En deux ans, Emirates a sensiblement augmenté son offre au départ de Nice en passant de trois vols hebdomadaires en 2008, avec escale à Rome, à 5 vols puis en quotidien direct depuis janvier 2010 avec un A330-200 (3 classes).
Les résultats suivent tant pour les passagers que pour le fret, incitant la compagnie à prévoir dès 2013 la desserte de Nice en A350.
Pour conforter sa place sur l’aéroport niçois, où elle est présente depuis 16 ans, la compagnie a inauguré le 23 juin ses nouveaux bureaux au Terminal 1 après renforcement des effectifs.
En 2009, Emirates (avec 5 vols hebdomadaires) a transporté sur Nice, 87.000 passagers soit une progression de 123 % malgré la crise !
Fin mai la compagnie affiche déjà 54.000 passagers (+55 %) avec un coefficient de remplissage de 76 %.
« Un vol quotidien c’est l’idéal sur un long courrier car l’appareil est utilisé sur 14 à 15 heures », témoigne Jean-Luc Grillet, directeur général France et Benelux pour Emirates.
Les résultats suivent tant pour les passagers que pour le fret, incitant la compagnie à prévoir dès 2013 la desserte de Nice en A350.
Pour conforter sa place sur l’aéroport niçois, où elle est présente depuis 16 ans, la compagnie a inauguré le 23 juin ses nouveaux bureaux au Terminal 1 après renforcement des effectifs.
En 2009, Emirates (avec 5 vols hebdomadaires) a transporté sur Nice, 87.000 passagers soit une progression de 123 % malgré la crise !
Fin mai la compagnie affiche déjà 54.000 passagers (+55 %) avec un coefficient de remplissage de 76 %.
« Un vol quotidien c’est l’idéal sur un long courrier car l’appareil est utilisé sur 14 à 15 heures », témoigne Jean-Luc Grillet, directeur général France et Benelux pour Emirates.
Le cap des 100.000 passagers sera dépassé
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Le cap des 100.000 passagers sera dépassé cette année et la compagnie passera de la 17 e à la 10 e place sur la plate-forme. Plus de 67 % des passagers sont en transit à Dubaï.
Ils poursuivent ensuite leur voyage vers l’Asie, l’Océan Indien (Maldives, Seychelles…), la Thaïlande, l’Australie et la Nouvelle Zélande.
Grâce à un accord avec la compagnie low cost Virgin Blue, Emirates renforce son offre sur l’Australie (Darwin, Alice Springs, Adelaïde…).
« Vers ce pays on transporte 2000 passagers par mois depuis la France alors que les TO spécialisés sur cette destination ne vendent que 2500 forfaits par an ». La force d’Emirates réside dans l’importance de son hub (102 destinations dans 62 pays).
« Nous jouons également pour les azuréens sur le raccourcissement de la distance, car c’est plus rapide de passer par Dubaï pour aller en Asie que de transiter par les grands hubs du Nord de l’Europe. »
Ils poursuivent ensuite leur voyage vers l’Asie, l’Océan Indien (Maldives, Seychelles…), la Thaïlande, l’Australie et la Nouvelle Zélande.
Grâce à un accord avec la compagnie low cost Virgin Blue, Emirates renforce son offre sur l’Australie (Darwin, Alice Springs, Adelaïde…).
« Vers ce pays on transporte 2000 passagers par mois depuis la France alors que les TO spécialisés sur cette destination ne vendent que 2500 forfaits par an ». La force d’Emirates réside dans l’importance de son hub (102 destinations dans 62 pays).
« Nous jouons également pour les azuréens sur le raccourcissement de la distance, car c’est plus rapide de passer par Dubaï pour aller en Asie que de transiter par les grands hubs du Nord de l’Europe. »
Taux d'occupation à 92% en juillet et août
La compagnie assure également 50 % du fret à l’aéroport avec 5000T en 2009 et déjà 4000 T fin mai 2010 (taux de remplissage frôle 90 %).
« C’est très important car le fret assure en moyenne 20 % de la rentabilité d’un vol long courrier. »
Des navettes routières rabattent à Nice du fret en provenance de Lyon, Marseille d’Espagne et d’Italie. Lors de la perturbation du trafic à cause du nuage volcanique, l’aéroport de Nice, qui n’était pas fermé, a assuré pour Emirates la continuité du trafic avec Dubaï.
« On y a transféré les passagers et le fret en provenance ou allant vers Paris en mettant en service de B777. » De nombreuses sociétés (Renault Trucks, Thales, Total …) s’installent à Dubaï qui retrouve son image de villes business au Moyen Orient comme l’est Singapour pour l’Asie.
Pour la fin de l’année, les prévisions de trafic au départ de Nice et de Paris sont excellentes. « En juillet et août les taux d’occupations atteignent 92 %. On est tiré par la croissance des pays de la zone Asie Pacifique. »
Pour atténuer l’impact du Ramadan qui cette année tombe en plein été (10 août 15 septembre) , raréfiant la clientèle des émirats qui habituellement prennent leur quartier sur la Côte d’Azur, Emirates va prospecter les nouveaux pays émetteurs de touristes comme l’Australie, l’Inde, la Chine…
« C’est très important car le fret assure en moyenne 20 % de la rentabilité d’un vol long courrier. »
Des navettes routières rabattent à Nice du fret en provenance de Lyon, Marseille d’Espagne et d’Italie. Lors de la perturbation du trafic à cause du nuage volcanique, l’aéroport de Nice, qui n’était pas fermé, a assuré pour Emirates la continuité du trafic avec Dubaï.
« On y a transféré les passagers et le fret en provenance ou allant vers Paris en mettant en service de B777. » De nombreuses sociétés (Renault Trucks, Thales, Total …) s’installent à Dubaï qui retrouve son image de villes business au Moyen Orient comme l’est Singapour pour l’Asie.
Pour la fin de l’année, les prévisions de trafic au départ de Nice et de Paris sont excellentes. « En juillet et août les taux d’occupations atteignent 92 %. On est tiré par la croissance des pays de la zone Asie Pacifique. »
Pour atténuer l’impact du Ramadan qui cette année tombe en plein été (10 août 15 septembre) , raréfiant la clientèle des émirats qui habituellement prennent leur quartier sur la Côte d’Azur, Emirates va prospecter les nouveaux pays émetteurs de touristes comme l’Australie, l’Inde, la Chine…
3 Questions à Jean-Luc Grillet
TourMaG.com - A quel stade est le projet d’une ouverture sur Lyon ?
J-L Grillet : « Dans le cadre des accords entre Etats, nous avons demandé l’ouverture d’une nouvelle ligne quotidienne sur Paris.
Mais face à la réticence des autorités et de la compagnie nationale nous avons décidé d’ouvrir un nouveau point d’entrée en province. Notre choix s’est porté, après étude, sur Lyon à mi chemin entre Paris et Nice.
De nombreuses entreprises en Rhône Alpes travaillent avec l’Asie et le Moyen Orient, c’est aussi très important pour le fret.
On devrait rencontrer les autorités locales et nationales en novembre pour finaliser l’ouverture de la ligne.
En Italie, on dessert 3 villes, 5 en Angleterre autant en Allemagne, en France il y a de la place pour un développement de longs courriers au départ des grandes villes de province. D’autant que les grands hubs (Paris, Londres,…) saturent. »
J-L Grillet : « Dans le cadre des accords entre Etats, nous avons demandé l’ouverture d’une nouvelle ligne quotidienne sur Paris.
Mais face à la réticence des autorités et de la compagnie nationale nous avons décidé d’ouvrir un nouveau point d’entrée en province. Notre choix s’est porté, après étude, sur Lyon à mi chemin entre Paris et Nice.
De nombreuses entreprises en Rhône Alpes travaillent avec l’Asie et le Moyen Orient, c’est aussi très important pour le fret.
On devrait rencontrer les autorités locales et nationales en novembre pour finaliser l’ouverture de la ligne.
En Italie, on dessert 3 villes, 5 en Angleterre autant en Allemagne, en France il y a de la place pour un développement de longs courriers au départ des grandes villes de province. D’autant que les grands hubs (Paris, Londres,…) saturent. »
TourMaG.com - A Nice craignez-vous l’arrivée de Qatar Airways ?
J-L Grillet : « Pour l’instant ils n’offriront que trois vols par semaine et via Milan qui devrait prendre la majorité des sièges. C’est donc une offre limitée. Sur la Côte d’Azur nous sommes présents depuis 16 ans et notre fonds de commerce est solide avec un vol quotidien et direct bien accueilli par les TO et les entreprises.
Le risque, c’est d’abord une politique tarifaire agressive de la part de notre concurrent. Mais nous avons l’expérience quand Qatar est arrivé en 2003 à Paris. »
TourMaG.com - Cette concurrence va vous stimuler ?
J-L Grillet : « A l’époque Emirates, sans concurrent, ne vendait que 4 destinations. Leur arrivée nous a stimulé commercialement et depuis on s’est efforcé de promouvoir Dubaï pour la desserte de l’Asie-Pacifique et l'Afrique.
Par exemple notre deuxième destination au départ de la France sur Emirates c’est Sydney. Cela nous a stimulé. Ce sera la même chose à Nice où nous allons vendre Shanghai, Pékin… »
J-L Grillet : « Pour l’instant ils n’offriront que trois vols par semaine et via Milan qui devrait prendre la majorité des sièges. C’est donc une offre limitée. Sur la Côte d’Azur nous sommes présents depuis 16 ans et notre fonds de commerce est solide avec un vol quotidien et direct bien accueilli par les TO et les entreprises.
Le risque, c’est d’abord une politique tarifaire agressive de la part de notre concurrent. Mais nous avons l’expérience quand Qatar est arrivé en 2003 à Paris. »
TourMaG.com - Cette concurrence va vous stimuler ?
J-L Grillet : « A l’époque Emirates, sans concurrent, ne vendait que 4 destinations. Leur arrivée nous a stimulé commercialement et depuis on s’est efforcé de promouvoir Dubaï pour la desserte de l’Asie-Pacifique et l'Afrique.
Par exemple notre deuxième destination au départ de la France sur Emirates c’est Sydney. Cela nous a stimulé. Ce sera la même chose à Nice où nous allons vendre Shanghai, Pékin… »
