TUI UK s’engage en effet de façon agressive en Tunisie. Le major européen investit beaucoup, notamment à Djerba avec sa filiale Magic Life très connue en Allemagne pour ses prestations bien gérées all inclusive haut de gamme. De là à imaginer que la maison-mère donnerait un coup de pouce à sa production « germanique »... /fotolia
Les hôteliers djerbiens déplorent ce nouveau coup dur apporté à leur image.
Ils s’étonnent aussi des directives données par la maison mère TUI depuis Londres pour gérer cette crise.
« Dans tous les lieux publics, hôtels, restaurants, hôpitaux, le risque de trouver des bactéries existe. A des degrés de gravité différents, elles se propagent à travers les tuyauteries de climatisations, les eaux stagnantes.
On a vu ce type de problème sanitaire toucher de grands hôtels, des palaces même. Tous les professionnels le savent, le risque zéro n’existe pas. C’est un problème que l’exploitant peut régler avec des traitements appropriés.
La bactérie découverte au Club Marmara Dar justifiait-elle la fermeture de l’établissement et les conditions dans lesquelles les clients ont été évacués ? ». Jalel Henchiri, président des hôteliers du sud tunisien semble surpris par la décision de TUI.
Il est vrai que selon un laboratoire spécialisé, la bactérie identifiée n’aurait pas nécessité une fermeture drastique de tout le complexe et un délogement des clients.
Ils s’étonnent aussi des directives données par la maison mère TUI depuis Londres pour gérer cette crise.
« Dans tous les lieux publics, hôtels, restaurants, hôpitaux, le risque de trouver des bactéries existe. A des degrés de gravité différents, elles se propagent à travers les tuyauteries de climatisations, les eaux stagnantes.
On a vu ce type de problème sanitaire toucher de grands hôtels, des palaces même. Tous les professionnels le savent, le risque zéro n’existe pas. C’est un problème que l’exploitant peut régler avec des traitements appropriés.
La bactérie découverte au Club Marmara Dar justifiait-elle la fermeture de l’établissement et les conditions dans lesquelles les clients ont été évacués ? ». Jalel Henchiri, président des hôteliers du sud tunisien semble surpris par la décision de TUI.
Il est vrai que selon un laboratoire spécialisé, la bactérie identifiée n’aurait pas nécessité une fermeture drastique de tout le complexe et un délogement des clients.
Excès de zèle ou principe de précaution pas vraiment justifiés ?
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Y aurait-il dans cette affaire une forme d’excès de zèle, d’un inédit principe de précaution, pas vraiment justifiés ?
Et pourquoi un tel flottement, une telle hésitation dans la gestion de crise de la part du management à destination ?
« A Djerba, la direction de l’hôtel n’avait aucun pouvoir de décision. Les ordres venaient de la maison-mère.
J’ai l’impression que cette crise dévoile un conflit interne opposant TUI à Londres à Marmara.
Dans cette affaire, TUI a porté à sa filiale française un préjudice qui pouvait être évité. J’aimerais savoir ce qui les a poussés. Je comprends les commentaires des clients dans votre journal.
Le complexe Dar est composé de 4 hôtels et la bactérie ne concernait qu’un seul d’entre eux, dans des lieux très définis. Les clients pouvaient être relogés sur place.
La gestion de cette crise va coûter cher à Marmara, alors que TUI s’engage en Tunisie pour une production très appréciée sur le marché allemand » observe un hôtelier qui désire garder l’anonymat.
TUI UK s’engage en effet de façon agressive en Tunisie. Le major européen investit beaucoup, notamment à Djerba avec sa filiale Magic Life, très connue en Allemagne pour ses prestations bien gérées, all inclusive haut de gamme.
De là à imaginer que la maison-mère donnerait un coup de pouce à sa production « germanique » au détriment d’une filiale française, il n’y a qu’un petit pas que nous ne franchirons pas.
Et pourquoi un tel flottement, une telle hésitation dans la gestion de crise de la part du management à destination ?
« A Djerba, la direction de l’hôtel n’avait aucun pouvoir de décision. Les ordres venaient de la maison-mère.
J’ai l’impression que cette crise dévoile un conflit interne opposant TUI à Londres à Marmara.
Dans cette affaire, TUI a porté à sa filiale française un préjudice qui pouvait être évité. J’aimerais savoir ce qui les a poussés. Je comprends les commentaires des clients dans votre journal.
Le complexe Dar est composé de 4 hôtels et la bactérie ne concernait qu’un seul d’entre eux, dans des lieux très définis. Les clients pouvaient être relogés sur place.
La gestion de cette crise va coûter cher à Marmara, alors que TUI s’engage en Tunisie pour une production très appréciée sur le marché allemand » observe un hôtelier qui désire garder l’anonymat.
TUI UK s’engage en effet de façon agressive en Tunisie. Le major européen investit beaucoup, notamment à Djerba avec sa filiale Magic Life, très connue en Allemagne pour ses prestations bien gérées, all inclusive haut de gamme.
De là à imaginer que la maison-mère donnerait un coup de pouce à sa production « germanique » au détriment d’une filiale française, il n’y a qu’un petit pas que nous ne franchirons pas.