Ce phénomène de turbulences n'a rien de bien nouveau. Elles sont d'autant plus longues à se dissiper que le vent est faible.
Les autorités de l'aviation civile américaine (FAA) ont bien l'intention de mener l'enquête. Cette fois-ci, ce sont les réacteurs et la forme de l'appareil qui sont en cause. S'il se confirmait que ces turbulences sont à ce point dangereuses, l'A 380 pourrait imposer des mesures de sécurité spécifiques.
De telles mesures seraient alors particulièrement pénalisantes pour les aéroports acceptant d'accueillir le nouvel appareil.
Imposer quelques secondes d'attente supplémentaires aux avions qui s'apprêtent à décoller ou atterrir dans le sillage d'un A 380 aurait à terme un impact non négligeable sur le trafic, et partant sur le volume d'affaires des aéroports.
Une telle accusation, si elle se confirme, serait aussi pénalisante pour Airbus dont l'un des arguments commerciaux réside dans les capacités de son super-jumbo à même de désengorger les grands aéroports mondiaux !
Une polémique malvenue
Ce phénomène de turbulences n'a rien de bien nouveau. Elles sont d'autant plus longues à se dissiper que le vent est faible.
L'A 380 pèse 560 tonnes. Son envergure de 80 mètres en fait le plus gros avion commercial jamais construit. Avec ses quatre réacteurs, comparables à ceux du Boeing 747, il provoque d'évidence de fortes perturbations en vol.
Mais la mesure exacte de leur impact reste à réaliser. Interrogé hier, un représentant d'Airbus n'a pas nié l'existence de ces turbulences. L'appareil fait actuellement l'objet «de prises de mesures poussées qu'Airbus est le premier à réaliser», souligne-t-il.
Selon le Wall STreet Journal, qui ne cite pas de source, certains régulateurs américains chercheraient à augmenter de 40%, voire 50%, la distance limite de 5 miles nautiques imposée pour les avions décollant derrière un Boeing 747.
De telles mesures seraient alors particulièrement pénalisantes pour les aéroports acceptant d'accueillir le nouvel appareil.
Imposer quelques secondes d'attente supplémentaires aux avions qui s'apprêtent à décoller ou atterrir dans le sillage d'un A 380 aurait à terme un impact non négligeable sur le trafic, et partant sur le volume d'affaires des aéroports.
Une telle accusation, si elle se confirme, serait aussi pénalisante pour Airbus dont l'un des arguments commerciaux réside dans les capacités de son super-jumbo à même de désengorger les grands aéroports mondiaux !
Une polémique malvenue
Ce phénomène de turbulences n'a rien de bien nouveau. Elles sont d'autant plus longues à se dissiper que le vent est faible.
L'A 380 pèse 560 tonnes. Son envergure de 80 mètres en fait le plus gros avion commercial jamais construit. Avec ses quatre réacteurs, comparables à ceux du Boeing 747, il provoque d'évidence de fortes perturbations en vol.
Mais la mesure exacte de leur impact reste à réaliser. Interrogé hier, un représentant d'Airbus n'a pas nié l'existence de ces turbulences. L'appareil fait actuellement l'objet «de prises de mesures poussées qu'Airbus est le premier à réaliser», souligne-t-il.
Selon le Wall STreet Journal, qui ne cite pas de source, certains régulateurs américains chercheraient à augmenter de 40%, voire 50%, la distance limite de 5 miles nautiques imposée pour les avions décollant derrière un Boeing 747.