Six véhicules ont été incendiés et au moins deux jetés à la mer par des marins grévistes de la SNCM.
Le trafic de la SNCM, quasiment paralysé depuis mardi dernier, à l'appel de la CGT qui proteste contre le RIF (registre international français), assimilé à un pavillon de complaisance, était toujours presque nul lundi.
Les activités marchandises du port ont été bloquées pendant toute la matinée avant de reprendre en début d'après-midi, selon le Port autonome de Marseille.
Les incidents, qualifiés d'"exactions inadmissibles" par le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) Christian Frémont, avaient commencé tôt lundi. Quelques centaines de grévistes ont bloqué les accès terrestres du port avec des tracto-pelles ou des monte-conteneurs, empêchant tout trafic.
La grève continue
Le système de sécurité du port, un pont et une quarantaine de véhicules, pour l'essentiel des voitures neuves attendant d'être embarquées, ont été détériorés, selon une source préfectorale. Six véhicules ont été incendiés et au moins deux jetés à la mer.
Le calme est revenu en début d'après-midi, après une rencontre entre préfet et représentants de la CGT, qui ont accepté de lever le blocage et cesser les violences, selon M. Frémont. La situation était dans l'après-midi en cours de normalisation. Mais "la grève continuera tant que nous n'aurons pas de réponse politique du gouvernement à nos questions", a déclaré Jean-Paul Israël (CGT marins).
Dimanche, le bilan chiffré du conflit avoisinait 1,5 MEUR pour la compagnie, selon son PDG Bruno Vergobbi. Durant le week-end, quelque 11.000 passagers n'ont ainsi pu embarquer.
De fait, Corsica Ferries, son principal rival privé, a déjà "récupéré des passagers" et du fret, en particulier au cours du week-end, selon un de ses responsables.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
Les activités marchandises du port ont été bloquées pendant toute la matinée avant de reprendre en début d'après-midi, selon le Port autonome de Marseille.
Les incidents, qualifiés d'"exactions inadmissibles" par le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) Christian Frémont, avaient commencé tôt lundi. Quelques centaines de grévistes ont bloqué les accès terrestres du port avec des tracto-pelles ou des monte-conteneurs, empêchant tout trafic.
La grève continue
Le système de sécurité du port, un pont et une quarantaine de véhicules, pour l'essentiel des voitures neuves attendant d'être embarquées, ont été détériorés, selon une source préfectorale. Six véhicules ont été incendiés et au moins deux jetés à la mer.
Le calme est revenu en début d'après-midi, après une rencontre entre préfet et représentants de la CGT, qui ont accepté de lever le blocage et cesser les violences, selon M. Frémont. La situation était dans l'après-midi en cours de normalisation. Mais "la grève continuera tant que nous n'aurons pas de réponse politique du gouvernement à nos questions", a déclaré Jean-Paul Israël (CGT marins).
Dimanche, le bilan chiffré du conflit avoisinait 1,5 MEUR pour la compagnie, selon son PDG Bruno Vergobbi. Durant le week-end, quelque 11.000 passagers n'ont ainsi pu embarquer.
De fait, Corsica Ferries, son principal rival privé, a déjà "récupéré des passagers" et du fret, en particulier au cours du week-end, selon un de ses responsables.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
