TourMaG.com - Au-delà de la création de la société aéroportuaire, quels sont les investissements envisagés au cours des 10 prochaines années ?
Hervé de Place, directeur de l’aéroport - On programme jusqu’en 2014 près de 500 ME d’investissement avec un rythme de 40 à 50 ME par an. Le projet le plus proche concerne l’aménagement de la zone sud, soit une surface de 28 ha en bord de mer.
La zone, gagnée sur la mer dans les années soixante-dix lors de l’extension maritime, nécessite d’être stabilisée. Un bureau d’études technique, Menard Sol & Océanide, a préconisé un certain nombre d’opérations de consolidation.
TM.com - De quoi s'agit-il exactement ?
H. de P. - Il s’agit de protéger le site par une digue sous-marine à moins 8 m avec un enrochement et aussi avec une injection dans le sol afin de consolider la plate-forme. Cette zone est appelée à recevoir un terminal et une aire dédiés aux hélicoptères, une autre à l’aviation d’affaires et les futures cuves de stockage de carburéacteurs.
L’Etat préconise de sécuriser l’alimentation de l’aéroport en carburéacteur et cela s’effectuera par voie maritime afin d’éviter le transport par la route ou la construction d’un oléoduc. Une bouée sera installée au large de l’aéroport sur laquelle viendront s’arrimer les pétroliers.
Ensuite un oléoduc sous-marin acheminera le carburéacteur vers les trois cuves de 21.000 m3 à demi enterré dans la zone sud. Le chantier pourrait débuter fin 2007. Autre zone stratégique, celle dite Nord (13 ha) située entre le Terminal 1 au Sud et la voie ferrée et le futur pôle intermodal envisagé sur les terrains du MIN plus au Nord.
TM.com - Quels sont les autres projets au programme ?
H. de P. - Autre zone stratégique, celle dite Nord (13 ha) située entre le Terminal 1 au Sud et la voie ferrée et le futur pôle intermodal envisagé sur les terrains du MIN plus au Nord.
La zone accueillera au moins 100.000 m2 de bureaux destinés aux services de l’aéroport, aux entreprises et aux administrations, des logements et des parkings. Le pôle intermodal sera relié aux terminaux par un système de transport en site propre.
TM.com - Qu’en est-il du centre pour les loueurs de véhicules ?
H.de P. - En 2007 débutera l’édification du centre d’activités loueurs de voitures (60.000 m2 sur 3 niveaux ) construit et exploité par le groupe Vinci en PPP après appel d’offres (coût 40 ME). L’aéroport de Nice réalise en effet 20 % de l’activité loueurs de voitures des aéroports français et 10 % du marché global national.
En même temps sera engagée l’aménagement d’un terminal pour l’aviation d’affaires dans l’ancien terminal Corse au terminal 2. Proposant une surface de 1.500 m2 (coût 1,6 ME HT), il permettra l’accueil dans de bonnes conditions de la clientèle d’aviation d’affaires qui progresse de 20 % (54.500 passagers) avec des avions de plus en plus gros. Il sera livré en 2008.
TM.com - L'aéroport va également accueillir l'A380 ?
H. de P. - Effectivement l’aéroport se prépare à accueillir l’A380. Un programme de travaux de 17 ME permettra d’accueillir dans un premier temps les A380 déroutés ou affrétés par des compagnies charters avant en 2010 celui d’Emirates qui portera en quotidien son vol Nice Dubaï.
Il s’agit d’aménager la zone de stationnement, les équipements de pistes et les structures d’accueil dans les terminaux dont des doubles passerelles. Est programmé un second parking de 2000 places à étages qui complétera celui du P5 (2675 places) face au T2 au sud du bâtiment loueurs de voitures. D’autres projets d’aménagement suivront au cours des prochaines années dont l’extension du Terminal 2.
Hervé de Place, directeur de l’aéroport - On programme jusqu’en 2014 près de 500 ME d’investissement avec un rythme de 40 à 50 ME par an. Le projet le plus proche concerne l’aménagement de la zone sud, soit une surface de 28 ha en bord de mer.
La zone, gagnée sur la mer dans les années soixante-dix lors de l’extension maritime, nécessite d’être stabilisée. Un bureau d’études technique, Menard Sol & Océanide, a préconisé un certain nombre d’opérations de consolidation.
TM.com - De quoi s'agit-il exactement ?
H. de P. - Il s’agit de protéger le site par une digue sous-marine à moins 8 m avec un enrochement et aussi avec une injection dans le sol afin de consolider la plate-forme. Cette zone est appelée à recevoir un terminal et une aire dédiés aux hélicoptères, une autre à l’aviation d’affaires et les futures cuves de stockage de carburéacteurs.
L’Etat préconise de sécuriser l’alimentation de l’aéroport en carburéacteur et cela s’effectuera par voie maritime afin d’éviter le transport par la route ou la construction d’un oléoduc. Une bouée sera installée au large de l’aéroport sur laquelle viendront s’arrimer les pétroliers.
Ensuite un oléoduc sous-marin acheminera le carburéacteur vers les trois cuves de 21.000 m3 à demi enterré dans la zone sud. Le chantier pourrait débuter fin 2007. Autre zone stratégique, celle dite Nord (13 ha) située entre le Terminal 1 au Sud et la voie ferrée et le futur pôle intermodal envisagé sur les terrains du MIN plus au Nord.
TM.com - Quels sont les autres projets au programme ?
H. de P. - Autre zone stratégique, celle dite Nord (13 ha) située entre le Terminal 1 au Sud et la voie ferrée et le futur pôle intermodal envisagé sur les terrains du MIN plus au Nord.
La zone accueillera au moins 100.000 m2 de bureaux destinés aux services de l’aéroport, aux entreprises et aux administrations, des logements et des parkings. Le pôle intermodal sera relié aux terminaux par un système de transport en site propre.
TM.com - Qu’en est-il du centre pour les loueurs de véhicules ?
H.de P. - En 2007 débutera l’édification du centre d’activités loueurs de voitures (60.000 m2 sur 3 niveaux ) construit et exploité par le groupe Vinci en PPP après appel d’offres (coût 40 ME). L’aéroport de Nice réalise en effet 20 % de l’activité loueurs de voitures des aéroports français et 10 % du marché global national.
En même temps sera engagée l’aménagement d’un terminal pour l’aviation d’affaires dans l’ancien terminal Corse au terminal 2. Proposant une surface de 1.500 m2 (coût 1,6 ME HT), il permettra l’accueil dans de bonnes conditions de la clientèle d’aviation d’affaires qui progresse de 20 % (54.500 passagers) avec des avions de plus en plus gros. Il sera livré en 2008.
TM.com - L'aéroport va également accueillir l'A380 ?
H. de P. - Effectivement l’aéroport se prépare à accueillir l’A380. Un programme de travaux de 17 ME permettra d’accueillir dans un premier temps les A380 déroutés ou affrétés par des compagnies charters avant en 2010 celui d’Emirates qui portera en quotidien son vol Nice Dubaï.
Il s’agit d’aménager la zone de stationnement, les équipements de pistes et les structures d’accueil dans les terminaux dont des doubles passerelles. Est programmé un second parking de 2000 places à étages qui complétera celui du P5 (2675 places) face au T2 au sud du bâtiment loueurs de voitures. D’autres projets d’aménagement suivront au cours des prochaines années dont l’extension du Terminal 2.
Où en est le processus de création de la société aéroportuaire ?
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Dominique Estève, Président de la CCI - « Avant le 31 décembre nous déposons les statuts de la SAS aéroportuaire Nice Côte d’Azur qui prendra en charge l’aéroport international de Nice et celui d’affaires de Cannes Mandelieu.
Elle sera gouvernée par un conseil de surveillance de 17 membres (Etat, CCI collectivités) et un directoire de 3 à 5 membres nommés par la CCI parmi ses salariés. En 2007, elle bénéficiera d’une nouvelle concession sur 40 ans de l’aéroport qui succèdera à celle de 50 ans qui s’achève en 2007.
Parmi les actionnaires figureront l’Etat à hauteur de 60 %, la CCI et les collectivités locales. Notre participation devrait être portée à 31 %. Les collectivités locales intervenant pour 9 % et l’Etat pour 60 %. Notre participation dans le capital est en quelque sorte la reconnaissance de notre bonne gestion qui en 50 ans a permis de créer la première plate-forme de province avec un autofinancement de 91 % et les meilleurs ratios d’exploitation aéroportuaire en Europe pour des plates-formes de taille comparable.
La majorité du capital restera publique jusqu’en 2013. A partir de cette date, l’Etat cèdera sa participation. On propose à l’Etat que la CCI et les collectivités soient prioritaires pour l’acquisition de sa participation afin de conserver un noyau dur public. »
Elle sera gouvernée par un conseil de surveillance de 17 membres (Etat, CCI collectivités) et un directoire de 3 à 5 membres nommés par la CCI parmi ses salariés. En 2007, elle bénéficiera d’une nouvelle concession sur 40 ans de l’aéroport qui succèdera à celle de 50 ans qui s’achève en 2007.
Parmi les actionnaires figureront l’Etat à hauteur de 60 %, la CCI et les collectivités locales. Notre participation devrait être portée à 31 %. Les collectivités locales intervenant pour 9 % et l’Etat pour 60 %. Notre participation dans le capital est en quelque sorte la reconnaissance de notre bonne gestion qui en 50 ans a permis de créer la première plate-forme de province avec un autofinancement de 91 % et les meilleurs ratios d’exploitation aéroportuaire en Europe pour des plates-formes de taille comparable.
La majorité du capital restera publique jusqu’en 2013. A partir de cette date, l’Etat cèdera sa participation. On propose à l’Etat que la CCI et les collectivités soient prioritaires pour l’acquisition de sa participation afin de conserver un noyau dur public. »
Nice Côte d’Azur : les low cost assurent 3 millions de passagers
L’aéroport va atteindre un trafic de 9.950 500 passagers (+ 2 %) dont 57 % pour l’international. Le cap des 10 millions ne sera donc atteint qu’en 2007 et coïncidera avec la mis en place de la nouvelle société aéroportuaire et de la nouvelle concession de 40 ans tout un symbole.
Les vingt premières destinations (75 internationales) absorbent 75 % du trafic et 20 compagnies traitent 89 % du trafic. A noter que la part des low cost dans le trafic a légèrement fléchi en 2006 avec 33,5 % contre 34,2 % en 2005.
Mais quantitativement le trafic continu sa progression, Nice reste le premier aéroport pour le trafic low cost (plus de 3 millions de passagers) et le nombre de compagnies de ce type (20). A noter que le trafic se répartit pour un tiers avec les low cost, un tiers avec Air France et ses partenaires et un tiers les autres compagnies. Seule déception en 2006, l’arrêt de la ligne Atlanta inaugurée au début de l’été par Delta Airlines qui complétait celle sur New York.
La compagnie américaine actuellement en situation financière délicate n’avait pas les moyens de supporter un déficit supplémentaire. L’aéroport de Nice rêve toujours d’une seconde ligne américaine (des projets sont en cours pour une ligne Nice Québec qui viendrait compléter le Nice Montréal d’Air Transat cet été) ainsi qu’une ligne supplémentaire vers l’Asie du Sud est.
L’aéroport va atteindre un trafic de 9.950 500 passagers (+ 2 %) dont 57 % pour l’international. Le cap des 10 millions ne sera donc atteint qu’en 2007 et coïncidera avec la mis en place de la nouvelle société aéroportuaire et de la nouvelle concession de 40 ans tout un symbole.
Les vingt premières destinations (75 internationales) absorbent 75 % du trafic et 20 compagnies traitent 89 % du trafic. A noter que la part des low cost dans le trafic a légèrement fléchi en 2006 avec 33,5 % contre 34,2 % en 2005.
Mais quantitativement le trafic continu sa progression, Nice reste le premier aéroport pour le trafic low cost (plus de 3 millions de passagers) et le nombre de compagnies de ce type (20). A noter que le trafic se répartit pour un tiers avec les low cost, un tiers avec Air France et ses partenaires et un tiers les autres compagnies. Seule déception en 2006, l’arrêt de la ligne Atlanta inaugurée au début de l’été par Delta Airlines qui complétait celle sur New York.
La compagnie américaine actuellement en situation financière délicate n’avait pas les moyens de supporter un déficit supplémentaire. L’aéroport de Nice rêve toujours d’une seconde ligne américaine (des projets sont en cours pour une ligne Nice Québec qui viendrait compléter le Nice Montréal d’Air Transat cet été) ainsi qu’une ligne supplémentaire vers l’Asie du Sud est.
