement nous met dans un très mauvaise situation. L’impact est également très fort en terme d’image sur la France dans les destinations étrangères.
Ce mardi il y a une manifestation devant l’Assemblée Nationale, les pilotes d’Air France doivent encore s’imaginer qu’Air France est encore une compagnie nationale appartenant à l’état français", a-t-il déclaré.
"Sur le boulevard Raspail, il doit y avoir quelques tomates sur le marché, et parfois, c’est ce qu’ils méritent"... Une phrase qui a suscité quelques applaudissements de l’assemblée.
"La grève aura des conséquences lourdes sur nos activités économiques. Elle ne peut pas avoir notre soutien."
Il a terminé son discours sur une note optimiste rappelant que les défis sont des opportunités…
"Je prendrais deux exemples : Booking.com est synonyme de délocalisation de l’emploi, d’absence de maîtrise des marques par les hôteliers, c’est la fuite fiscale et c’est l’absence de la protection du consommateur.
Autre exemple : si vous avez un cadavre à cacher vous savez ou il faut le mettre : sur la deuxième page de Google, personne ne le verra" a-t-il lancé.
Pour terminer, le nouveau Président du SNAV a conclu son discours avec le défi social, faisant référence à la grève des pilotes d’Air France :
"Ce mouvement nous met dans un très mauvaise situation. L’impact est également très fort en terme d’image sur la France dans les destinations étrangères.
Ce mardi il y a une manifestation devant l’Assemblée Nationale, les pilotes d’Air France doivent encore s’imaginer qu’Air France est encore une compagnie nationale appartenant à l’état français", a-t-il déclaré.
"Sur le boulevard Raspail, il doit y avoir quelques tomates sur le marché, et parfois, c’est ce qu’ils méritent"... Une phrase qui a suscité quelques applaudissements de l’assemblée.
"La grève aura des conséquences lourdes sur nos activités économiques. Elle ne peut pas avoir notre soutien."
Il a terminé son discours sur une note optimiste rappelant que les défis sont des opportunités…
