Le prélèvement du BSP du 17 novembre s’est plutôt bien passée. Un ouf de soulagement pour les compagnies aériennes qui ont connu des échéances précédentes beaucoup plus douloureuses. Bien sûr, il y a eu son petit lot d’impayés mais pas plus que pour une échéance « normale ».
Pour autant, les compagnies restent sur leurs gardes. Octobre a vu s’accentuer la baisse d’activité avec une chute globale des recettes de -7%. « Si le trafic Premium se maintient tant bien que mal, celui des destinations touristiques comme la Thaïlande marque fortement le pas », remarquait une commerciale d’une des grandes compagnies du Golfe présente au salon EVP. De son côté, le représentant d’un transporteur concurrent faisait état d’un cahier d’advance booking de -43% pour les mois de janvier et février.
Dans ces conditions, il est évident que de nombreux acteurs de l’industrie touristique vont se retrouver étranglés. Le BSP est donc en train de vérifier les cautions bancaires des agences agréées ne disposant pas de fonds propres suffisants pour garantir les paiements.
Cette caution équivaut à deux mois de chiffre d‘affaires d‘aérien dont le montant est calculé sur la globalité des revenus de billetterie de l’année précédente. Et comme 2007 fut une bonne année, les cautions ont, de facto, augmenté.
Pour autant, les compagnies restent sur leurs gardes. Octobre a vu s’accentuer la baisse d’activité avec une chute globale des recettes de -7%. « Si le trafic Premium se maintient tant bien que mal, celui des destinations touristiques comme la Thaïlande marque fortement le pas », remarquait une commerciale d’une des grandes compagnies du Golfe présente au salon EVP. De son côté, le représentant d’un transporteur concurrent faisait état d’un cahier d’advance booking de -43% pour les mois de janvier et février.
Dans ces conditions, il est évident que de nombreux acteurs de l’industrie touristique vont se retrouver étranglés. Le BSP est donc en train de vérifier les cautions bancaires des agences agréées ne disposant pas de fonds propres suffisants pour garantir les paiements.
Cette caution équivaut à deux mois de chiffre d‘affaires d‘aérien dont le montant est calculé sur la globalité des revenus de billetterie de l’année précédente. Et comme 2007 fut une bonne année, les cautions ont, de facto, augmenté.
La solution alternative du BSP devrait être proposées dans un délai assez proche
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« Il y aurait bien la possibilité d’établir un prélèvement BSP tous les 15 jours comme cela se fait dans d’autres pays. Ce qui limiterait quelque peu le risque pour les compagnies aériennes mais il faudrait renégocier l’intégralité du contrat qui nous lie aux agences. Cela prendrait beaucoup de temps et on sait que les agences, de leur côté, mettraient, elles aussi, des conditions pour ne pas avoir à faire face, seules, aux défaillances possibles des compagnies », explique un transporteur.
Le sujet de la création d’une caisse de secours alimentée par un prélèvement sur chaque billet émis est récurrent mais les compagnies en bonne santé, Air France en tête, refusent de collecter pour « les canards boiteux ».
Le BSP est donc en train de faire plancher ses avocats sur une solution d’assouplissement en amont des prélèvements puisqu‘il n’est pas question d‘accepter les impayés sans sanction immédiate.
« Nous ne voulons pas la disparition des agences », explique le patron d’une compagnie européenne. « Et surtout, ce ne sont pas les petites agences qui nous inquiètent mais plutôt les entreprises qui ont de gros volume de billetterie ».
Pour autant, la voie du BSP est étroite. « Il ne faut pas que cette solution soit considérée comme une entente entre les compagnies ». Elles ont déjà largement payé pour les condamnations des ententes sur le cargo ou sur les surcharges carburant.
Si l’on en croit cette même source, la solution alternative du BSP devrait être proposées aux agences agréées IATA dans un délai assez proche. Chaud.
Le sujet de la création d’une caisse de secours alimentée par un prélèvement sur chaque billet émis est récurrent mais les compagnies en bonne santé, Air France en tête, refusent de collecter pour « les canards boiteux ».
Le BSP est donc en train de faire plancher ses avocats sur une solution d’assouplissement en amont des prélèvements puisqu‘il n’est pas question d‘accepter les impayés sans sanction immédiate.
« Nous ne voulons pas la disparition des agences », explique le patron d’une compagnie européenne. « Et surtout, ce ne sont pas les petites agences qui nous inquiètent mais plutôt les entreprises qui ont de gros volume de billetterie ».
Pour autant, la voie du BSP est étroite. « Il ne faut pas que cette solution soit considérée comme une entente entre les compagnies ». Elles ont déjà largement payé pour les condamnations des ententes sur le cargo ou sur les surcharges carburant.
Si l’on en croit cette même source, la solution alternative du BSP devrait être proposées aux agences agréées IATA dans un délai assez proche. Chaud.