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Nice : Air France arrête sa desserte de Tunis, Athènes et Venise pour l'Hiver 2013-2014

67 suppressions de postes sur la base


A Nice, Air France réduit sérieusement la voilure et abandonnent les dessertes de Tunis, Venise et Athènes, au moins pour l'Hiver 2013/2014. La compagnie compte supprimer 67 postes sur sa base niçoise.


Rédigé par La Rédaction (M.B.) le Mercredi 23 Octobre 2013

Air France réduit la voilure de sa base niçoise. Du moins pour l’hiver.

Dans le cadre de la réduction d’activités et de son plan d’économies, la compagnie cesse ses opérations entre Nice et Tunis ainsi qu'Athènes et Venise (desservie par Easyjet).

La base Air France ambitionnait au départ six nouvelles liaisons internationales. Il ne reste plus du beau projet, sur la période hivernale, que la dessertie de Tel Aviv.

En l’absence de statistiques de l’aéroport, on ne sait pas qu’elle est l’évolution du trafic pour le transporteur nationale. Mais il est vraisemblable que la base easyJet soit devenue majoritaire en termes de trafic traité sur la première plate-forme de province.

Et sur le tarmac niçois les avions à la livrée « orange » prennent progressivement le dessus sur ceux qui doivent défendre les couleurs nationales pour l’aérien. La compagnie britannique annonce d’ailleurs de nouvelles ouvertures pour Nice à l’été prochain.

Selon les syndicats, Air France emploie à Nice près de 600 personnes. Sur cet effectif 200 étaient associés à la création de la base.

Le plan de réduction en cours porte sur 67 suppressions pour le traitement passagers, 28 agents pistes, 4 pour le trafic et le reste (5 à 6 ) en service vente et divers.

La compagnie souhaite des départs volontaires mais le nombre de candidats à ce titre n’a pas été atteint. La situation reste donc tendue et la réduction de l’offre destination cet hiver n’arrange pas les choses.


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Tags : air france, nice
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Commentaires

1.Posté par Marc le 23/10/2013 13:09 | Alerter
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Ces lignes abandonnées par Air France seront desservies par d'autres. Et si ce n'est pas de Nice, ce sera au départ d'un autre aéroport de la région très probablement. Devoir laisser la place aux autres compagnies qui, elles, ont su adapter leur fonctionnement à la réalité du marché (management, salaires, service et tarification attractive) ... certainement pas facile pour Air France ! A mon avis, tant le management que les syndicats en sont responsables. A quand l'abandon total de toutes les liaisons ? A creuser un déficit, à un moment, la fin est inéluctable.

2.Posté par Gilles06 le 24/10/2013 10:21 | Alerter
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Bonjour

La conception des « bases » par les dirigeants d’Air France n’a pas été pensé sur le long terme, mais relève plus de stratégies de boutiquiers à courtes vue qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs nez. En réalité il fallait tout faire pour que celles-ci à long terme ne soient pas un franc succès, car sinon cela gênerait les intérêts de certains. D’où l’idée de ne se limiter à de simples « bases » temporaires et non des « hub » pensés sur le long terme. Mais pourquoi cela ? Et à qui profite le crime ?

Pourquoi a-t-on préféré privilégier Toulouse et Marseille en nombre de destinations et limiter Nice à la portion congrue alors qu’au départ, le deuxième aéroport français aurait dû être l’objectif prioritaire jusqu’en 2011?

Mais cela ne semble pas être la motivation de ses dirigeants vu que leurs intérêts sont ailleurs, et en particulier préserver les intérêts du lobby d’ADP.

Contrairement à Toulouse et à Marseille, Nice est beaucoup plus une menace pour les intérêts d'ADP ce qui explique pourquoi le manque de volonté politique des dirigeants d'Air France depuis 20 ans de s’y développer en profondeur, et cette piètre « base » en est révélatrice.

La base Air France de Nice n'est pas un franc succès car elle a été faite sans concertation du public concerné, à la différence de la base d'Easyjet : on ferme une ligne sans même les avoir laissé se développer, encore une stratégie de repli de plus de la part de nos dirigeants.

Pourtant à Nice, Air France aurait largement eu les moyens de développer une activité bien plus importante que cette base aléatoire. On pouvait créer un «hub» comprenant des vols vers l'Europe et la Méditerranée, mais aussi l'intercontinentale (Amérique du Nord, Asie, Moyen Orient et Amérique du Sud). Nice est le seule aéroport français en dehors de Paris à pouvoir développer une importante activité intercontinentale et Air France aurait pu compter sur ces partenaires comme Delta Airlines, China Eastern, China Southern, Etihad, Saudi Airlines, Middle East Airlines ou Vietnam Airlines pour l'épauler. Au lieu de ça elle continue à proposer des préacheminements via CDG qui en rien ne vont inciter les usagers azuréens à emprunter Air France, pourtant on supprime un vol vers CDG, preuve que ça ne marche pas si bien. Il faut être plus audacieux et prendre plus de risques si AF tient à rester le 1er opérateur à Nice. Surtout vers l’Asie, quand on veut rivaliser avec Emirates, on propose un vol direct opéré par Etihad sur Nice – Abu Dhabi et non un préacheminement via CDG, mais cela semble impossible à comprendre. Ce n’est pas avec des stratégies de pieds nickelés comme le propose nos dirigeants que l’on peut parvenir à reconquérir la clientèle azuréenne! Pourtant, créer un « hub » à Nice aurait été l’opportunité pour Air France de rester le 1er opérateur sur cette plateforme, or avec les stratégies d’amateur de la direction, l’opérateur risque d’y perdre sa 1ère place, faute d’avoir eu des visions à long terme.

Le problème principal est que les dirigeants d’AF continuent à manipuler l’opinion publique sur le diagnostic de leurs mauvais résultats afin que ce lobbying avec ADP puisse continuer en sous bassement, mais cela risque de conduire la compagnie à la banqueroute, mais eux ils s’en fichent vu que ce ne sont pas eux, mais l’Etat et les salariés de la compagnie qui vont payer leurs irresponsabilités.

Cordialement

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