Evoquant les "nouveaux visages du transport ferroviaire", le numéro deux de la SNCF et président d'Eurostar a réaffirmé la volonté de se servir "du laboratoire que constitue l'iDTGV", sachant que "la concurrence pousse vers toujours plus de +service+, de confort, d'inventivité tarifaire, de fluidité, de régularité et de sécurité".
Il s'agit de faire face "d'ici sept-huit ans" à la concurrence très forte en Europe, et en France même, de la Deutsche Bahn allemande, de la SNCB belge, du CCF suisse ou de la Renfe espagnole, parfois "meilleurs" que la SNCF dans certains domaines autres que le transport lui-même, a-t-il expliqué.
Les gammes tarifaires vont exploser
Les innovations à l'étude pourraient concerner, entre autres, la généralisation du billet imprimé à domicile par le voyageur, l'apparition de TER à grande vitesse, des formules train+vélo, des services d'assistance enfants ou seniors plus complets, une vidéosurveillance des voitures, une "fidélisation élargie", de nouveaux produits commerciaux, l'information des voyageurs.
"Les gammes tarifaires classiques vont exploser", a prédit M. Pépy. Il y aura "un prix pour chacun" du fait de l'internet (30% des ventes de billets prévues en 2007), du téléphone mobile, et des automates nouvelle génération. Une offre "complexe", a reconnu M. Pépy, qui s'appuiera sur "un réseau de vente en gare très puissant" avec le maintien de 7.500 vendeurs.
460 suppression de postes en 2003
"Aucune machine ne sait faire du conseil", a-t-il insisté, et "à terme, nous voyons toujours une vente en gare majoritaire dans les ventes directes SNCF", même si les autres moyens, y compris robotisés, sont développés.
La direction de la SNCF a présenté au comité central d'entreprise le 9 février un projet de suppression de 2.330 postes de guichetiers sur trois ans, sans licenciement, soit près du tiers des effectifs, une évolution liée à la "mutation" de la vente des billets notamment par internet.
En 2005, 460 suppressions de postes ont été actées au budget, 820 le seront en 2006 et 1.050 en 2007 a précisé la SNCF. Car "il y a un problème de coût", a noté M. Pépy. "Sur les 42 euros du coupon moyen TGV, 27% partent en péages versés à Réseaux ferrés de France, 25% en coûts de matériels, 16% en coûts de distribution", alors que ces coûts de distribution "ne sont que de 3 à 4 euros pour les vols low cost", a-t-il détaillé.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
Il s'agit de faire face "d'ici sept-huit ans" à la concurrence très forte en Europe, et en France même, de la Deutsche Bahn allemande, de la SNCB belge, du CCF suisse ou de la Renfe espagnole, parfois "meilleurs" que la SNCF dans certains domaines autres que le transport lui-même, a-t-il expliqué.
Les gammes tarifaires vont exploser
Les innovations à l'étude pourraient concerner, entre autres, la généralisation du billet imprimé à domicile par le voyageur, l'apparition de TER à grande vitesse, des formules train+vélo, des services d'assistance enfants ou seniors plus complets, une vidéosurveillance des voitures, une "fidélisation élargie", de nouveaux produits commerciaux, l'information des voyageurs.
"Les gammes tarifaires classiques vont exploser", a prédit M. Pépy. Il y aura "un prix pour chacun" du fait de l'internet (30% des ventes de billets prévues en 2007), du téléphone mobile, et des automates nouvelle génération. Une offre "complexe", a reconnu M. Pépy, qui s'appuiera sur "un réseau de vente en gare très puissant" avec le maintien de 7.500 vendeurs.
460 suppression de postes en 2003
"Aucune machine ne sait faire du conseil", a-t-il insisté, et "à terme, nous voyons toujours une vente en gare majoritaire dans les ventes directes SNCF", même si les autres moyens, y compris robotisés, sont développés.
La direction de la SNCF a présenté au comité central d'entreprise le 9 février un projet de suppression de 2.330 postes de guichetiers sur trois ans, sans licenciement, soit près du tiers des effectifs, une évolution liée à la "mutation" de la vente des billets notamment par internet.
En 2005, 460 suppressions de postes ont été actées au budget, 820 le seront en 2006 et 1.050 en 2007 a précisé la SNCF. Car "il y a un problème de coût", a noté M. Pépy. "Sur les 42 euros du coupon moyen TGV, 27% partent en péages versés à Réseaux ferrés de France, 25% en coûts de matériels, 16% en coûts de distribution", alors que ces coûts de distribution "ne sont que de 3 à 4 euros pour les vols low cost", a-t-il détaillé.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
