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R.Vainopoulos : les TO de taille moyenne sont dans l'oeil du cyclone

TourCom veut voir au-delà de la crise


Une vision à deux ou trois ans, c’est ce qui a permis au réseau Tourcom de prendre le virage vers la clientèle CSP+ dès l‘annonce de la fin du commissionnement aérien. Une décision dont le président se félicite aujourd’hui puisque, dans la morosité ambiante, elle a aidé les quelques 500 adhérents à boucler l’été sans casse.


le Jeudi 18 Août 2011

"Les ventes tourisme sur la période du 1er janvier au 31 août affiche une progression du chiffre d’affaires de 3 à 4 %, celle du sur mesure est très important, tandis que la billetterie a fait un bond d’environ 10%. Ce qui le laisse serein quant à la situation économique de ses adhérents - DR
"Les ventes tourisme sur la période du 1er janvier au 31 août affiche une progression du chiffre d’affaires de 3 à 4 %, celle du sur mesure est très important, tandis que la billetterie a fait un bond d’environ 10%. Ce qui le laisse serein quant à la situation économique de ses adhérents - DR
En plein cœur de l’été, Richard Vainopoulos prépare activement la rentrée, travaillant sur des projets 2013/2014 dont certains seront dévoilés aux adhérents en début d’année prochaine.

Le président du réseau Tourcom assure que ce n’est pas une quelconque performance économique médiocre de ses adhérents qui l’a fait rentrer avant les autres.

Car sur les vacances d’été, Tourcom s’en est « pas trop mal sorti vu les circonstances ».

Les ventes tourisme sur la période du 1er janvier au 31 août affiche une progression du chiffre d’affaires de « 3 à 4 % », celle du sur mesure est « très important », tandis que la billetterie a fait un bond d’environ 10%.

Ce qui le laisse serein quant à la situation économique de ses adhérents. « Chez nous, les ratios sont très stricts et les contrôles importants. Si une agence présente des comptes moyens, elle doit réinjecter des fonds, et on peut l’aider à le faire. Sinon, elle est éjectée du réseau.

Une agence bien gérée peut s’en sortir même si une entreprise lui laisse une ardoise car elle dispose d‘une trésorerie solide
, explique-t-il.

Les faillites des agences tiennent le plus souvent de causes structurelles et non de causes conjoncturelles ».

"Vers une meilleure rémunération des entrepreneurs du tourisme..."

Pour autant, s’il est relativement serein sur l’avenir de ses adhérents, celui des tour-opérateurs moyens lui semble plus aléatoire.

Dans l’œil du cyclone, il voit « les tour-opérateurs de taille moyenne qui se veulent spécialistes tout en étant généralistes. Ou encore les tour-opérateurs qui reprennent les produits d’autres producteurs ».

Des doutes aussi, sur la performance du réceptif français cet été en dépit des annonces triomphantes de certains cabinets d’analyse. « La France n’a pas aussi bien marché qu’on veut bien le dire ».

Comment se présente la rentrée ? Richard Vainopoulos indique n’avoir pas assez de visibilité pour apporter une analyse précise. « Ce sera plus dur et plus compliqué mais les affaires sont là. Il ne faut pas être obnubilé par la crise financière mais voir au-delà ! »

Quelques éléments plaident en faveur des distributeurs indépendants : dans le business travel, c'est le retour des entreprises vers les agences traditionnelles locales d’une part, d'autre part, les mœurs des agences changent.

« Je constate qu'il y a une évolution vers une meilleure rémunération des entrepreneurs du tourisme et, en conséquence, de leurs personnels ».

Avec des produits Tourcom réceptif dont la marge frôle parfois les 25%, il est vrai que cela devient plus facile…

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Commentaires

1.Posté par Fred le 18/08/2011 10:48 | Alerter
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« Je constate qu'il y a une évolution vers une meilleure rémunération des entrepreneurs du tourisme et, en conséquence, de leurs personnels ».
Cela s'appelle de l'idéologie ça ! La redistribution dépend encore du bon vouloir du patron-entrepreneur.
Parmi ceux que j'ai observé, certains sont justes, le plus souvent ils sont cupides.
Les réalistes voient que la concurrence accrue notamment avec les acteurs internet impose de payer les compétences, mais ce n'est pas encore généralisé. Il y a de grands écarts de primes entre "conseilleurs - vendeurs" en fonction des boites. Les marges n'y sont pour rien, si elles augmentent c'est le plus souvent dans la poche de l'entrepreneur. La seule chose qui marche c'est le rapport de force : tu ne veux pas payer mes compétences, Ok je vais chez ton concurrent. Pour l'instant, le SNAV veille à maintenir le cartel, et les patrons savent s'entendre pour "maitriser" les salaires. Mais les choses commencent à changer...

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