Mon cheval pour une ministre…

Désolé pour notre ministre à plein temps qu'on a depuis maintenant près de dix mois et pour laquelle, si j'en crois nos propres colonnes, un amour fulgurant autant que soudain naissait entre nous deux.

Bonne Saint Valentin tout de même…

Dans la rubrique, "vaut mieux en rire", voilà-t-y pas que je reçois un communiqué de ma chère Sylvia, annonçant à toute volée que "La France et la Roumanie relancent leur coopération en matière d'artisanat et de tourisme".

Tiens, ce sont les étalons du Burkina qui doivent se marrer (Salut Laurent, tu vois, j'ai réussi à les caser. Ils se sont fait battre par les Eléphants du Panshir, non?). Bref, pardonnez ces digressions.

Donc, ma super-Sylvia vient, une fois de plus, de s'affirmer à la tête de ce ministère.

Elle vient de rencontrer Madame Grapini, son homologue (??) roumaine afin de (et je cite) "relancer la coopération entre les deux pays, qui n’avait pas connu d’évolution depuis 2010, en matière d’artisanat et de tourisme".

Et là, les amis, moi, je me marre. Figurez-vous que Madame Grapini "a fait part de son souhait que la France puisse faire bénéficier la Roumanie de son expertise en matière de simplification administrative et de guichet unique".

Ben là, elle pouvait pas trouver mieux. Parce que, pour la simplification administrative et le guichet unique, en France, on est très fort, surtout vis-à-vis du cheval roumain.

Faut dire que bœuf ou cheval, dans les raviolis (lasagnes ?), on fait pas franchement la différence, au guichet administratif unique de la France qu'on a à nous !

Quant au tourisme, Madame Grapini veut le moderniser dans son pays. Elle a vraiment eu raison de s'adresser à notre spécialiste Pinel.

D'ailleurs, Bécassine a immédiatement décidé de mettre en place un "groupe de travail commun sur ces questions" ! Résultats en 2015, 16… 17 ?

Et, le fin du fin, juste pour le café : les deux dames ont (je cite encore) "réaffirmé la détermination de la France et de la Roumanie à protéger les savoir-faire locaux des artisans dans le cadre plus global de la lutte contre la contrefaçon".

Pour le tourisme, pas de danger. Pour les raviolis au cheval, c'est gagné et là c'est du vrai artisanat !