"Miles" : un taux de conversion de seulement 40%
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Or cet avantage risque fort de perdre son efficacité dans les mois qui viennent. Notons d’abord que les compagnies elles-mêmes ont organisé un parcours du combattant pour convertir les « miles » en primes réelles.
Tous les vols ne sont pas éligibles, les sites internet ne donnent qu’un accès limité à la conversion et encore pas pour tous les prestataires de service, quant aux centres d’appels censés assister le malheureux consommateur, mieux vaut ne pas en parler.
Toutes ces difficultés ont un résultat très favorable pour les compagnies qui passent dans leurs comptes un taux de conversion de seulement 40% des « miles » attribués.
Heureusement d’ailleurs pour elles, car si elles étaient amenées à provisionner l’intégralité des primes qu’elles ont accordé, elles seraient presque toutes en dépôt de bilan.
Ainsi, Air France a accordé, pour l’exercice 2008-2009 pour 2,3 milliards d’euros de « miles » et n’en a provisionné que 920 millions dans ses comptes.
Tous les vols ne sont pas éligibles, les sites internet ne donnent qu’un accès limité à la conversion et encore pas pour tous les prestataires de service, quant aux centres d’appels censés assister le malheureux consommateur, mieux vaut ne pas en parler.
Toutes ces difficultés ont un résultat très favorable pour les compagnies qui passent dans leurs comptes un taux de conversion de seulement 40% des « miles » attribués.
Heureusement d’ailleurs pour elles, car si elles étaient amenées à provisionner l’intégralité des primes qu’elles ont accordé, elles seraient presque toutes en dépôt de bilan.
Ainsi, Air France a accordé, pour l’exercice 2008-2009 pour 2,3 milliards d’euros de « miles » et n’en a provisionné que 920 millions dans ses comptes.

















