La case de l’Oncle Dom : salaires en hausse ? Allez, on tient le bon bout

Joie et bonheur, dans une entente commune, Znav, pardon, Entreprises du Voyage et Seto ont réussi à séduire les syndicats, ou, comme on dit dans les termes super politiquement corrects, « trouvé un terrain d’entente ».

Terrain d’entente qui concerne le guides, accompagnateurs (attention, 1ere et 2e catégorie), ou interprètes (mais de la région parisienne, les autres vous n’êtes (pas ?) concernés et surtout les sédentaires.

Damned, si je comprends bien, les « sédentaires » c’est vous, agents de voyages, bienfaiteurs du conseil de voyage, qui voyagez sûrement depuis votre plus ou moins confortable siège de bureau et connaissez non seulement le monde entier, mais aussi tous les produits mis en vente sur le marché.

Mais, comme le souligne avec beaucoup d’humanité le communiqué commun des syndicats patronaux, « un équilibre entre les enjeux des entreprises et les intérêts des salariés » a été trouvé !

Et, pour faire bon poids, je cite à nouveau : « le résultat ainsi atteint prend en compte la recherche d’une plus grande attractivité de notre secteur et de nos métiers, avec pour certaines entreprises des difficultés de recrutement grandissantes.

Le contexte de revalorisation du SMIC de 1,5 % au 1er janvier 2019 et une progression de l’inflation en 2018 en nette augmentation par rapport à 2017 (+1 ,85 %) ont également pesé sur l’effort de revalorisation des minima ».

La "nette augmentation", faudrait pas trop en rajouter quand même. Certes, ces nouveaux accords sont « corrects », à condition bien sûr que tout se passe au mieux et que certaines entreprises (que je connais) ne se tournent pas systématiquement vers l’emploi à temps plus ou moins long vers des « stagiaires » taillables et corvéables à merci…

Mais ça, c’était juste une digression.

En revanche, il est certain que, par les temps qui courent, c’est une bonne nouvelle et pour peu que notre Président de la raie publique soit ambitieux dans sa gestion de la crise économique qui secoue bon nombre de salariés français.

Du coup, le métier pourrait, effectivement, trouver un nouvel attrait pour cette nouvelle génération… qui continuera à voyager par l’intermédiaire de ses clients tout en découvrant le monde… à travers les brochures des voyagistes !

Bon, je pinaille vous allez me dire, mais après tout les syndicats, (je remarque l’absence de la CGT), n’auront pas mis trop de temps à conclure cet accord, moins « disant » (si je puis me permettre) que l’année dernière.

Et j’en profite pour saluer cette entreprise particulièrement atypique sur le secteur du tourisme en France, Voyageurs du Monde pour ne pas la citer, qui non seulement pratique une politique sociale de « grande classe » et c’est pas donné à tout le monde, en refilant à ses salariés (si je compte bien, ce qui n’est pas vraiment mon fort) quelque 10 millions d’euros de participation !

Mais il est vrai que la boite est non seulement bien gérée, mais aussi toujours tournée vers l’avenir et le respect de ses collaborateurs…

Si seulement les gros industriels, qui par ailleurs gagnent largement de quoi rendre heureux le plus petit actionnaire, en faisaient autant !

Allez, le voyage, c’est du rêve, ne l’oublions jamais…